Nouvelles
Mercredi 21:
pas de négociation !
Ce que nous disions dans notre tract d’hier :
Pas besoin d’avoir des années d’expérience syndicale pour savoir qu’on est plus forts en négociant avec les grévistes derrière soi, qu’en ayant fait cesser la grève. C’est pour ça que la direction ne cesse de dire qu’il faut arrêter la grève avant la négociation. Nous, nous disons le contraire
Et voilà ! La direction avait donné ses ordres : arrêtez la grève, et on négociera le 21 avril.
Certains ont fait semblant d’y croire mais voilà, demain il n’y aura pas de négociation.
Mardi à 19 heures, la direction vient enfin, non pas de répondre à nos multiples sollicitations, mais de nous informer que durant la journée de mercredi 21, elle organise des « rencontres bilatérales » pour « finaliser l’agenda social » !
Evidemment, la direction se permet d’agir ainsi, parce que le mouvement a été affaibli ces derniers jours.
Qui acceptera cette nouvelle manœuvre de division ?
Ce que propose la direction demain, ce sont des « bilatérales ». Les réunions séparées avec chaque fédération permettent à la direction de rechercher tout ce qui peut nous diviser.
La fédération SUD-Rail propose que les deux fédérations qui ont appelé à la grève depuis le 6 avril au soir CGT et SUD-Rail aillent ensemble voir la direction.
Voir la direction, mais pour faire quoi ?
Ce que propose la direction demain, c’est « une réunion destinée à finaliser l’agenda social ».
La fédération SUD-Rail veut des négociations, sur le contenu des préavis nationaux et les revendications des grévistes,
La fédération SUD-Rail renouvelle son soutien à tous les grévistes, et tient à saluer les équipes militantes CGT et SUD-Rail qui sur le terrain se battent ensemble, dans l’intérêt des cheminot-e-s. Au plan fédéral la même unité serait bien utile !
Notre position n’a pas varié : SUD-Rail est disponible pour négocier, mais il y a trois conditions indispensables pour ne pas trahir les grévistes: - Exiger que les éventuelles discussions en Régions soient un complément à des négociations nationales qui, seules, peuvent répondre à nos revendications. - Refuser des discussions où les syndicats se présentent séparément devant la direction. - Dénoncer ce qui ne serait qu’un calendrier de réunions, sans réponse immédiate aux revendications des grévistes. |