Nouvelles
Mardi 11 Octobre 2011
- le 10/10/2011 » 15:23 par Marc
Mardi 11 octobre
Grève et manifestations !
Dans toute l’Europe, les gouvernements annoncent une succession de plans d’austérité, pour répondre aux diktats des institutions financières et aux exigences patronales. Sarkozy et Fillon participent activement à ce pillage des populations les plus défavorisées. En Italie, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Grèce, en Pologne, … un peu partout, grèves et manifestations se multiplient. En France, le 11 octobre, une journée d’action intersyndicale est organisée.
Des luttes sont menées dans de nombreuses entreprises et dans la Fonction publique
Le 27 septembre, l’Education était en grève dans tout le pays
Le 6 octobre, les retraité-e-s sont dans la rue
Le 8 octobre, les chômeurs/ses manifestent…
Il faut unir nos forces, coordonner nos luttes !
L’Union syndicale Solidaires n’a pu obtenir des autres organisations syndicales un appel national à faire grève et manifester. Mais l’unité a tout de même pu se réaliser dans plusieurs secteurs professionnels et départements.
Le gouvernement enchaîne les « affaires » qui montrent un pouvoir aux abois. Le patronat reprend son crédo habituel « on ne peut pas payer » … tout en accumulant des bénéfices exorbitants et les institutions financières prétendent imposer aux peuples la destruction de tous les services publics.
Nous avons besoin de recréer un rapport de forces, à la hauteur des enjeux. Pour l’Union syndicale Solidaires, le 11 octobre s’inscrit dans cette dynamique. Partout où cela est possible, organisons des assemblées générales et des cortèges unitaires dans les manifestations…
Faisons-nous entendre !
L’accroissement de la dette publique est le produit des cadeaux fiscaux faits aux ménages les plus aisés et aux entreprises, en particulier les plus grandes. C’est aussi le résultat des mesures prises pour juguler d’une part, la crise financière, dont la population n’est pas responsable, et d’autre part la récession qui s’en est suivie.
Un autre partage des richesses est la seule réponse alternative légitime. Elle exige une autre répartition entre salaires et profits, un droit effectif à l’emploi par une réduction du temps de travail avec embauches correspondantes, une réforme fiscale radicale et le développement des services publics. Elle exige aussi de mettre fin aux exonérations d’impôts des plus riches, de taxer véritablement les revenus du capital, de lutter contre la fraude fiscale et les spéculateurs/trices. Elle exige également la socialisation du système bancaire, la satisfaction des besoins sociaux fondamentaux en articulant impératifs écologiques et garanties sociales pour les salarié-e-s.
A Rouen, Place Cauchoise à 10h30.
A Caen, Place St Pierre à 10h30.
AU Havre, place du Casino à 10h.
Modele LNPN
- le 10/10/2011 » 14:13 par Marc
Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN ou LGV) : toujours plus vite, toujours plus grand, toujours pas sur les rails !
Par Jérôme Bourlet ⋅ 31 août 2011 ⋅
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Le débat public sur la ligne nouvelle Paris-Normandie commence le 3 octobre 2011 à Rouen, et le dernier débat est prévu le 30 janvier 2012 à Caen.
Les crises se suivent et les habitudes sont tenaces. Le cycle des crises financières, économiques, sociales et environnementales s’accélère.
Il y a pourtant quelque chose qui reste constant, c’est le mythe d’un progrès permanent. La croissance infinie serait, comme par magie, toujours bénéfique pour notre société. Toujours plus vite, toujours plus grand. Et sans se soucier ni du lendemain, ni de la proximité.
Le projet de la ligne nouvelle Paris-Normandie illustre parfaitement cette façon de penser : si chacun mesure l’urgence d’améliorer le réseau ferroviaire aussi bien pour les voyageurs que pour le fret, le projet mis en débat s’appuie quant à lui sur la légende des effets structurants et des retombées économiques du TGV.
