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RH 0077 !
Revenant sur les engagements pris en juin, la direction SNCF veut casser le RH 0077. A peine la pression de la grève disparue, la direction s’est lancée dans une vaste opération de recherche de « volontaires » parmi les agents de conduite, pour en trouver acceptant de brader les conditions de ravail de tous. Malgré une très forte campagne d’intoxication, des pressions répétées (multiplication de réunions, relance par SMS !), et le soutien de quelques organisations syndicales, la manipulation de la direction est un échec : elle n’a pas le nombre de volontaires voulu, loin s’en faut, surtout si on retire de ce nombre les centaines d’ADC de la région parisienne qui sont volontaires dans l’espoir de voir satisfaite une mutation demandée depuis des années !
L’illusoire carotte ne suffisant pas, la direction ressort le bon vieux bâton : elle demande au ministère de modifier l’article 49 du RH 0077, afin de pouvoir tout simplement faire éclater les taquets du RH 0077 en matière d’amplitude journalière, repos journalier, repos périodique, etc. Une Commission Nationale Mixte est convoquée pour cela le mardi 12 novembre.
Il y a trois semaines, en réunion interfédérale, SUD-Rail a proposé que toutes les fédérations syndicales travaillent à un mouvement national, reconductible, tous services. Nous n’avons été suivis par aucune organisation syndicale ; SUD-Rail a donc déposé une Demande de Concertation Immédiate couvrant l’ensemble du personnel de la SNCF. La CGT a accepté de lancer une DCI seulement pour les Agents De Conduite. Unitaire, SUD-Rail a dit oui.
Et si direction et gouvernement maintiennent leur projet, c’est une grève reconductible de tous les cheminots qui sera rapidement à l’ordre du jour !
Le 6 novembre, le gouvernement et la direction doivent comprendre grâce au nombre de grévistes qu’il faut abandonner le projet de casse du RH 0077 sinon :
- Le 12 novembre, nous serons nombreux, à La Défense, devant la Commission Nationale Mixte pour qu’elle n’entérine pas ce recul social !
- C’est une grève reconductible, tous services, qui sera très rapidement à l’ordre du jour!
Au nom de la « concurrence », la direction SNCF veut détériorer nos conditions de travail. Mais cette même direction de la SNCF fait partie de l’UTP, la branche patronale « transport » du MEDEF qui, avec CFTC, UNSA, CGC a signé une convention collective nationale pour les transports ferroviaires privés inférieure à l’actuelle réglementation du travail dans le ferroviaire alors qu’il aurait fallu l’aligner sur notre RH 0077 !
Et qu’on arrête de nous faire pleurer avec « la concurrence », avec « la dette de la SNCF », avec
« les efforts de productivité » : quand on trouve en deux jours des centaines de milliards d’euros
pour aider les banquiers, les actionnaires, les patrons,
c’est bien que de l’argent il y en a, il
suffit juste de savoir à quoi on l’utilise ! Qu’on nous rende une petite partie de ce qu’on nous
vole, et ça suffira pour que la SNCF puisse garantir le maintien du régime de travail actuel !
[Télécharger le tract La Grève N°1]
[Télécharger le tract La Grève N°2]
Aux voleurs !
Après des heures de réunion pour donner l’illusion qu’il y a des « négociations », la direction SNCF a fait connaitre ses propositions pour l’accord salarial 2008 :
- + 0,25% au 1er octobre 2008...transformés (deux jours après la "négociation"!) en ... +0,4 au 1er novembre.
- Soit, après les + 0,7% du 1er janvier et + 0,4% au 1er mai : 1,5% sur l’année 2008.
- Il parait qu'en passant de 0,25 à 0,4%, ça va entrainer la signature de certaines fédérations syndicales!
Oui, seulement 1,35% d’augmentation générale des salaires en 2008 ! |
- La prime de travail de l’ensemble du personnel est majorée de 12,50 euros par mois, à compter du 1er janvier 2008.
