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le 9 octobre : en grève et en manifestation
discutons ensemble pour tracer collectivement des
perspectives de luttes !
Le 9 octobre pour un autre avenir !
Depuis l’année dernière, le gouvernement au service des plus riches, détricote peu à peu l’ensemble des droits sociaux collectifs, il :
- favorise les patrons d’entreprises et les actionnaires,
- casse la sécurité sociale,
- organise la refonte et la minoration des aides sociales,
- tente de supprimer la fonction publique et les services publics.
Tout cela en faisant croire que ce qui est bon pour les patrons serait bon pour les salarié-es et la population, et que pour travailler il suffit de traverser la rue ! En réalité, cette politique brise les solidarités, laisse une partie croissante de la population dans la précarité, tout en continuant d’accompagner la fuite en avant qui détruit notre environnement et renforce les catastrophes climatiques.
De la poudre aux yeux
Tandis qu’une nouvelle loi (PACTE) qui contient privatisations et droits supplémentaires pour les entreprises (et évidemment pas pour les salarié.e.s) se profile, le gouvernement veut nous faire croire qu’il lutte contre la misère par un plan pauvreté. Le « plan misère », comme on devrait en réalité l'appeler, c’est : 2 milliards € par an pendant 4 ans pour 8 millions de personnes considérées comme pauvres en France, quand la disparition de l’impôt sur la fortune fait économiser 3 milliards par an aux 300 000 plus riches…
Et pour le plan santé : quasiment rien pour l’hôpital public ou pour les infirmier-e-s, la majorité va à la médecine libérale, dans la logique de la marchandisation de l’accès aux soins.
Augmentation du pouvoir d'achat ?
On nous parle d'augmentation du pouvoir d’achat par la suppression de la taxe d’habitation, ou la défiscalisation des heures supps. Mais cette manière de « donner » du pouvoir d'achat sans augmenter les salaires, les revenus et les pensions a des conséquences :
- supprimer la taxe d’habitation ce sera moins de moyens pour les services publics au niveau local, alors qu’ils bénéficient à tous et toutes,
- les heures supplémentaires bénéficient à ceux qui peuvent en faire (pas dans tous les secteurs et pas les femmes avec leur double journée !).
Et gare à ceux et celles au chômage ! La réforme de l'assurance chômage s'annonce comme une volonté de fliquer et de culpabiliser les personnes sans emplois, légitimant une baisse des droits. La mise en place d'un revenu « universel » d'activité, sera conditionné par l’acceptation de n'importe quel travail pour les personnes en difficulté !
Et pourtant les richesses existent
D’autres politiques sont possibles et peuvent être financées ! Les profits des grandes entreprises bénéficient toujours plus aux actionnaires (56 milliards distribués, +12 % en 2016) la fraude fiscale des plus riches et des grands groupes augmente (actuellement 80 à 100 milliards d’euros par an). Mais le gouvernement préfère baisser les APL, faire stagner ou reculer les minimas sociaux, les salaires des fonctionnaires et les retraites... bref, taper encore et toujours sur les mêmes.
Pour Solidaires réduire la pauvreté, c’est :
- Augmenter les salaires et partager le travail pour que toutes et tous y aient accès
- Un SMIC à 1700 euros net et la hausse immédiate de tous les salaires de 400 euros mensuel
- L'augmentation des minimas sociaux et des pensions !
- Développer les services publics, l’hôpital public, l’éducation, la culture...
le 9 octobre : en grève et en manifestation
discutons ensemble pour tracer collectivement des
perspectives de luttes !
SNCF ; DES BÉNÉFICES RECORDS...UN BILAN SOCIAL DÉSASTREUX !!!
Le 27 février 2017, le Président PEPY annonçait crânement un bénéfice record de 1,3 milliard d’Euros pour l’année 2017 dû au fameux « rebond du train », mais coté social, ce rebond se traduit par une profonde dégradation du bilan social pour 2017 présenté demain en Comité Central du Groupe Public Ferroviaire... il est socialement catastrophique !!!
Démissions : + 24,3 %
Ruptures conventionnelles : + 37,8 %
Licenciements : + 46%, essentiellement des radiations des cadres.
Embauches d’agents de moins de 25 ans : - 15,7 %
Départs au cours de la période d’essai : + 44%
Rémunération mensuelle brute : - 0,3 % (de 2015 à 2017 avec une inflation de +1% dans la même période)
Leurs profits, nos souffrances au travail !!!