Alors combien d’élus locaux succombent à ses sirènes. La preuve à Vendôme, où seulement 6% de la surface de la zone économique qui devait se développer ont été utilisés. Les espoirs étaient fondés sur les effets structurants de Vendôme-TGV. Il devait y avoir des milliers d’emplois créés, et l’agglomération aurait du gagner 20.000 habitants. Aurait du. Et l’effet d’aubaine aura surtout profité au parking payant qui lui s’est développé.
Aujourd’hui, c’est au tour des élus normands d’échafauder leurs projets pharaoniques, espérant à leur tour des retombées astronomiques…
Comme élu EELV en Haute-Normandie, j’ai une tout autre vision du développement des territoires.
Cette vision, et notre position lors de ce débat, sera celle de l’équilibre, de la proximité. C’est aussi une lutte contre la précarité, et l’isolement social et économique. C’est une vision qui s’oppose au « toujours plus» de la mondialisation néolibérale. Toujours plus, mais plus pour qui ?
Le projet de ligne nouvelle, c’est plus de dix milliards d’euros. De 10 à 15 milliards… Une somme exorbitante pour seulement 2.500 voyageurs par jour qui partent du Havre.
Ce projet, s’il se fait, aggravera la dette des collectivités locales. Au passage, il permettra d’engraisser une multinationale par le biais d’un partenariat public-privé. S’il y a de gros déficits, il n’y a pas de petits profits. Et il s’agit là encore d’une rente qui sera payée, comme la dette, par les contribuables.
Dans le même temps, les projets de proximité – ceux qu’on a vraiment les moyens de réaliser – sont bloqués. En Haute-Normandie, c’est la ligne Evreux-Rouen qui deviendrait impossible à réaliser.
Dans le même temps, le frêt ferroviaire s’écroule : 50% de de wagons en moins expédiés de la gare de triage de Sotteville-les-Rouen depuis 2003.
Ce projet, c’est toute la population qui le paierait. Et sans pour autant pouvoir en profiter !
Ce n’est pas le « toujours plus rapide» que réclament les associations d’usagers. Ce qu’elles réclament depuis des années, c’est la régularité et le confort. Ce sont sont les bases d’un contrat où le train (re)deviendra un moyen de transport désirable, simple, et économique pour nous tous.
Le projet « LNPN», tel qu’il est envisagé ne répond pas aux besoins de déplacement des personnes qui se déplacent pour aller travailler, étudier, voir leurs proches, voyager.
Les élus conscient de l’urgence de la situation se battent pour parvenir à cet équilibre humain avant tout, et également financier.
Pour cela, nous interviendrons dans ce débat pour apporter des solutions rapides et réalisables aux usagers. Et nous demanderons :
- La modernisation du Mantois,
- une nouvelle Gare sur la rive Gauche de Rouen,
- l’amélioration du réseau existant.
Le train, le tram-train, les transports en commun peuvent redevenir les moyens de transport rapides, sûrs, confortables et économiques qu’ils ont été.
Ils doivent être partagés par tous. Pas seulement par quelques décideurs ou cadres aisés, même si c’est la condition qu’ils imposent pour accepter de « descendre en province» .
Les transports, c’est pour tous, c’est pour tous les jours.
Vous aussi, venez participer au débat, et donnez votre avis.
Le débat sera ouvert à Rouen le 3 octobre 2011.
Les réunions locales auront lieu à:
- Caen, le 11 octobre,
- Le Havre le 13 octobre,
- Mantes la Jolie le 18 octobre,
- Evreux le 20 octobre,
- Saint-Lô le 3 novembre,
- Rouen le 8 novembre,
- Achères le 9 novembre,
- Lisieux le 10 novembre,
- Dieppe le 15 novembre,
- Cergy le 16 novembre,
- Cherbourg le 22 novembre,
- La Défense le 24 novembre,
- Vernon le 29 novembre,
- Houilles le 1er décembre,
- Bernay le 6 décembre,
- Val-de-Reuil le 8 décembre.
