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MARDI 17 AVRIL, Rassemblement devant le ministère:
12H00 : début de rassemblement au "métro rue du bac" dans le 7ème Arrondissement, à 200m du ministère au N°40 .
12h30 : Prise de Parole de la délégation qui va à la rencontre de la Ministre.
13h30 : Notre délégation rencontre la Ministre
14h00 : Départ du cortège des manifestants en direction de la gare Montparnasse .
Vers 16h30: dispersion au "34 rue du Commandant Mouchotte" (abords immédiats de la Gare Montparnasse) .
Pourquoi cette mobilisation? Mardi 17 avril le projet de loi du pacte ferroviaire que nous combattons depuis des semaines est proposé au vote à l'Assemblée Nationale.
Ce même jour, la fédération SUD-Rail a reçu une invitation à rencontrer la ministre des transports à 13h30, sur le thème de la modernisation sociale et la contractualisation du secteur ferroviaire.
Afin de montrer au gouvernement quel est le niveau de détermination des cheminots, SUD-Rail appelle au rassemblement devant le ministère, puis une manifestation en direction de Montparnasse qui se terminera devant le siège de Mobilités Rue du Cdt Mouchotte.
Une délégation ira à cette invitation de la ministre pour lui lire une déclaration, avant de quitter la rencontre.
Soyons nombreux à participer à ce moment important de lutte contre cette réforme du système ferroviaire.
L’intervention de Macron n’a toujours rien à voir avec les revendications des grévistes.
Il y a eu beaucoup d’agitations médiatiques ces derniers jours, autour de l’intervention de Macron qui dans une allocution très courte sur le conflit social à la SNCF a démontré sa méconnaissance du sujet et réaffirmé sa volonté de casser tout esprit de résistance.
Mensonges et chantages pourraient résumer l’intervention de M. Macron !
1- Le chef de l’état a dénoncé les conséquences de l’éclatement de l’entreprise et propose pour la réunifier de la découper en une Holding et 3 sociétés anonymes par actions.
2- M. Macron a aussi été pris en flagrant délit de mensonge en mettant en avant le statut comme responsable de tous les maux et sa suppression comme solution au désendettement de la SNCF.
3- Il a enfin réaffirmé :
- Qu’il irait jusqu’au bout de cette réforme, que ce soit sur ces sujets ou sur la suppression du décret du 11 juin 1950 « Le statut des relations collectives entre la SNCF et le personnel » annoncé par la ministre des transports. C’est la fin du statut pour tous les cheminots, qui sera remplacé par un accord d’entreprise complétant l’accord de branche… C’est un véritable mensonge qu’on sert aux cheminots pour qu’ils arrêtent le conflit !
- que la dette ne serait à regarder qu’en fonction des transformations à venir de l’entreprise, et de la productivité réalisé…. Valls avait fait le même coup en 2014 !
Les revendications portées par les grévistes depuis le 02 avril au soir, demeurent !
C’est dans la grève, dans les manifestations, les actions unitaires qu’il faut
faire entendre notre voix pour le retrait de ce projet et imposer une autre réforme ferroviaire
Pour les grévistes, les revendications n’ont pas changé !!
● Le maintien du statut des cheminots ainsi que ceux qui les remplaceront dans l’avenir
● Réunification des 3 EPIC (Etablissements publics) en un seul
● Retrait du pacte ferroviaire et ouverture de négociations au niveau de la branche pour la mise en place d’un cadre social de haut niveau pour tous les travailleurs du rail, celui des cheminots.
● Retour à une organisation de la production unifiée, en mettant fin à la gestion cloisonnée par activités.
● Reprise de sa dette par l’État, qui n’est autre qu’une dépense d’aménagement du territoire.
● Rééquilibrage entre modes de transport, avec une répartition des moyens en faveur du ferroviaire FRET et Voyageurs.