Au final, c’est donc un plan social d’envergure avec moins 2500 emplois rien que sur l’année 2017 ; moins 5000 sur les deux dernières années. À l’heure où, la négociation sur la Convention Collective Nationale de branche se poursuit avec une volonté affichée de Guillaume PEPY et des autres patrons du ferroviaire de construire une CCN « attractive et de haut niveau », SUD-Rail dénonce la course aux profits sur le dos des cheminots-es avec des compressions d’effectifs systémiques liées à des dégradations de leurs conditions de travail et de rémunération.
SNCF en 2017, c’est produire plus en gagnant moins, avec moins de personnels !!!
En 2018, c’est accélérer la destruction du service public ferroviaire et précariser toujours plus les travailleurs du rail !!!
SUD-Rail appelle à poursuivre la lutte !
Pacte ferroviaire, Si la CFDT et l’UNSA, un pied dedans, un pied dehors dans ce conflit, appellent à arrêter la grève, pour la Fédération SUD- Rail, nous ne validerons pas des reculs sociaux !
La fin du statut en 2020 !
La concurrence et le transfert obligatoire !
La filialisation du Fret !
La transformation de SNCF en Sociétés Anonymes !
La fin des accords locaux !
Le 28 juin, la bataille du rail doit s’étendre partout !
Les cheminot-e-s poursuivent leur lutte légitime par une grève dont la durée est remarquable !
Face à nous, le pouvoir reste droit dans ses bottes, fait adopter la loi et refuse de négocier. L’Union syndicale Solidaires appelle tous les secteurs à se mobiliser pour faire de la journée du 28 juin partout, une journée de soutien aux cheminot-e-s dans leur lutte contre la privatisation et pour la préservation du statut.
Cette convergence avec les étudiant-e-s, la fonction publique, les aériens, les routiers, les secteurs en lutte, les mouvements d’opposition à la politique de Macron refusée depuis le 3 avril par la CFDT et l’UNSA, ne peut plus être un frein pour la CGT ; la fin des modalités en 2 sur 5 permettra également de coordonner les luttes !
Le 28 juin, on lutte tous ensemble et partout pour un véritable service public des transports sur tous les territoires, pour toutes et tous !
Faisons abroger la loi ferroviaire
qui va bénéficier aux patrons sur le dos des cheminot-e-s et des usagers, qui détruira les acquis sociaux de tous les salarié-e-s !
Tous les salariés sont concernés par cette casse du service public ferroviaire, et cette volonté de livrer au privé tous les services publics. Après la Poste, EDF – GDF, ce sont les transports qui ouvrent le grand chantier de Macron qui veut livrer l’argent public aux appétits financiers.
Les cheminot-e-s doivent rapidement obtenir le soutien actif de tous ceux qui refusent d’être exploités, ignorés, persécutés, volés, car une fois le statut des cheminot-e-s détruit, le pouvoir s’attaquera à celui des fonctionnaires et continuera à détruire tous les acquis sociaux qui présentent des obstacles à la libéralisation totale, Thatchérienne, et désormais Macronienne du marché du travail.
A la SNCF, les cheminot-e-s restent déterminés ; SUD-Rail appelle à une unité syndicale de lutte dans tous les secteurs. Désormais, c’est aux grévistes de définir les formes de leur lutte, et aux organisations syndicales de négocier une autre réforme ferroviaire qui n’en finit pas avec l’entreprise publique et le statut de ses salarié-e-s.
Un même statut pour tous les travailleurs du rail, c’est ça la modernisation
du secteur. C’est ce qui permettra de pérenniser un système ferroviaire
public, sûr, économiquement, écologiquement et socialement durable !
UNSA et CFDT arrêtent…
Les cheminots veulent l’unité SUD-Rail et CGT !
SUD-Rail appelle à la résistance et à l’unité partout !
Les 6 et 7 juillet, la CGT rejoint SUD-Rail pour bloquer la circulation des trains ; un jour où le gouvernement devra rendre des comptes.
Dès le lendemain, nous appellerons à renforcer la mobilisation le 11 juillet, où la direction SNCF entend faire l’annonce de 3000 suppressions d’emplois avant une filialisation du Fret.
Après, on continue, on décide dans les AG !
SOTTEVILLE: La grève dans la grève.