Des réunions thématiques seront organisées sur le territoire :
Aménagement du territoire, à Caen le 13 décembre,
Développement économique, à Rouen le 15 décembre,
Le transport de marchandises, au Havre le 10 janvier
Les enjeux agricoles et environnementaux, à Evreux le 12 janvier,
Le financement, à Paris le 17 janvier.
La réunion de clôture aura lieu à Caen le 30 janvier.
Pour aller plus loin :
- Le site de la CNDP – Commission Nationale du Débat Public
- Le site RFF dédié à la LNPN
- Le colloque « L’Eure dans le Grand Paris» qui a rassemblé personnalités politiques et économiques pour aborder l’avenir de l’Eure, et s’est concentré sur la LNPN
- Les scénarii qui vous seront proposés lors de ce débat.
Lire aussi:
- LNPN : une vitrine à 13 milliards d’€ pour le Grand Paris, ou un aménagement durable du territoire pour la Normandie ?
- Un colloque « L’Eure dans le Grand Paris» a rassemblé personnalités politiques et économiques pour aborder l’avenir de l’Eure.
- Dimanche 6 juin 12h-22h : RDV à la plage de St-Jouin pour « le plus grand picnic de Normandie» !
- Le maire s’oppose à la ligne régulière
- Vendredi 19 novembre 2010 : soirée débat “L’Afrique en Mouvement” au cinéma Le Grand Forum de Louviers, à partir de 18h
Une autre banque est possible
- le 19/09/2011 » 10:32 par sudrailnormandie
Une autre banque est possible : vers des banques coopératives d'intérêt collectif
L'effondrement de la valeur boursière des banques françaises et européennes ouvre une deuxième crise bancaire majeure après celle de 2007-2008. L'intervention prochaine des États et de la Banque centrale européenne pour sauver les banques apparaît inéluctable. Mais cette fois-ci, les citoyens n'accepteront pas de payer la facture sans rien changer au fonctionnement du système bancaire. La monnaie est un bien commun et ne peut être laissée dans les mains d'actionnaires privés. Il faut socialiser le système bancaire. Attac propose la transformation des établissements sous perfusion en banques coopératives d'intérêt collectif.
Une crise prévisible
La crise de 2007-2008 avait été provoquée par les dérives d'une finance irresponsable et d'un modèle économique et social inégalitaire et prédateur. Le sauvetage des banques et surtout la récession ont déstabilisé les finances publiques. L'actuelle « crise de la dette » en Europe n'est rien d'autre que la réplique de ce premier séisme sur le château de cartes des traités européens. Car ceux-ci avaient créé une monnaie unique entre des pays hétérogènes sans budget commun, sans politique de convergence sociale et sans protection contre la spéculation financière mondiale. Le choc de 2008 a ébranlé la zone euro, et les premiers maillons faibles – Grèce, Irlande, Portugal... - sont en train de céder. Les irresponsables politiques européens n'ont rien vu venir de ce qui était pourtant annoncé depuis longtemps par nous et bien d'autres. Ils continuent à courir de sommet en réunion d'urgence comme des rats affolés dans une cage soumis par la finance à des chocs électriques auxquels il ne comprennent rien. Leur tentative désespérée d'imposer une hyper-austérité destructrice sous prétexte de réduire la dette publique ne peut déboucher que sur une catastrophe.
Réinventer les banques
L'Union européenne prétend maintenant adopter la taxe Tobin que nous proposons depuis plus de 10 ans. C'est très bien, mais c'est trop peu, trop tard ! Il faut bien sûr prendre des mesures drastiques contre la spéculation et repenser la construction européenne ; mais on ne peut plus éviter de repenser complètement les finalités mêmes et les modes de gouvernement des banques. Leur rôle doit être de financer l’économie, pas de construire des châteaux de cartes pour les investisseurs financiers et des machines à cash pour leurs actionnaires. Le cours des actions des banques européennes est en train de tomber à un niveau où il va devenir possible pour les États d’acheter l’essentiel à bon compte. Il faut saisir cette occasion pour entreprendre de socialiser non pas les pertes mais le système bancaire lui-même. Socialiser, ce n’est pas nationaliser pour redresser et revendre. Ce n’est pas non plus étatiser pour s’en remettre à une gestion technocratique, parfois pire que la gestion privée. Socialiser, c'est placer les banques sous le contrôle de la société, pour qu'elles financent des activités utiles socialement et écologiquement, choisies démocratiquement, créatrices d’emplois, de revenus, de cohésion sociale.
