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Manifestons le 14 avril, aux côtés des cheminots en grève
Pour le service public Pour la défense des conventions collectives et des statuts. Les Unions Départementales CGT, FORCE OUVRIERE, FSU et SOLIDAIRES de Seine Maritime se sont réunies le 11 avril 2018.
Les travailleurs du secteur public comme ceux du secteur privé sont confrontés aux mêmes politiques rétrogrades du gouvernement Macron qui souhaite en finir avec l’ensemble des protections et des acquis obtenus de hautes luttes. En pratique, c’est la casse du code du travail et des conventions collectives dans le secteur privé et les attaques contre les statuts et les missions dans le secteur public. Les retraités, les privés d’emploi et précaires, les lycéens et les étudiants sont eux aussi touchés de plein fouet par les mesures gouvernementales. Face à ces attaques, aucun secteur ne doit rester isolé. Il faut hausser le rapport de force en restant unis et déterminés sur nos revendications. Les cheminots avec les syndicats CGT, Solidaires, CFDT, UNSA, FO, ont engagé une puissante grève nationale depuis le 3 avril contre les diktats de Macron pour casser la SNCF et leur statut.
►Ils s’opposent à l’ouverture à la concurrence, qui signifie le bradage aux appétits du privé.
►Ils défendent 9000 km de petites lignes menacées de fermetures.
►Ils défendent le fret SNCF, facteur d’écologie et de sécurité pour toute la population.
►Ils défendent leur statut et refusent l’absence de droit et la précarisation que Macron veut imposer à tous les jeunes.
Ils ont raison, leur combat est le nôtre.
Les syndicats de cheminots de Rouen et de Dieppe ont lancé un appel à manifester avec les Usagers le 14 avril en affirmant : « Nous allons devoir nous battre ensemble ». CGT, FO, Solidaires, et FSU de Seine Maritime appellent tous les salariés, jeunes et retraités à rejoindre ces rassemblements, appellent tous leurs syndicats à organiser la solidarité aux côtés des cheminots ce jour-là et les suivants.
Le 14 avril nous réaffirmerons l’ensemble de nos revendications comme l’abrogation des lois Rebsamen, El Khomri et des ordonnances Macron, la défense des statuts et des conventions collectives, l’interdiction des licenciements et des suppressions de postes, l’augmentation générale des salaires, des traitements et des pensions, la défense de notre système de retraite, le refus de la réforme ferroviaire, de celle du baccalauréat de l’accès à l’université.
Il s’agira aussi de défendre les libertés syndicales et le droit de grève au moment où les pressions s’exercent contre la grève à la SNCF.