Le conflit des conducteurs TA de Sotteville arrive a plus de 11 jour. La direction a attendu 10 jours avant de les recevoir (elle n’a d’ailleurs pas voulu le faire dans le cadre du préavis). Tout ça pour une rencontre stérile, couronnée de provocations sans limites. La direction a fait venir un non gréviste du Bourget pour les remplacer, elle s’est permise d’organiser un blind-test festif a côté de leur piquet, et enfin a fait de nouvelles propositions bien pires que les précédentes...
Au-delà des problèmes de roulement elle s’apprête à lancer une procédure pour détruire des accords locaux dont les conséquences financières sont évaluées à une perte de 200 € par mois et par agent. La direction cherche à rendre la vie impossible au agents afin qu’ils craquent et quittent leur poste.
SUD-Rail condamne ces méthodes inadmissibles et apporte tout son soutien aux grévistes.
Le tribunal de Bobigny a donné raison aux cheminots.
Les cheminots, engagés dans un combat judiciaire avec la SNCF, concernant le décompte des jours de grève, viennent de se voir conforter, ce 21 juin, par le tribunal de grande instance de Bobigny. Les juges ont estimé qu'il ne s'agissait pas d'un seul et même mouvement social mais de plusieurs petits mouvements successifs. En conséquence, la direction a eu tort de décider de faire payer comme jour de grève les repos inclus dans la période.
Rappelons la situation souhaitée par l'entreprise où, par exemple, un salarié qui aurait fait grève les 3-4 avril, le 8 avril, et les 13 et 14 avril, et qui était en repos le 9 avril, se voyait retenir six jours sur sa fiche de paie au lieu de cinq ! le repos du 9 avril comptant comme un jour de grève.
La direction a immédiatement annoncé dans un communiqué qu'elle fera appel de cette décision.
Cet appel n'étant pas suspensif, la SNCF devra appliquer la décision du TGI et rendre les sommes volées aux cheminots en grève.
La DGT sur les rails de la SNCF : I'inspection du travail bloquée au passage à niveau.
Le DGT réaffirme ses deux principes idéologiques de base: il favorise le patronat et veut corseter l’inspection du travail. Cette fois ci c’est au sujet du conflit social à la SNCF et des retenues sur salaire.
La direction de la SNCF considère que les différents préavis de grèves déposés par les organisations syndicales de l’entreprise s’intègrent dans un seul et même mouvement social. Ainsi, elle estime que les jours de repos entre deux préavis doivent être décomptés. Les organisations syndicales ne sont pas d’accord avec cette analyse et saisissent différents collègues de l’inspection du travail afin de recueillir leur analyse juridique au mois de mars.
Petit rappel des suites de l’histoire :
Le 30 mars Monsieur Laurent VILBOEUF, n°2 de la DGT écrit aux agents ce message : " Des questions sur les modalités de retenues sur salaire prévues par la SNCF à l’occasion de la grève qui va débuter le 3 avril sont susceptibles de parvenir dans les services dans les jours à venir (Directions, unités de contrôle, services de renseignement notamment…).Eu égard à la nature de ces questions concernant l’ensemble du personnel de l’entreprise et afin d’éviter des prises de position différentes suivant le service saisi, nous vous demandons de bien vouloir centraliser personnellement les questions qui vont parvenir à la Direccte auprès de la DGT (dgt.sat et mon adresse mail) […] "
Dans un premier temps on pourrait éventuellement se dire : « pourquoi pas ? ». Une analyse juridique de la DGT avec à la clef une proposition de réponse commune sur un sujet d’envergure nationale est envisageable.
" […] afin que la DGT puisse, en lien avec le ministère des transports, arrêter une position commune."
Euh…La position de la DGT ne viendra pas d’une analyse juridique dans son coin mais d’une position arrêtée avec le ministère qui met en œuvre la réforme à l’origine de la grève ?! Cela pose déjà question sur les résultats à venir… Quelle sera la position du ministère des transports sur les retraits sur salaire réalisés par la SNCF ?
Ah, mais non, pas d’inquiétude : la position ne viendra jamais. La DGT reste silencieuse pendant plus d’un mois.
Le 25 avril 2018, sortant de son silence, Monsieur Vilboeuf précise toujours par mail intitulé « conduite à tenir »( !): « Actuellement, il semblerait que les services de l’inspection du travail dans vos DIRECCTE soient sollicités sur cette question et appelés à se saisir de celle-ci sur la base, entre autres du courrier de l’UD13, en vue d’une intervention. Néanmoins, eu égard aux procédures d’urgence qui pourraient être introduites, d’une décision du juge qui pourrait être rapide sur cette question et de la nécessaire concertation entre le ministère du travail et du ministère chargé des transports afin d’arrêter une position commune, vous voudrez bien informer vos services de l’évolution de la situation sur ce dossier, rappeler la compétence du juge judiciaire en la matière et appeler à réserver leur réponse au vu de ces éléments et d’en informer leurs interlocuteurs. ».