Pour des banques coopératives d'intérêt collectif
Nous proposons de sauver les banques à la condition qu'elles soient transformées en banques coopératives d’intérêt collectif. SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) en France, « entreprise sociale » dans d'autres pays, on pourrait créer un tel statut au niveau de l’Union. Dans ces banques – de portée régionale, nationale ou européenne - les pouvoirs publics (Régions, États ou autorités publiques européennes) auraient la majorité des voix au Conseil de surveillance ; mais seraient aussi représentés, dotés de minorités de blocage, les salariés du système bancaire (via des représentants élus), les PME, les collectivités locales (pour tenir compte de la diversité territoriale) et la société civile, en particulier les syndicats, les usagers et les associations écologistes. Ces banques ne spéculeraient pas sur les marchés et n'auraient pas de liens avec les paradis fiscaux. L'équilibre des pouvoirs y garantirait une gestion conforme aux intérêts de la société. Dans le cadre de politiques macroéconomiques durables, définies par les pouvoirs publics élus aux plans national et européen, ces coopératives bancaires pourraient pratiquer des taux d’intérêt modulés en fonction de l’utilité sociale et écologique des projets. Une Banque centrale européenne profondément réformée aurait pour tâche de surveiller ce système, d’en assurer l’équilibre de façon à prioriser l’emploi, la cohésion sociale, la préservation de l’environnement, tout en contenant les dérapages inflationnistes.
Alors que la France et l’Europe, vont probablement être touchées dans les mois et années à venir par une nouvelle hausse du chômage, il y a urgence à développer des investissements massifs, publics et privés, dans des programmes coordonnés d’innovation et de développement concernant les économies d’énergie (en particulier dans le bâtiment et les transports), les énergies renouvelables, l’agriculture paysanne et biologique, les services publics et de proximité...
La création d’un secteur bancaire socialisé et démocratisé est seule de nature à réorienter l’économie européenne vers un sentier de développement durable. Alors que les propriétaires du capital et leurs représentants politiques tentent de faire payer leurs dettes et leur crise aux citoyens européens, ceux-ci doivent imposer que la démocratie prenne les commandes. Attac portera cette exigence le 15 octobre prochain dans une journée d'action européenne à l'appel des Indignés espagnols, notamment par des rassemblements unitaires et des actions symboliques et ludiques devant les agences bancaires partout en France. Au contre-G20 qui se tiendra à Nice du 1er au 3 novembre, nous tiendrons le Tribunal de la finance, qui jugera les banques prédatrices actuelles et permettra d'entrevoir le système bancaire de demain.
Source: Attac France, septembre 2011
Rapport Grignon, privatisation
- le 18/06/2011 » 15:50 par Marc
Rapport Grignon, privatisation :
les cheminot(e)s disent non !
les cheminot(e)s disent non !
Des milliers de cheminot(e)s se sont réuni(e)s le 16 Juin 2011 devant le Conseil économique et social qui organisait un colloque sur les conditions d’ouverture à la concurrence des transports régionaux de voyageurs, avant de manifester dans les rues de Paris.
Les cheminot(e)s à l’appel unitaire des organisations syndicales de la SNCF (CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT) entendent signifier leur ferme opposition aux préconisations du rapport « Grignon » qui voudrait ouvrir à la concurrence le service public des TER.
La fédération SUD-Rail rappelle que cette volonté d’ouverture à la concurrence, portée par un gouvernement libéral, ne relève d’aucune obligation légale ou européenne et que nombre de décideurs politiques en région (autorité organisatrice des transports régionaux), d’associations d’usagers et l’ensemble des syndicats s’y opposent.
