Nouvelles
Guillaume pépy en visite à Rouen le mardi 07 avril.
A cette occasion, il recevra les représentants des organisations syndicales représentatives régionalement, à savoir: CGT, SUD-Rail, UNSA, FO.
« c’est la crise »,
« il faut aider la SNCF »,
« on ne peut augmenter vos salaires »,
Mais, pas pour tout le monde :
Evolution de la rémunération des
principaux dirigeants de la SNCF
+33% en un an !
(source : les comptes 2008 du Groupe SNCF)
Ce sont ces mêmes (la douzaine de membres du Comité de
Direction SNCF) qui ont décidé qu’en 2008, l’augmentation
pour l’ensemble des cheminot-e-s serait seulement de 1,5%
Pour SUD-Rail, ces dirigeants, si soucieux
de la productivité des cheminot-e-s, doivent
reverser ce qui est au-dessus de +1,5% !
Voilà un million d’euros de trouvé,
pour Fret SNCF par exemple !
progression SUD-Rail
SUD-Rail progresse de 2,7 et obtient 17,67%
Toujours très objective, la direction en conclut auprès des journalistes que «SUD-Rail marque le pas». Et bien, nous voulons bien marquer le pas en progressant de près de 3% à chaque élection !
SUD-Rail progresse dans les trois collèges :
- Exécution + 4,1%
- Maîtrise + 3%
- Cadres + 1%
Les équipes SUD-Rail sont majoritaires dans de très nombreux établissements. Un exemple : les
agents de conduite de Paris Saint Lazare où SUD-Rail progresse de 27% et recueille 53% des voix !
La CGT (39,31 %) continue de baisser : - 3,9 en 2006, - 0,8% en 2009.
L’UNSA (18,06%) gagne 3,58, mais absorbe les voix de la CFTC avec qui elle faisait listes
communes dans plusieurs Comités d’Etablissement.
La CFTC perd d’ailleurs 2,78, n’obtenant que 5,36%.
L’alliance CFDT FGAAC (11,59%), tant sponsorisée par la direction, perd des voix : - 3,04.
L’alliance FO CGC n’obtient que 8,02%.
Quatre organisations syndicales (FGAAC, FO, CFTC, CGC) ne sont plus représentatives
nationalement à la SNCF. C’est la conséquence de la position commune CGT/CFDT/MEDEF
d’avril 2008, reprise dans la loi d’août 2008.
SUD-Rail réaffirme que, si la recherche de l’unité syndicale est une question importante, elle ne
saurait se régler par une loi qui limite les droits de certaines organisations syndicales.
La fédération SUD-Rail constate que les organisations qui se revendiquent du syndicalisme de lutte
sont toujours prédominantes. Nous parlons là, des syndicats SUD-Rail bien entendu, mais aussi de
nombreuses autres équipes syndicales, qui refusent les compromissions, privilégient la démocratie, et n’ont d’autre but que de défendre les intérêts collectifs des salarié-e-s.
A chacun-e de renforcer le syndicalisme, pour être plus fort-e-s ensemble ! C’est indispensable, pour
l’avenir du service public, pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail et construire aussi le
mouvement interprofessionnel qui doit imposer une autre répartition des richesses !
LA REECRITURE DU REGLEMENT DE PREVOYANCE SE FERA A DROIT CONSTANT POUR LES CHEMINOTS
Declaration de Mr GUILLEMINE représentant du ministère des affaires sociales lors d’une réunion de la caisse de prévoyance le 3 mars.
Le décret faisant suite à la decision du conseil d’état ne comportera donc aucune perte de droit pour les cheminot-e-s, ni de baisse des remboursements.
Cette déclaration apporte un démenti formel à ceux qui orchestrent une basse manoeuvre électoraliste d’affolement en affirmant que le recours de SUD-Rail devant le conseil d’état pour contester l’externalisation de la CPR allait remettre en cause les acquis des cheminot-e-s et entraîner la baisse ou la suppression de remboursements
Oui nous avons eu raison de contester l’externalisation de notre Caisse de Prévoyance et Retraite hors de la SNCF.
Le 26 mars pour défendre mes droits, je vote SUD-Rail
« légiférer dans l’urgence serait une erreur »
C’est la conclusion du rapport déposé par le député Kossowski qui rejoint ainsi ce que la fédération SUD-Rail affirme depuis des semaines !
La remise de ce rapport va-t-elle clore la séquence anti-grève relancée depuis janvier ?
Dans la situation sociale que nous connaissons aujourd’hui, avec notamment la perspective de la très forte action interprofessionnelle du 19 mars, il n’aurait pas été judicieux d’annoncer une remise en cause du droit de grève
Pour les usagers des transports collectifs, l’urgence est d’améliorer les conditions de transport au quotidien ; pour cela, il faut des moyens pour le service public !