La DGT demande donc à ses agents…de ne pas répondre aux demandes sociales ! Cette injonction de ne rien faire est absolument contraire à la convention 81 de l’OIT et notamment son article 3 qui impose à l’inspection du travail « de fournir des informations et des conseils techniques aux employeurs et aux travailleurs sur les moyens les plus efficaces d'observer les dispositions légales ». En outre elle a un rôle de conseil lors de conflits collectifs, rôle reconnu par la loi (article R8112-2 du code du travail).
La nouvelle excuse de la DGT pour ne pas donner de réponse juridique et pour interdire à ses agents de répondre à la demande des organisations syndicales consiste à dire « une décision rapide du juge arrive ».
Nous somme mi-juin, une réponse n’est pas attendue avant le 21 juin 2018 et sera selon toute vraisemblance sujette à appel. Il n’y a aura donc pas de réponse de la DGT.
La directive de la DGT n’a ainsi que pour effet de bloquer plus de 3 mois une réponse juridique de l’inspection du travail lors d’un conflit collectif. La DGT n’a donc ni cherché à dégager une position ou à éclairer le débat, se contentant de retenir « ses troupes » d’intervenir. Elle se fait l’allié objectif et le protecteur d’un employeur en plein conflit social, dans la mesure où les modalités de retenues de salaire mises en œuvre par la SNCF découragent de faire grève.
Cette attitude est à rapprocher de celle de Monsieur COMBREXELLE, ex-DGT nouveau président de la section du contentieux au Conseil d’Etat ( !) qui par une note reconnue par la justice comme étant illégale a demandé à l’inspection du travail de ne pas contrôler LA POSTE.
Mais le DGT ne s’arrête pas là !
Nous apprenons que les collègues qui, afin de répondre avec diligence à la demande sociale ont écrit aux organisations syndicales et/ou à la SNCF, se voient convoqué-e-s par leur hiérarchie. On leur reproche d’avoir écrit à la SNCF à ce sujet, alors même que cela a été fait avec toutes les réserves habituelles (conditionnel et rappel de l’appréciation souveraine du juge du fond).
Il est inadmissible de reprocher à des collègues d’avoir fait leur travail alors que la DGT, dans une schizophrénie la plus complète, demande d’un côté aux agents d’être diligents, de répondre à la demande sociale et de l’autre, de ne pas répondre quand le sujet viendrait gêner la mise en œuvre des réformes libérales du gouvernement.
Il est inadmissible de reprocher aux agents de remplir leur mission !
Nous demandons l’arrêt immédiat des pressions, de l’ingérence de la DGT et le respect des agents et de leur mission !
LAISSER S’APPLIQUER LA LOI FERROVIAIRE, C’EST SACRIFIER LES CHEMINOT-E-S !
Le gouvernement et la direction SNCF veulent faire croire que le vote de la loi doit faire cesser la grève car tout est bouclé ! C’est faux ! Même dans leur plan, cette mauvaise loi doit encore être complétée par 9 décrets (modalités de désignation des salariés transférés, modalités de calcul des effectifs transférés, gestion des gares, statut des sociétés par actions, confidentialité des informations, conditions d’information des salariés en cas de transfert, infos transmises au repreneur, conditions de maintien des droits à la retraite en cas de transfert, tarifs sociaux), 4 ordonnances, 5 accords avec le patronat du secteur dans le cadre de la CCN et 6 accords avec la direction SNCF.
Stopper la mobilisation et faire croire que c’est la négociation qui permettra maintenant d’acquérir de nouveaux droits pour les cheminot-e-s, c’est brader la mobilisation et acter de nouveaux reculs sociaux sans précédent.
La Fédération SUD-Rail refuse d’instrumentaliser la lutte des cheminot-e-s à des fins politiques ou électoralistes, et reste en lutte à leurs côtés !
Les cheminot-es veulent conserver leurs droits ; l’abandon, c’est la trahison !
Pour la Fédération SUD-Rail, après 2 mois et demi de grève, les grévistes engagés dans le mouvement depuis le 3 Avril méritent mieux qu’une instrumentalisation du rapport de force qui brade 80 ans d’histoire et fait la part belle aux entreprises privées. Les 24 articles composant la loi dite « pacte ferroviaire » sont tous plus politiques et inapplicables en l’état les uns que les autres, et ne garantissaient en aucun cas un vrai avenir aux cheminot-e-s !