La Fédération SUD-Rail appelle à maintenir l’unité syndicale, à élargir la lutte, à participer à toutes les actions pour faire grandir le rapport de force, soutien toutes les luttes et appelle à gagner cette convergence qui nous permettra de faire plier le gouvernement !
Le 17 Avril : Nous ne les laisserons pas voter le projet de loi ferroviaire sans réaction. Pour ce faire, les syndicats SUD-Rail organiseront des rassemblements dans toutes les régions, qu’ils proposeront dans un cadre élargi répondant aux attentes de toute une nation, qui au travers du service public ferroviaire défend une liberté fondamentale, le droit d’aller et venir.
Le 19 Avril : C’est aussi cette liberté de choix que défendent les étudiants en grève dans les universités, les hospitaliers, les zadistes ou encore les salariés en lutte lorsqu’ils réclament le maintien de leurs droits comme les cheminots. C’est encore ce que nous défendrons en appelant à faire converger les luttes dans le cadre de l’appel à la grève générale interprofessionnelle le 19 avril.
Le 17 avril et 19 avril dans les rassemblements et dans les manifestations interprofessionnelles faisons entendre notre voix, unifions nos luttes et nous allons gagner !!
Macron entre mensonges et coups de com ratés !
Les déclarations du Président Macron au JT de 13h00 ce jour sont truffées d'approximations et de mensonges. En premier lieu, le Président justifie sa réforme par la nécessité et le respect de son programme. SUD-Rail fait le constat que la livraison clés en mains des services publics aux bailleurs de sa campagne n'était inscrite nulle part dans son programme. Quant à la nécessité de la réforme, rien dans la loi proposée n'est susceptible d'améliorer la qualité du service. Pire ; concernant la réorganisation et le changement de statut de l'entreprise, censés rendre plus efficace la SNCF et garantir son statut public, c'est aujourd'hui l'inverse qui est examiné au parlement avec comme projet: la création d'une holding détenant 3 Sociétés Anonymes par actions. Aucune réunification du système, donc. Idem sur le statut des cheminots, le présenter comme un frein à la compétitivité de notre entreprise relève de la mystification. Annoncer comme il l'a fait que seuls les nouveaux entrants seraient impactés est faux. La Ministre des Transports et le PDG de la SNCF ont tous deux confirmé la future abrogation du décret fixant le statut des personnels SNCF. Sur la dette, aucun engagement chiffré, aucun calendrier et des modalités techniques qui restent à définir. Donc, rien !!! ll est particulièrement méprisant de la part du Président de laisser penser que l'écrasante majorité des cheminots feraient grève pour rien en multipliant les contre-vérités. Les amendements validés ou en cours de discussion actuellement au parlement conduisent droit à la privatisation de la SNCF et à la fin du statut, quoi qu'il en dise.
Manifestons le 14 avril, aux côtés des cheminots en grève
Pour le service public Pour la défense des conventions collectives et des statuts. Les Unions Départementales CGT, FORCE OUVRIERE, FSU et SOLIDAIRES de Seine Maritime se sont réunies le 11 avril 2018.
Les travailleurs du secteur public comme ceux du secteur privé sont confrontés aux mêmes politiques rétrogrades du gouvernement Macron qui souhaite en finir avec l’ensemble des protections et des acquis obtenus de hautes luttes. En pratique, c’est la casse du code du travail et des conventions collectives dans le secteur privé et les attaques contre les statuts et les missions dans le secteur public. Les retraités, les privés d’emploi et précaires, les lycéens et les étudiants sont eux aussi touchés de plein fouet par les mesures gouvernementales. Face à ces attaques, aucun secteur ne doit rester isolé. Il faut hausser le rapport de force en restant unis et déterminés sur nos revendications. Les cheminots avec les syndicats CGT, Solidaires, CFDT, UNSA, FO, ont engagé une puissante grève nationale depuis le 3 avril contre les diktats de Macron pour casser la SNCF et leur statut.