Le rapport confirme que :
« les grèves ne sont pas, et de loin, la cause première des perturbations de trafic ».
Quant aux suggestions du rapport, quelques commentaires sur les premières :
- La création d’un observatoire des relations sociales dans les transports terrestres n’aura aucun effet, ni sur les conditions de transport des usagers, ni sur les relationssociales dans les entreprises.
- L’accentuation du rôle des CHSCT est une très bonne chose, mais il serait déjà bienque les patrons cessent de s’opposer à l’exercice de leurs prérogatives actuelles.
- Le renforcement du dialogue avec les usagers implique de ne plus exclure certainesassociations et de reconnaître toutes les organisations syndicales interprofessionnelles.
Le 13 octobre 2003, un voyageur de 70 ans monte dans un train RER à la gare de Chelles au moment où les portes se referment. Il est traîné sur 380 mètres, coincé dans les portes du train, avant d'être projeté sur le ballast. Il décède 9 jours plus tard.
Le tribunal de Meaux a rendu aujourd’hui un verdict très attendu par tous les agents de conduite.
1. Le conducteur, Pascal L est relaxé : le tribunal a reconnu sa compétence et sa parfaite application des prescriptions réglementaires.
2. La SNCF est condamnée : le tribunal ne s’est pas trompé de responsable, la SNCF devra verser de lourdes indemnités à la famille de la victime.
Ce type d’accident au démarrage d’un train alors qu’un voyageur est coincé par une porte n’est pas rare, ce qui est moins fréquent c’est qu’il soit mortel et qu’il donne lieu à des poursuites.
La fédération SUD-Rail a soutenu sans faille le conducteur inculpé et avait prévenu la direction que s’il devait être condamné, il pourrait y avoir des réactions de solidarité.
Maintenant, c’est vers l’avenir qu’il faut se tourner pour qu’il n’y ait plus d’autre victime !
La fédération SUD-Rail est à l’initiative sur ce dossier (Equipement Agent Seul) depuis des mois.
La SNCF doit maintenant entendre nos revendications sur :
- les modifications de procédures réglementaires,
- les règles d’équipement en personnel des trains et des gares,
- les évolutions techniques des matériels,
- l’amélioration de la maintenance,
Hausse des prix pour 2008 : 2,8% selon L’INSEE. Augmentation générale pour les cheminots : 1,5%
C’est 1,3 % de pouvoir d’achat qu’auront perdu les cheminot-e-s sur l’ensemble de l’année 2008.
Un cheminot qualif C se voit donc ponctionner de plus de 300€ sur son travail de l’année et cela se répercutera les années suivantes si aucune mesure de rattrapage n’est prise.
Et pourtant, L’indice INSEE est très loin de refléter la réalité de la hausse du coût de la vie et notamment l’explosion du prix des loyers, du carburant et des produits de première nécessité.
Depuis plus de trois semaines, les travailleurs de Guadeloupe sont en grève générale unitaire et illimitée. Depuis, la grève générale s’étend à la Martinique, à la Guyane et à la Réunion. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements et le chômage, pour leur dignité.
Leur combat est le nôtre, il est exemplaire.
Après le succès des grandes mobilisations du 29 janvier et avant celle du 19 mars, nous devons apporter toute notre solidarité aux Guadeloupéens, Martiniquais ; Guyanais et Réunionnais qui proclament avec la même force que ce n'est pas au peuple de payer la crise !
Le combat des salariés de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion est le nôtre.
Un syndicaliste est déjà tombé sur un barrage. Le gouvernement joue le pourrissement et l'affrontement. La seule solution à la crise, c'est la satisfaction des revendications.
Tous ensemble, Solidarité !
La SNCF fait un usage abusif de la justice. Le tribunal de Marseille a aujourd’hui reconnu le droit des salariés.
Le tribunal de Marseille ne dit là pas autre chose que ce que la fédération SUD-Rail dit depuis des semaines. Ce faisant le tribunal de Marseille met en évidence l’exploitation politicienne faite par quelques députés en mal de notoriété.
Nous ne demanderons pas la condamnation de la SNCF pour usage abusif de la justice, nous lui demanderons juste de répondre aux revendications légitimes des cheminots en grève.
Pour la fédération SUD-Rail, le dialogue social ne se fait pas devant les tribunaux. La direction doit reconnaitre les causes profondes qui amènent des agents à se mettre en grève, cela demande peut être plus de courage que de saisir un tribunal.
L’écoute et le dialogue sont les seules voies qui permettent d’élaborer les réponses nécessaires pour une reprise du travail, pour une amélioration du service public au quotidien sans dégradation des conditions de travail des agents qui rendent ce service. La Fédération SUD-Rail continue de suivre de très près ce dossier et continuera d’apporter tout son soutien aux salariés en lutte.