Rien n’est perdu tant que nous ne renoncerons pas à mener ce combat !!!
Notre objectif est et doit rester celui-là : obliger ce gouvernement à retirer cette loi et imposer la plate- forme unitaire. Ce n’est pas le moment de brader le mouvement et le rapport de force. Le calendrier décidé par CGT – UNSA - CFDT va se terminer la semaine prochaine, mais cela ne signifie pas la fin de notre lutte !
L’été sera chaud !
Le gouvernement veut fuir ses responsabilités et se défausser sur le patronat pour le reste du processus, ainsi que sur le passage à la négociation de la convention collective ! C’est oublier un peu vite les cheminot-e-s toujours en grève qui refusent inlassablement qu’on liquide leur statut et l’entreprise publique ! À l’inverse des annonces de centrales syndicales qui rejoignent les appels de Pépy et de la ministre des Transports pour arrêter définitivement la grève, les cheminot-e-s restent déterminé-e-s à la poursuivre.
Il est indispensable maintenant qu’une large unité d’action demeure sur des appels clairs, qui font sens et qu’aucune tergiversation ne subsiste. Lâcher maintenant les milliers de grévistes, cela n’est pas possible. Nous avons un moyen de pression avec les départs en vacances, c’est une réalité … et nous sommes prêts à assumer le « cheminot bashing » de BFM et TF1 !
Ils provoquent, ils mentent, ils trahissent …. Alors, ils doivent assumer le blocage des grands départs !
La loi est mauvaise, le jeu de dupes du gouvernement et des patrons permet à certains de trouver des excuses ! Ce qui a été négocié ne justifie pas de sortir du mouvement ! Ce que veut mettre en place PEPY est pire que la Loi !
ACCORDS LOCAUX, Suppressions d’emplois, Filialisation … SNCF veut déjà faire payer la réforme aux salarié-e-s !
L’encre de la loi à peine sèche, les présidents PEPY et JEANTET annoncent déjà aux cheminot-e-s que se sont eux qui devront payer la facture de la privatisation.
- Pour SNCF Réseau, ce sera 1,3 Milliard de productivité à gagner en accentuant la sous- traitance et en remettant en cause les accords locaux.
- Pour la future holding de tête, les programmes de sous-traitance et d’externalisation pour gagner encore en productivité s’enchainent…
- Immédiatement, les gares vont être filialisées ; le Fret va annoncer la suppression de 3000 emplois et la fermeture de dizaines de sites… avant la filialisation ! La segmentation des activités continue avec la spécialisation des charges de travail, même à l’intérieur d’une même activité !
Partout, alors que la loi n’est pas encore applicable, les accords locaux sont dénoncés, les droits des cheminot-e-s rognés par une direction qui a hâte de mettre en œuvre son projet d’organisation d’entreprise qui précarise et flexibilise les cheminot-e-s, tout en préparant les filialisations !
Même si le rapport de force a inscrit l’incessibilité dans la Loi, PEPY veut contourner celle-ci en filialisant en masse les charges de travail et les activités !
Ces restructurations qui s’engagent à un rythme fou sont les conséquences directes de la loi, c’est le nouveau pacte social annoncé par Pepy !
S’opposer à la Loi, c’est aussi bloquer
ces restructurations ! C’est empêcher
un Pepy revanchard de liquider
l’entreprise publique et de trahir
160 000 agents du service public !
Nous ne devons pas les laisser faire… même pendant l’été !
SUD-Rail s’est rendu à l’interfédérale en mettant en avant les revendications portées par les grévistes. En lien avec les Assemblées Générales, nous avons proposé une stratégie de résistance visant à inscrire le mouvement dans une durée indéterminée, capable de déstabiliser gouvernement et direction, d’empêcher le gouvernement de rédiger tranquillement pendant l’été les décrets et les ordonnances qui viendront rendre la loi applicable, ce qui n’est possible jusqu’à présent ! Avec une unité d’action et des actions de grève pendant l’été, mettons ensemble la pression sur le gouvernement pour ne pas appliquer cette loi et sur la direction pour faire dérailler le pacte social et industriel de PEPY !
Une loi inapplicable et antisociale ! Une ministre qui veut fermer le dossier !