►Ils s’opposent à l’ouverture à la concurrence, qui signifie le bradage aux appétits du privé.
►Ils défendent 9000 km de petites lignes menacées de fermetures.
►Ils défendent le fret SNCF, facteur d’écologie et de sécurité pour toute la population.
►Ils défendent leur statut et refusent l’absence de droit et la précarisation que Macron veut imposer à tous les jeunes.
Ils ont raison, leur combat est le nôtre.
Les syndicats de cheminots de Rouen et de Dieppe ont lancé un appel à manifester avec les Usagers le 14 avril en affirmant : « Nous allons devoir nous battre ensemble ». CGT, FO, Solidaires, et FSU de Seine Maritime appellent tous les salariés, jeunes et retraités à rejoindre ces rassemblements, appellent tous leurs syndicats à organiser la solidarité aux côtés des cheminots ce jour-là et les suivants.
Le 14 avril nous réaffirmerons l’ensemble de nos revendications comme l’abrogation des lois Rebsamen, El Khomri et des ordonnances Macron, la défense des statuts et des conventions collectives, l’interdiction des licenciements et des suppressions de postes, l’augmentation générale des salaires, des traitements et des pensions, la défense de notre système de retraite, le refus de la réforme ferroviaire, de celle du baccalauréat de l’accès à l’université.
Il s’agira aussi de défendre les libertés syndicales et le droit de grève au moment où les pressions s’exercent contre la grève à la SNCF.
Rouen : 10h30 cours Clémenceau.
Dieppe : 10h30 devant la gare.
Les grévistes ne veulent pas des amendements du gouvernement !
Le gouvernement veut faire croire que les amendements qu’il a déposés répondent aux revendications des cheminots en grève depuis le 3 avril.
Cela fait plusieurs semaines que le gouvernement tente une co-écriture de la future loi ferroviaire avec les organisations syndicales. La Fédération SUD-Rail a refusé tout arrangement avec le ministère ! Nous refusons de brader l’avenir des cheminots et de l’entreprise publique, et nous ne laisserons pas les patrons et leurs représentants décider à notre place.
Ce que nous portons auprès des patrons et du gouvernement, ce sont les revendications des cheminots en grève !
Le statut pour les cheminots ainsi que ceux qui les remplaceront dans l’avenir ; il doit être amélioré et étendu aux contractuels, à la manutention et à la restauration ferroviaire.
Réunification des 3 EPIC en un seul, ce qui permettra également de diminuer des coûts de transaction et d’interface.
Abandon des ordonnances supprimant le monopole public de la SNCF.
Retrait du pacte ferroviaire et ouverture de négociations au niveau de la branche pour la mise en place d’un cadre social de haut niveau pour tous les travailleurs du rail, celui des cheminots de la SNCF.
Retour à une organisation de la production unifiée, en mettant fin à la gestion cloisonnée par activités.
Reprise de sa dette par l’État, qui n’est autre qu’une dépense d’aménagement du territoire.
Rééquilibrage entre modes de transport, avec une répartition des moyens en faveur du ferroviaire Fret et Voyageurs.
La fin du statut, c’est ce que veut faire passer le ministère en annonçant l’abrogation du décret qui fonde le statut, pour un renvoi vers un accord de branche complété par un accord d’entreprise… C’est la fin des notations et de la grille d’ancienneté ; c’est la fin des mutations géographiques, des perspectives professionnelles ; c’est le recours à des licenciements par la fin des garanties disciplinaires ou en cas de refus de transfert ; c’est la fin de notre caisse de prévoyance faute de cotisants !
Les amendements du gouvernement ne répondent pas aux revendications portées par les grévistes !
Au contraire, le gouvernement est dans la tromperie totale. Il fait mine de retirer l’ordonnance concernant l’ouverture à la concurrence, mais redépose lui-même des amendements pour durcir encore plus les ordonnances !
