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La répression s’abat sur les grévistes !
Le Mardi 3 avril, alors que les grévistes de la gare de Lyon faisaient comme ils l’ont toujours fait, une manifestation pacifique dans les locaux de la SNCF, la direction a fait appel à une société privée de gardiennage afin de les empêcher de manifester. Refusant de céder à ces hommes de main, plusieurs cheminots grévistes ont été frappés dans les locaux de la SNCF. C’est scandaleux !
L’après-midi du 3 avril, un jeune manifestant, cheminot de la gare Saint-Lazare, convaincu, déterminé, pacifique et n’ayant commis aucun acte répréhensible, a été frappé par les forces de l’ordre, alors que la manifestation massive se terminait.
Aujourd’hui, la répression continue. La police nationale s’est introduite dans une Assemblée Générale de cheminots grévistes sur les quais de la ligne D du RER pour y faire un contrôle d’identité que l’on peut qualifier de plus que musclé. Un cheminot a été embarqué dans la foulée.
Cette répression du mouvement syndical est du jamais vu ; elle touche également les étudiants et tous ceux qui refusent les régressions sociales, démontrant à quel point la direction SNCF et le gouvernement sont aux abois.
La Fédération SUD-Rail dénonce avec force cette montée en puissance de la répression qui n’a qu’un seul but, nous faire rentrer dans le rang, alors même que les grévistes se battent pour leurs conditions de travail et pour la défense du service public ferroviaire.
Ces stratégies de maintien de l'ordre peuvent aussi mener à une hausse des tensions, c’est peut-être ce que recherche le gouvernement qui vise à limiter de manière disproportionnée le droit de manifester. La Fédération SUD-Rail dénonce des pratiques qui portent atteinte aux libertés publiques ! Elle demandera des explications officielles.