Pour la Fédération SUD-Rail, même si le parcours législatif semble terminé, le ferroviaire et ses travailleurs qui font la production au quotidien ne pourront se développer ou se réguler avec 24 articles de Loi tous plus politiques et dogmatiques les uns que les autres !
Il convient donc de retirer ce pacte ferroviaire et d’ouvrir, comme le demandent les cheminots grévistes, de vraies négociations qui garantiraient un vrai avenir au système ferroviaire public et aux cheminots qui refusent de payer cette mauvaise réforme de leur sueur !
La SNCF et le gouvernement n’ont pas plié sur le fond de la réforme, mais rien n’est perdu tant que nous ne renoncerons pas à mener ce combat !
Une mauvaise loi qui ne règle rien !
La méthode mise en œuvre par le gouvernement s’apparente plus à une guerre sociale qu’à une élaboration démocratique pour définir un projet commun. Les fameuses « concertations » n’ont rien apporté. Un texte initial de 8 articles pour réformer le ferroviaire qui passe à 24 articles mais qui reste un texte bâclé écrit dans un français pitoyable, avec des imprécisions gigantesques, qui démolit l’existant sans tracer aucun chemin d’avenir. Le projet de loi est incapable d’apporter un début de réponse aux principales questions posées par la transformation du système ferroviaire.
L’avenir du système ferroviaire est d’autant plus flou dans cette mauvaise loi que nombre de questions sont renvoyées à plus tard, à des négociations en coulisses, puisque le gouvernement a choisi de légiférer par ordonnances. Il s’est ainsi réservé d’établir par décret un nombre impressionnant de dispositions pouvant radicalement changer le sens du projet, voire revenir sur les assurances qui sont censées avoir été apportées aux cheminots… Rien aujourd’hui n’empêche le retrait du texte !
Nous sommes loin de la ligne d’arrivée !
Le gouvernement et la direction veulent faire croire que le vote de la loi doit arrêter la grève car tout est bouclé ! C’est faux ! Même dans leur plan, cette mauvaise loi doit encore être complétée par 9 décrets (modalités de désignation des salariés transférés, modalités de calcul des effectifs transférés, gestion des gares, statut des sociétés par actions, confidentialité des informations, conditions d’information des salariés en cas de transfert, infos transmises au repreneur, conditions de maintien des droits à la retraite en cas de transfert, tarifs sociaux), 4 ordonnances, 5 accords avec le patronat du secteur dans le cadre de la CCN et 6 accords avec la direction SNCF…. C’est bien la preuve que ce pacte ferroviaire est mauvais et que son retrait doit rester la revendication portée par les fédérations syndicales, car c’est la seule qui permette de donner un avenir à l’entreprise publique SNCF et aux cheminot-e-s !
Une mauvaise loi qui ne marque pas la fin de la mobilisation !
Sous prétexte d’une réunion tripartite qui n’aura servi au gouvernement qu’à se défausser sur le patronat du ferroviaire pour le reste des négociations, la ministre des transports annonce : « la fin du processus parlementaire » et le passage à la négociation de la convention collective ! C’est oublier un peu vite les cheminots toujours en grève qui refusent toujours un pacte ferroviaire qui liquide leur statut et l’entreprise publique !
Si le jeu de dupes du gouvernement et des patrons
permet à certains de trouver des excuses,
pas de faux-semblants, aucune avancée n’a eu lieu aujourd’hui
lors de cette table ronde tripartite !
SUD-Rail ne mentira pas aux cheminots,
pas de renoncement, le pacte est toujours le même !
Ceux qui disent que tout va s’arranger mentent !
Aujourd’hui la ministre des transports fait le choix d’un conflit qui va durer !
Elle oublie notre détermination !
Le patronat impatient de négocier la CCN qui doit remplacer le statut !
Trop content du contenu du pacte ferroviaire qui casse tout et leur laisse les mains libres pour redessiner un système ferroviaire à leur guise, les patrons du secteur ont bien sûr fait valoir leur empressement à démarrer les négociations de la CCN… La Fédération SUD-Rail n’a pas caché son étonnement alors que certains en ont profité pour sortir leur liste de courses en revendiquant des mesures d’accompagnements sociales et en acceptant de négocier des reculs sociaux ! la Fédération SUD-Rail a préféré rappeler que les négociations de la convention collective de branche (par ailleurs déjà commencées bien avant l’arrivée de Macron) n’exonéraient pas le gouvernement de ses responsabilités face aux cheminots et aux usagers qu’ils livraient au dumping social pour les uns et aux conséquences de la dégradation du service public pour les autres…