Ces amendements poursuivent l’éclatement de l’entreprise, ne permettent pas de financer le système ferroviaire, en finissent avec le statut de l’entreprise et des cheminots, et fixent les dates d’ouverture accélérées à la concurrence et briseront tout simplement nos vies !
Les amendements du gouvernement, pour tromper les cheminots et l’opinion publique !
Transferts forcés et ouverture de négociations au niveau de la branche, pour remplacer le statut qui aura disparu.
Cet amendement ne supprime pas l’obligation de transfert des cheminots à ceux qui remporteront les appels d’offres et placera bel et bien le cheminot en situation de démissionnaire en cas de refus de transfert !
Les cheminots seraient transférés selon les critères suivants : le taux d’affectation sur le lot repris, le lieu d’affectation, le domicile et l’ancienneté dans le poste.
Il valide, par ailleurs, l’ouverture à la concurrence dès le 3 décembre 2019.
Nous ne voulons pas d’un calendrier de rencontre avec le syndicat patronal ou l’entreprise pour négocier un ersatz de statut qui ne vaudrait rien en cas de transfert ! Le statut des cheminots doit être garanti par la loi !
Constituer « un porte-monnaie » social en lieu et place du statut en cas de transfert (les facilités de circulations, une garantie de l’emploi dès lors que le cheminot accepte les transferts successifs, la rémunération calculée sur les 12 derniers mois… sans notations).
Cet amendement intègre dans la loi, la suppression du statut pour les cheminots transférés (grille, ancienneté, EVS, garanties disciplinaires, mutations, etc…).
Et la négociation d’entreprise pour ceux qui ne seront pas transférés vu qu’il n’existera plus de statut ; la direction le fait, puisqu’elle convoque les fédérations dans ce cadre en Avril. Transformer la SNCF en une société holding !
Cet amendement transforme en réalité la SNCF en Société Anonyme par actions !
Actuellement en 3 établissements publics, la SNCF deviendrait une holding, qui détiendrait les filiales SA SNCF Mobilités, SA SNCF Réseau voire SA SNCF Gares & Connexions.
Les titres incessibles n’empêcheraient pas la Holding de privatiser en partie ses filiales !
Ce n’est pas sur les bancs de l’Assemblée Nationale, avec une ultra-majorité contre les cheminots, que le conflit social se règlera !
Plusieurs milliers de cheminots étaient rassemblés devant l'assemblée nationale, à quelques heures de l'ouverture de la session parlementaire sur la contre-réforme du système ferroviaire.
Les grévistes ne veulent pas des amendements qui ouvrent à la concurrence, transfèrent les cheminots, suppriment leurs droits et brisent leur avenir!
La Fédération SUD-Rail appelle à renforcer la grève et incite les cheminots à venir nombreux dans les Assemblées Générales pour débattre des suites, alors que le 17 Avril aura lieu le 1 er vote solennel de la loi !
Les syndicats SUD-Rail, CGT, UNSA, CFDT et FO de l'agglomération rouennaise appellent les cheminots, les usagers, leurs associations ainsi que toutes celles et ceux qui sont attachés au service public, à participer à un Rassemblement unitaire:
Le samedi 14 avril 2018 A 10h30 cours Clémenceau à Rouen
Statut perdu pour les nouveaux embauchés… et remis en cause pour ceux qui restent !!!
Vendredi 7 Avril : la ministre confirme que la fin du statut n’est pas négociable et la direction confirme qu’elle va le remettre en cause pour ceux qui restent !
Alors, il convient d’amplifier le mouvement, de convaincre les cheminots qui seraient encore hésitants qu’il faut renforcer et élargir la grève, mettre le paquet pour montrer notre détermination. C’est l’ensemble des services de la SNCF qu’il faut mettre à l’arrêt !
Le gouvernement trompe les cheminots, les salariés, les étudiants, les retraités !
Aujourd’hui, il n’y a aucune avancée. Notre avenir nous appartient, ne lâchons rien !
