Nouvelles
SOUFFRANCE AU TRAVAIL
La direction ne veut rien faire : La Preuve par 11
Le monde du travail en souffrance, réponse de la direction SNCF: une anesthésie littéraire !
Suite à la vague de suicides qui frappe les salariés de France Telecom, le thème de la « souffrance au travail » est apparu à l’avant scène de l’actualité depuis ces derniers mois. Face à ce phénomène moralement injustifiable, la ministre Lagarde a fait injonction en 2009 aux entreprises de plus de 1000 salariés (et notamment les entreprises publiques comme la SNCF) de mettre au point un plan de mesures pour prévenir les dégâts humains de cette souffrance au travail.
Inspirés par un texte européen de référence (L'accord européen sur le stress au travail de 2004) et sa transposition en France (l'accord national interprofessionnel sur le stress de 2008), la direction de la SNCF a présenté aux OS, début 2010, un texte sur le sujet destiné à devenir un texte de référence RH. Ce texte s’intitule « Démarche sur l’amélioration de la qualité de vie au travail et sur la prévention du stress ».
Après analyse de ce texte, rencontre avec G. Pepy pour en parler, et 3 tables rondes avec la direction (une quatrième est prévue en sept 2010), SUD-Rail considère que ce texte n’apporte rien aux cheminots. Celui-ci ne sert que de vitrine à la direction. Mieux, il lui permet de se dédouaner à bon compte des conséquences tragiques de sa politique managériale et de casse de l’entreprise, politique que nous subissons chaque jour, que ce soit dans les bureaux, sur les chantiers, ou dans les ateliers. C’est sur ce document qu’elle entend s’appuyer pour développer la mise en place d’une organisation pathogène, dont la seule finalité est de dégager du cash pour les futurs actionnaires des futures filiales qu’elle entend créer, en lieu et place de notre entreprise publique de service public.
Les cheminot-e-s vivent aujourd’hui la situation que les salarié-e-s de FranceTélécom connaissent depuis quelques années, et rien ne permet de penser que les mêmes causes ne sont pas, déjà, en train de provoquer les mêmes effets. Ceci n’a pas empêché le président Pépy de considérer en 2008 France-Télécom comme le modèle managérial dont il souhaitait s’inspirer dans le cadre de son projet « SNCF Destination 2012 ». Au moins ne pourra-t-il plus dire, désormais, qu’il ne
savait pas
[Lire la suite et télécharger le tract]
La direction ne veut rien faire : La Preuve par 11
Le monde du travail en souffrance, réponse de la direction SNCF: une anesthésie littéraire !
Suite à la vague de suicides qui frappe les salariés de France Telecom, le thème de la « souffrance au travail » est apparu à l’avant scène de l’actualité depuis ces derniers mois. Face à ce phénomène moralement injustifiable, la ministre Lagarde a fait injonction en 2009 aux entreprises de plus de 1000 salariés (et notamment les entreprises publiques comme la SNCF) de mettre au point un plan de mesures pour prévenir les dégâts humains de cette souffrance au travail.
Inspirés par un texte européen de référence (L'accord européen sur le stress au travail de 2004) et sa transposition en France (l'accord national interprofessionnel sur le stress de 2008), la direction de la SNCF a présenté aux OS, début 2010, un texte sur le sujet destiné à devenir un texte de référence RH. Ce texte s’intitule « Démarche sur l’amélioration de la qualité de vie au travail et sur la prévention du stress ».
Après analyse de ce texte, rencontre avec G. Pepy pour en parler, et 3 tables rondes avec la direction (une quatrième est prévue en sept 2010), SUD-Rail considère que ce texte n’apporte rien aux cheminots. Celui-ci ne sert que de vitrine à la direction. Mieux, il lui permet de se dédouaner à bon compte des conséquences tragiques de sa politique managériale et de casse de l’entreprise, politique que nous subissons chaque jour, que ce soit dans les bureaux, sur les chantiers, ou dans les ateliers. C’est sur ce document qu’elle entend s’appuyer pour développer la mise en place d’une organisation pathogène, dont la seule finalité est de dégager du cash pour les futurs actionnaires des futures filiales qu’elle entend créer, en lieu et place de notre entreprise publique de service public.
Les cheminot-e-s vivent aujourd’hui la situation que les salarié-e-s de FranceTélécom connaissent depuis quelques années, et rien ne permet de penser que les mêmes causes ne sont pas, déjà, en train de provoquer les mêmes effets. Ceci n’a pas empêché le président Pépy de considérer en 2008 France-Télécom comme le modèle managérial dont il souhaitait s’inspirer dans le cadre de son projet « SNCF Destination 2012 ». Au moins ne pourra-t-il plus dire, désormais, qu’il ne
savait pas
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