- La prime de fin d’année payée en décembre 2008 sera majorée d’une somme correspondant à 50% de la valeur moyenne mensuelle théorique du montant du code prime 1, ce qui représente une majoration moyenne de 85 euros par agent. Cette mesure sera reconduite en décembre 2009. Cette mesure sera transposée, sous une forme adaptée, au personnel contractuel qui ne touche pas de PFA.
Pour les contractuel-le-s, les mesures « rémunération » prises pour le personnel du Cadre permanent suite à la contre-réforme des retraites sont applicables dans les conditions suivantes :
- Annexe A1,A3 et B du RH 254 : la majoration de salaire pour ancienneté est portée à 3,3% (tous les 3 ans), dans la limite de 36,3%.
- Pour les annexes A1 et A3, majoration supplémentaire de 3% aux salarié-e-s ayant atteints l’âge de 55 ans et dont la dernière majoration au titre de ces dispositions datent de 5 ans ou plus. Cesdeux mesures s’appliquent à compter du 1er janvier 2009.
- Annexe C : en 2009, l’enveloppe consacrée à la révision salariale annuelle sera majorée de 0,3%.
De l’argent il y en a, au sein de la SNCF : faut savoir à quoi on l’utilise
L’achat du transporteur routier GEODIS
+ l’achat NTV pour aider à la privatisation des chemins de fer allemands
+ l’achat ITL pour aider à la privatisation des chemins de fer italiens
+ l’opération achat de taxis SNCF
= 806 millions d’euros, soit environ 5 000 euros par cheminot-e !
De l’argent il y en a, au sein de la SNCF : faut savoir qui l’utilise
Augmentation des 10 plus hautes rémunérations de l’entreprise entre 2001 et 2007 : +93,35%
De l’argent, il y en a dans le pays
Le gouvernement vient de trouver, en deux jours,
360 milliards d’euros pour les banquiers et
leurs actionnaires, et pour essayer de sauver le capitalisme en crise ! On se rappelle la campagne
haineuse contre les cheminot-e-s il y a tout juste un an, quand nous défendions notre Caisse de
Retraite et de Prévoyance, notre régime spécial de retraite, et que gouvernement, patrons SNCF,
média, et quelques autres nous expliquaient qu’il fallait renoncer à cause de quelques millions
d’euros.
Les patrons des entreprises de transport ferroviaire (SNCF, VEOLIA, ECR, VFLI, etc.) regroupés dans l’UTP (la branche transport du MEDEF) ont réussi leur coup: ils ont trouvé des fédérations syndicales pour signer avec eux une Convention Collective Nationale qui remet en cause la réglementation du travail.
Ce texte prévoit par exemple : 104 repos annuels seulement, 25 jours de congés seulement, une amplitude journalière de la journée de travail de 12 heures pouvant même passer à 13 heures avec un accord d’entreprise, une amplitude journalière du travail de nuit de 8 heures
Patrons, CFTC, UNSA, CGC ont décidé que ces taquets largement en recul sur ce qui se fait aujourd’hui dans le secteur ferroviaire, s’appliquent dès maintenant aux salarié-e-s des entreprises privées (VEOLIA, ECR, )
Les patrons de la SNCF (membres de l’UTP) n’attendaient que ça pour remettre en cause la
réglementation applicable à la SNCF, le RH 0077. Ils ont déjà demandé au ministère de réunir la Commission Nationale Mixte, pour modifier le RH 0077 !
SUD-Rail l’avait dit dès les premières réunions de négociation de la CCN : il n’y a pas à inventer une réglementation du travail pour le transport ferroviaire, il en existe déjà une, celle applicable à la SNCF.: cette réglementation est le fruit de plus d’un siècle
d’expérience, et prend en compte deux aspects extrêmement importants, la sécurité
des circulations, et la santé donc les conditions de travail des salarié-e-s
C’est cet équilibre, construit au fil des années et des luttes sociales, qui est donc remis en cause. Ca nous concerne tous : cheminot-e-s de la SNCF, de VFLI, d’ECR, de VEOLIA, etc.