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Le 1er ministre, comme Juppé à son époque, dit qu’il restera
ferme ; il oublie que les cheminots sont résolus à ne
pas laisser bafouer leurs droits, ni à voir leur
entreprise être démantelée !
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La direction de l’entreprise confirme à travers son plan stratégique, aujourd’hui validé par le gouvernement, sa volonté de remettre en cause :
Le déroulement de carrière tel qu’il est prévu au statut, en affirmant vouloir mettre fin au système des notations.
Le dictionnaire des métiers où les constats, examens, qui seraient supprimés pour faire place à la sélection.
La rémunération telle qu’elle est aujourd’hui encadrée, en « privilégiant » encore plus l’individualisation et le mérite !
Au-delà des cheminots, c’est donc bien le principe d’équité de traitement de l’entreprise publique qui est aujourd’hui remis en cause !
Il nous faut dès à présent renforcer et durcir notre mouvement, participer massivement aux AG, partout, faire converger nos actions avec les autres secteurs en lutte. C’est la clé de victoire !
Réunion avec la ministre des Transports, le bras de fer continue ! On ne lâche rien !
Alors qu’il est possible de réintégrer notre système ferroviaire public et de reconstruire son efficacité économique et sociale en respectant les directives européennes en vigueur, le gouvernement continue à vouloir passer en force. Après les annonces (vendredi 30 mars) d’une ouverture à la concurrence programmée dès 2019, la ministre des Transports, débordante de mépris pour les grévistes, annonce en pleine grève des cheminots et à la veille de l’examen du projet de loi au parlement, l’obsolescence du statut, renvoie à une négociation avec le patronat, le maintien des modalités de transfert des cheminots et pour accélérer la privatisation, que la SNCF devra encore supporter le poids de la dette ferroviaire.
Le gouvernement, annonce ce jour la fin programmée du statut . . .
Un même statut pour tous les travailleurs du rail, c’est la solution pour éviter l’ouverture à la concurrence et le dumping social, c’est la solution pour pérenniser le statut ! C’est ce que refuse de négocier le gouvernement !
95 % des salariés du ferroviaire sont les cheminots de la SNCF !
Le Gouvernement prétexte un principe d’équité et refuse d’aligner les 5 % de salariés qui ne sont pas au statut. Ils feront la même chose ensuite avec les agents des fonctions publiques (d’État, des collectivités territoriales et de la santé), puis supprimeront tous les accords locaux pour ramener l’ensemble des salariés au niveau du Code du Travail
Le gouvernement persiste et signe dans ces annonces :
Les nouveaux embauchés ne seront plus au statut et se verront appliquer les conditions sociales reprises au niveau de la branche.
Les cheminots transférés ne conserveront quasiment rien du statut et seront considérés comme démissionnaires s’ils refusent le transfert. (Une partie pourrait-être affectée sur volontariat, mais quoi qu’il arrive, il y aura transfert obligatoire pour les cheminots qui travaillaient sur la ligne reprise par le nouvel opérateur).
Pour les cheminots restants, la décroissance des effectifs et le double statut feront disparaître en quelques années le statut.
La Fédération SUD-Rail exige le retrait du pacte ferroviaire et l’ouverture immédiate de négociations avec comme préalable, l’application du statut des cheminots à tous les travailleurs du rail ; statut qu’il faut améliorer également.
Le gouvernement refuse de requalifier sa dette ferroviaire en dette d’État !
Depuis des années, la dette sert de prétexte pour renforcer la maltraitance sociale, le gel des salaires et réclamer aux cheminots des efforts pour rembourser une dette qui est celle de l’État et des patrons, car elle découle de leurs décisions ! Cette dette sert aussi d’épouvantail contre les conditions sociales des cheminots, qui gênent les appétits des sociétés prêtes à profiter des aides publiques, alors qu’elles n’ont jamais participé à la construction ferroviaire.
