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Lors de la réunion du 25 juin, les fédérations syndicales ont rappelé leur volonté de mesures permettant un accord salarial. Mais chaque organisation syndicale n’a pas la même notion de ce qui est nécessaire pour sauvegarder le pouvoir d’achat, voire pour l’améliorer.
La direction, reprenant le discours du MEDEF, met en avant « la crise », en oubliant ses causes et le fait que les privilégiées n’en subissent guère les conséquences, au contraire. Pour embellir le texte soumis à signature, la direction ajoute des pourcentages liés aux mesures individuelles, à l’application normale du Statut (déroulement de carrière, ancienneté, ). Mais tout ça ne changera rien à la réalité ... qui est encore une loin de répondre aux besoins des cheminots.
- Prime de travail mensuelle : majoration forfaitaire de 5 euros à compter du 1er juillet. Une somme de 30 € correspondant au rattrapage depuis le 1er janvier sera mandatée en juillet. Elle sera proratisée pour les agents à temps partiel inférieur à 80%, ainsi que pour celles et ceux parties en retraite au cours du premier semestre. Il s’agit de l’application d’une mesure décidée en 2008.
- Prime de Fin d’Année : majoration correspondant à 50% de la valeur moyenne mensuelle théorique du montant du code prime 1. Cela représente une majoration moyenne de 95 euros par agent. Il s’agit là aussi de l’application d’une mesure décidée en 2008.
- Suppression de la PR3 : les agents situées sur cette Position de Rémunération seront placées automatiquement sur la Pr 4, au 1er juillet. Le recrutement s’effectuera désormais sur la Pr 4. Quelques dizaines d’euros en plus, les centaines de cheminots concernés ne cracheront pas dessus, évidemment. Mais, tant pour le nombre de cheminots concernés que pour la hauteur des mesures, on est très, très loin du compte ! Par ailleurs, la suppression de la Pr 3 est une preuve supplémentaire de la nécessité de négocier une nouvelle grille salariale (avec bien d’autres besoins) : la direction s’y refuse, malgré les engagements pris il y a un an.
- Garantie individuelle de pouvoir d’achat : reconduction de cette mesure pour la période du 1er octobre 2008 au 31 décembre 2009. Cette disposition entérine le fait qu’à travers leur déroulement de carrière statutaire, les cheminots se paient l’absence d’augmentation générale des salaires.
- Augmentation générale : 0,3% au 1er octobre. C’est tout pour l’année 2009. Faut-il faire un commentaire ?
Le cumul de tout ça amène à un salaire d’embauche à la SNCF de 1148 euros net. C’est lamentable ! Et, pour l’ensemble des cheminots, c’est la poursuite de la perte de pouvoir d’achat.