La fédération des syndicats SUD-Rail appelle tous les cheminot-e-s, quel que soit leur statut, à s’unir pour lutter contre ceux qui veulent nous imposer des conditions de travail dangereuses. La sécurité de tous, la santé des salarié-e-s, sont des choses trop importantes : ne laissons pas les patrons imposer de tels reculs !
La réglementation du travail des cheminot-e-s existe, c’est le «RH0077» de la SNCF. Il faut partir de là et l’améliorer, pas le détériorer !
[Télécharger le tract]
La suppression du contrôleur dans les trains régionaux!
Depuis de nombreuses années, en Ile de France, les RER circulent sans l’accompagnement systématique d’un contrôleur. Ainsi, le conducteur représente la seule présence cheminote dans des trains circulant à toute heure et sur des distances importantes... [lire le tract commun]
A la lecture des informations qui circulent dans la presse, le collectif « non à EDVIGE » souhaite prendre acte du recul du gouvernement sur plusieurs points importants du décret « EDVIGE ». Ces reculs légitiment la mobilisation citoyenne sans précédent, entamée depuis le début du mois de juillet et qu’il convient de poursuivre.
En effet, de nombreuses inquiétudes demeurent : ... [lire la suite du communiqué]
Le ministère de l’économie et la Direction de la poste ont confirmé leur volonté de privatiser La Poste en la transformant en Société Anonyme. Contrairement à ce qu’affirment gouvernement et direction de la Poste, postiers et usagers n’ont rien à y gagner, mais au contraire beaucoup à y perdre !
Que signifie cette transformation de La poste en Société Anonyme ?
- La notion de service public, déjà bien écornée disparaîtrait totalement : chantage aux objectifs pour les salariés, fermetures massives des bureaux de poste jugés non rentables, horaires d’ouvertures réduits, suppression des « services » aux usagers au profit de « produits commerciaux rentables».
- La Poste perdrait son statut d’entreprise publique : il suffit de regarder autour de soi pour constater les dégâts des privatisations des opérateurs publics (eau, gaz, téléphone, etc.). L’usager que nous sommes tous ne manquerait pas de subir rapidement des hausses importantes de tarifs.
- La rémunération des actionnaires et la rentabilité à tout prix deviendraient les priorités : cela se ferait sur le dos des salariés en réorganisant, supprimant des emplois, en aggravant les conditions de travail, en abaissant les conditions sociales et sur celui des usagers qui deviendraient définitivement des clients avec tout ce que cela comporte comme manque de considération de la part d’une entreprise.
A l’heure où le Président de la SNCF ne cesse de vouloir rassurer sur l’éventualité d’une privatisation future de la SNCF et de ses activités, ce projet de privatisation de La Poste nous rend encore moins dupes et nécessite notre ntervention. En effet, de nombreuses similitudes apparaissent entre la politique de séparation des activités menées à marche forcée par la direction de la SNCF et ce qui s’est passé il y a quelques années aux PTT avec la séparation de La Poste et de France Télécom. Le motif invoqué par la direction de La Poste pour ouvrir le capital est de trouver des liquidités pour assurer ses investissements.
Cheminots(es), nous sommes confrontés à la même politique : une privatisation rampante, toujours moins de service public (fermeture de gares, suppressions d’effectif, précarité de l’emploi, pressions managériales), citoyens usagers des services publics, nous sommes tous concernés par ce qui se déroule à La Poste.
Comme le service public SNCF, le service public postal a une histoire, des valeurs qui structurent et solidarisent notre société. Comme la SNCF, il appartient à tous les citoyens. Nous devons toutes et tous peser pour l’organisation d’un véritable débat public sur l’avenir de La Poste.
La Poste doit demeurer un service public de qualité et de proximité accessible à tous quels que soient leur situation géographique et leurs moyens. A cet effet, les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, FO, SUD-Rail, affirment leur totale opposition à la privatisation de La Poste.
de La Poste et à soutenir la grève unitaire des postiers, y compris par la participation à la
En tant que salariés d’une entreprise publique et citoyens, nous sommes doublement concernés. Nous devons agir pour gagner l’organisation d’un débat public et d’un référendum dans lequel chaque citoyen et citoyenne doit pouvoir décider de l’avenir du service public postal.