L’équation est pourtant simple, c’est à l’État d’assumer les coûts liés à l’infrastructure et non aux cheminots et aux usagers d’en financer le coût complet, alors que nulle part ailleurs, aucune infrastructure de transport ferroviaire ne s’est jamais autofinancée.
Le gouvernement, aidé par Pépy, continue pourtant à avancer dans cette impasse qui sert d’épouvantail pour supprimer le statut de l’entreprise et des cheminots, pour augmenter les péages et inciter les régions et la SNCF à augmenter les tarifs, et à abandonner une partie importante du réseau ferroviaire et supprimer des effectifs.
La Fédération SUD-Rail propose de réunifier les 3 EPIC en 1, ce qui supprimerait les coûts générés par cette organisation éclatée, estimée à 1,5 milliards d’euros par an.
Une requalification de la dette en dette d’État,
La mise en place d’une fiscalité plus juste tenant compte des modes les moins nuisants. C’est le cas en Suisse où la taxation des modes les plus nuisants permet le développement et la régénération du ferroviaire.
La Fédération SUD-Rail appelle les cheminots, les travailleurs du rail, les usagers, à s’unir pour gagner le retour à un monopole public ferroviaire permettant d’éradiquer tout dumping social. (Mise en concurrence des salariés, transfert et moins-disant social, blocage des rémunérations et des déroulements de carrière, licenciement en cas de refus, conditions de travail alignées sur ce qu’il reste du Code du Travail…)
A la SNCF, dans tous les services publics, dans toutes les branches et avec les étudiants, Refusons d’être sacrifiés sur l’autel de la rentabilité, c’est ensemble qu’il faut se battre !
Oui, la grève des cheminots est un élément central pour la convergence des luttes, pour gagner à la SNCF et sur toutes les revendications portées par les salariés, étudiants, retraités.
Non, nous ne serons pas plus forts éclatés !
C’est tous ensemble que l’on va gagner !
Si ce n'est pas SUD-Rail qui le dit, le croirez vous?
Alors que le bras-de-fer est lancé avec le gouvernement, le cabinet "DEGEST" appuie nos analyses et rétablit quelques vérités sur les mensonges au sujet des cheminots.
Ce spécialiste des questions ferroviaires et sociales, publie une contre-analyse du rapport Spinetta sur la réforme de la SNCF. Le cabinet oppose un point de vue argumenté contre la réforme, loin de l’approche qui fait du statut des cheminots et du réseau secondaire les principales sources de dérives financières, l'étude démontre que c’est plutôt le coût du capital qui pose problème.
L’endettement de SNCF Réseau a été provoqué par l’Etat, alors que le rapport Spinetta pointait du doigt les déséquilibres financiers de SNCF Réseau, l'étude impute à l’Etat la responsabilité de l’endettement. Depuis 2010, l’Etat a engagé SNCF Réseau dans un programme d’investissements dépassant les 5 milliards d’euros annuels. Cette affirmation fait référence aux travaux de modernisation du réseau et au développement de quatre lignes à grande vitesse (LGV). Au même moment, l’Etat réduit drastiquement ses subventions ce qui crée un effet ciseau et contraint SNCF Réseau à recourir massivement à l’endettement. La dette accumulée est devenue tellement importante que SNCF Réseau est obligée de s’endetter pour rembourser la dette créée par l’Etat.
LES BANQUIERS SE FROTTENT LES MAINS ! " Pour 100 € empruntés par SNCF Réseau, 59 € sont ainsi consacrés au remboursement de la dette tandis que seulement 41€ sont utilisés sur le réseau entre 2010 et 2017".
Le coût du travail expliqué par des facteurs structurels
Le rapport Spinetta faisait état d'un coût du travail élevé à la SNCF avec en ligne de mire le statut des cheminots. L'étude révèle que la hausse du coût du travail moyen s’explique notamment par l’arrivée en fin de carrière des salariés recrutés dans les années 1980 qui accèdent donc, du fait de leur expérience et de leur technicité, à des postes de qualification supérieure (Ce qui, au passage est amplifié par le recul de l'âge de départ à la retraite)
Cette évolution se justifie aussi par un changement structurel de l’entreprise ferroviaire. Dans sa course à la productivité, le déploiement de nouvelles technologies débouche sur un besoin croissant de technicité. Exemple : remplacement de plusieurs postes d'aiguillage par un seul poste à grand rayon d'action.
Les tâches d’exécution, en particulier à l’infrastructure sont progressivement sous-traitées. Le déploiement de ces nouvelles organisations a été à l'origine d'une augmentation du pourcentage de maîtrises et cadres, qui est passé de 40% en 2004 à 50% en 2014.
Pertinence des petites lignes,
Outre l'aspect du service rendu au public, ces lignes ont une importance capitale dans le maillage du territoire tout en rendant une flexibilité globale du système dans son exploitation.
Le Rail propre et sûr
Les coûts externes générés par le transport ferré sont faibles par rapport à l’automobile : coûts des accidents, de la pollution de l’air, des bruits, etc... L’Etat doit changer son mode de gestion du ferroviaire et couvrir l’ensemble des dépenses, en dotant le train de financements pérennes comme, par exemple, l’écotaxe qu'il a gentiment remis sous le tapis après avoir généreusement arrosé une multinationale.
Notre combat est juste, organisons le « tous ensemble » pour gagner !
Depuis lundi soir, les cheminots se sont très majoritairement mis en grève. C‘est donc un échec pour le gouvernement et la direction qui pensaient diviser les cheminots avec une communication mensongère. L’absence totale de train dans de nombreuses gares et les informations qui remontent indiquent que les chiffres de grévistes sont massifs. Aucun train sur certaines lignes et très peu de trains circulent sur les autres. Les cheminots ont pris leurs responsabilités et des piquets de grève unitaires se mettent en place sur tout le territoire Les assemblées générales débattent de la conduite du mouvement. Pour SUD-Rail, avec un mouvement reconductible tous services, nous allons gagner !
Le Gouvernement doit abandonner son projet de loi, tous les cheminots doivent être réintégrer dans une seule entreprise intégrée !
SUD-Rail propose que les fédérations qui appellent à la grève fassent une intervention commune lors de la prochaine rencontre avec la Ministre des transports le 5 avril.
Tous ensembles refusons ce Pacte Ferroviaire et d’une seule voix revendiquons :
La réintégration du système ferroviaire, sous un monopole d’état prenant la forme d ‘un seul EPIC.
Le retrait des ordonnances sur l’ouverture à la concurrence dès 2019, le transfert des cheminots et l’abandon du statut.
Tous ensembles exigeons :
Un même statut pour tous les travailleurs du rail celui des cheminots
La reprise de la dette et la mise en place d’un cadre législatif garantissant la pérennité et le développement du réseau.
Aujourd’hui, la grève est massive. Demain, nous devons être encore plus nombreux et nombreuses en grève !
SUD-Rail appelle à maintenir l’unité sur le terrain des grévistes, l’unité des fédérations, l’unité des assemblées générales, à faire converger les luttes (air France, Eboueurs, fonction publique, étudiants…) SUD-Rail appelle les cheminots qui ne sont pas rentré dans le mouvement à prendre la mesure du mouvement social qui commence et à s’inscrire dans la grève pour gagner !
Notre avenir est désormais entre nos mains, Le gouvernement Macron entend passer son pacte ferroviaire lors des sessions parlementaires qui se tiendront entre le 9 et le 12 avril Et accélère son calendrier pour un 1er vote solennel de la loi ferroviaire le mardi 17 Avril
- Vote solennel: à la demande du groupe LaREM, le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire fera l'objet d'un vote solennel le mardi 17 avril à 16h30, après l'allocution du Premier ministre canadien.