Mobilisons-nous pour sauvegarder et développer nos services publics !
[lire le tract SOLIDAIRES] [lire le tract SUD-PTT]
Voici le programme que la direction et RFF ambitionne de mettre en œuvre, étalé sur 25 à 30 ans.
Ce programme s’appelle la CCR (Commande Centralisé du Réseau). Tout ne va pas se faire d’un coup.
La SNCF va d’abord fusionner des postes d’aiguillages puis les regrouper petit à petit dans une grande salle CCR au nombre de 17 répartie sur les 23 régions. Ce programme va engendrer forcément des gains de productivité estimés à ce jour à la suppression de 5000 agents et coûtera environs 5,8 milliards d’euros. La direction a entamé une série de groupes de travail sur le sujet avec les organisations syndicales, le premier a eu lieu le 20 mai dernier.
OÙ EN SOMMES NOUS ?
Ce programme va regrouper 1 400 postes d’aiguillages de voies principales commandant 15 000 km de lignes SNCF. Dans ces CCR sera intégré la régulation qui gèrera les 29 000 km de voies SNCF. Les postes seront télécommandés et pour les anciens ils seront modernisés et reconstruits sous une interface unique « mistral ». Ces salles CCR seront toutes construites de la même manière à savoir :
● Une salle exploitation de 400 à 600 m carré regroupant
● Au premier rang les agents circulation (1 par secteur circulation) disparition des aiguilleurs
● Au deuxième rang un gestionnaire de circulation et des mouvements dénommé CCLR (chef
circulation de ligne et de régulation) qui s’occupera en moyenne de 4 à 5 secteurs circulation cela pourra aller jusqu’à 7 ou 8 selon les endroits.
● Au troisième rang un DOC (dirigeant opérationnel circulation) en fait un super chef régulateur.
Tout ce petit monde sera supervisé au niveau du CNO par des coordinateurs d’axe qui passeront de quatre, aujourd’hui à sept, demain.
● Une salle des EF de 100 m carré environ permettant aux autres entreprises ferroviaires (fret ou
voyageur) d’être présent dans les CCR afin de suivre leurs trafics. Comme aujourd’hui Veolia et ECR sont présentes au CNO.
Les régions ont reçu les critères techniques à respecter pour l’installation du bâtiment CCR (3 à 400 m carré) la migration des COGC vers les CCR se fera progressivement dès la création d’un noyau de secteurs circulation. Les premiers bâtiments CCR qui vont sortir de terre sont ceux de Lyon, Dijon et Bordeaux.
DES ETUDES NECESSAIRES
Un tel programme soulève forcément un grand nombre de questions et de réponses à apporter dans tous les domaines (RH, postes de travail, outils, techniques etc..) c’est pourquoi la direction à lancé plusieurs études dans ces domaines, toutes ces études seront traitées dans les groupes de travail.
L’analyse des facteurs humains dégroupés en deux phases l’une aboutissant en octobre 2008 et l’autre en octobre 2009.
Elle va permettre d’analyser la capacité des opérateurs à travailler dans les CCR, interfaces entre les
opérateurs, intégration des outils dans les postes de travail, l’aménagement des salles, le volume des communications et la traçabilité des échanges
La gestion des ressources Humaines (septembre 2008)
Etat des lieux, pistes d’évolution en terme de métiers, bassins d’emploi, reconversion, critères de
recrutements futurs, déroulement de carrière, gestion prévisionnelle des emploi suivant le déploiement.
La surveillance des trains en marche (août 2008)
L’absence de personnel infra au sol pose le problème de la réalisation des opérations de guet préconisé
par la STEM. Cette étude devrait permettre d’aboutir une évolution règlementaire ou une solution
technique.
La gestion des incidents (juillet 2008)
Qui doit assurer la mission de chef d’incident local (CIL) sera-t-il dédié ou Infra EX ou V ou mix de ces
solutions ?
Le départ des trains hors voie unique (octobre 2008)
Avec la CCR, l’accès à l’infrastructure se fera sur un nouveau mode qu’aujourd’hui (autorisation de
départ) on s’achemine vers l’ouverture du signal constituerai l’autorisation de départ.
L’information des voyageurs (décembre 2008)
Des principes à clarifier dans la perspectives de l’arrivée de nouvelles EF dans le cadre de l’ouverture de la concurrence dans le transport de voyageur, l’éloignement des postes et directives européennes, la répartition des rôles GID/EF, le contenu des messages vers les voyageurs et les annonces de sécurité (quoi, où, par qui ?)
Les outils d’exploitation (de janvier 2008 à octobre 2009)
Module de gestion de la programmation des travaux (S9 et S11)
Module train prêt au départ
Module évolutions et manœuvres
Reconfiguration des secteurs circulation
Information circulation aux autres acteurs de l’information (info voyageur, sonoristes, PIVIF..)
L’adaptation des processus d’exploitation (de juin 2008 à octobre 2009)
Réfléchir sur les zones de gare (VUT..) les catégories A, la maintenance et travaux, l’agent E et le
graissage des aiguilles.
Les nouvelles interfaces GID/EF (août 2008)
Entre les escales en gare et chantier fret et CCR, entre les entités chargés du suivi, de l’organisation du plan de transport et les CCR.
Pour SUD Rail, le programme de CCR bien qu’amenant une uniformisation des postes de travail va quand même supprimer 5000 agents, nous seront plus que 2000 agents de la filière transport mouvement pour assurer 90 % du trafic. Nous seront donc vigilants sur les aspects facteurs humains et ressources humaines sur la pénibilité du travail sur écran l’ergonomie des postes de
travail, les conditions de travail, le stress, des effectifs du fait de l’augmentation des circulations (nouvelles EF) et la gestion des aléas sur des étendues importantes.
SUD Rail vous tiendra informé des décisions prises au fur et à mesure des groupes de travail. Le prochain devrait avoir lieu en octobre 2008 sur l’ergonomie, le travail sur écran, gestion prévisionnelle des emplois, gestion de carrière et qualification des postes.
Grace à son décret n° 2008-632 du 27 juin 2008 portant sur la création du fichier dénommé «EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale)» le ministre de l'intérieur est autorisé à mettre en œuvre un traitement automatisé des fichiers de données à caractère personnel ayant pour finalités, en vue d'informer le Gouvernement et les représentants de l'Etat dans les départements et collectivités de centraliser et d'analyser les informations relatives aux personnes physiques ou morales ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif, aux individus, groupes, organisations et personnes morales qui, en raison de leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à l'ordre public ; de permettre aux services de police d'exécuter les enquêtes administratives qui leur sont confiées en vertu des lois et règlements, pour déterminer si le comportement des personnes physiques ou morales intéressées est compatible avec l'exercice des fonctions ou des missions envisagées... [en savoir plus sur ce décret]
Rejoignez l'appel public à signatures pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE qui marque un nouveau cap dans la volonté du gouvernement à porter atteinte aux libertés individuelles de certaines personnes succeptibles de déranger. Une tentative d'intimidation sans aucun débat public. [signer l'appel]
La direction SNCF lance les grandes manœuvres appelées «négociation d’une nouvelle grille des salaires». Les discussions vont démarrer en cette rentrée 2008, avec comme objectif d’aboutir en 2010. Pour donner l’illusion de longues et fructueuses négociations, la direction a besoin que tout se passe bien durant plusieurs mois : elle tait ses intentions réelles et ne présente la refonte de la grille que comme un ajustement quasi-technique due à l’allongement de la durée d’activités (contre-réforme des retraites oblige !).
Nous savons que l’orientation politique est ailleurs : détruire le maximum de garanties collectives, éliminer le peu d’automaticité du déroulement de carrière qui existe, systématiser l’individualisation de la rémunération et sa dépendance des résultats de l’entreprise. La fédération SUD-Rail ne taira pas ses revendications, mettra en avant les désaccords avec la conception patronale, informera les cheminot-e-s tout au long des discussions avec un bulletin spécifique.