La fédération SUD-Rail dénonce l’attitude du gouvernement qui, malgré les expériences récentes d’ouverture à la concurrence (énergie, eau…) désastreuses pour les usagers (augmentations de tarifs, service rendu en baisse …) et pour les personnels (dumping social, précarisation, déqualification des emplois …), se refuse à admettre l’échec de sa politique libérale.
La gestion du système ferroviaire est complexe, les multiples décisions de l’état depuis 1997 l’ont fragilisée encore plus. Le niveau de sécurité des circulations ferroviaires a été remis en cause par les multiplications des acteurs créés pour encourager la privatisation du rail.
Pour la fédération SUD-Rail, Il est grand temps d’arrêter le massacre du service public ferroviaire et de revenir à la raison. Le désengagement de l’Etat de ce service public, remet en cause la sécurité du transport ferroviaire, crée le dumping social sur ses personnels et la baisse de l’offre et de la qualité service.
Pour la fédération SUD-Rail, les autres services publics sont traités de la même manière et ce sont toujours les usagers et les salariés qui en paient le prix.
Les cheminot(e)s à l’appel unitaire des organisations syndicales de la SNCF (CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT) entendent signifier leur ferme opposition aux préconisations du rapport « Grignon » qui voudrait ouvrir à la concurrence le service public des TER.
La fédération SUD-Rail rappelle que cette volonté d’ouverture à la concurrence, portée par un gouvernement libéral, ne relève d’aucune obligation légale ou européenne et que nombre de décideurs politiques en région (autorité organisatrice des transports régionaux), d’associations d’usagers et l’ensemble des syndicats s’y opposent.
La fédération SUD-Rail dénonce l’attitude du gouvernement qui, malgré les expériences récentes d’ouverture à la concurrence (énergie, eau…) désastreuses pour les usagers (augmentations de tarifs, service rendu en baisse …) et pour les personnels (dumping social, précarisation, déqualification des emplois …), se refuse à admettre l’échec de sa politique libérale.
La gestion du système ferroviaire est complexe, les multiples décisions de l’état depuis 1997 l’ont fragilisée encore plus. Le niveau de sécurité des circulations ferroviaires a été remis en cause par les multiplications des acteurs créés pour encourager la privatisation du rail.
Pour la fédération SUD-Rail, Il est grand temps d’arrêter le massacre du service public ferroviaire et de revenir à la raison. Le désengagement de l’Etat de ce service public, remet en cause la sécurité du transport ferroviaire, crée le dumping social sur ses personnels et la baisse de l’offre et de la qualité service.
Pour la fédération SUD-Rail, les autres services publics sont traités de la même manière et ce sont toujours les usagers et les salariés qui en paient le prix.
Manif du 16 juin 2011
- le 08/06/2011 » 19:22 par Marc
Non à la politique du CHIFFRE.
- le 31/05/2011 » 19:07 par Marc
SUD-Rail dénonce la politique du chiffre
de la SNCF et encourage les contrôleurs
à ne pas céder aux pressions hiérarchiques !
Les missions des contrôleurs sont larges : assurer la sureté et sécurité des voyageurs, assister les voyageurs en difficulté, informer notamment en situation perturbée, assurer en toute sécurité les procédures de départ, contrôler les voyageurs.
Pour SUD-Rail, la lutte contre la fraude n’est pas la mission première des contrôleurs.
Mais nous le savons, la direction SNCF met la pression sur les contrôleurs pour que ceux-ci fassent du chiffre et réalisent des PV et opérations de perception : pressions de la hiérarchie, notations au mérite, …
Cette pression hiérarchique crée des situations conflictuelles qui parfois aboutissent à l’agression.
En interne et dans de nombreuses instances, SUD-Rail dénonce régulièrement cette politique du chiffre.
SUD-Rail se réjouit que l’immense majorité des contrôleurs rejette ce système et désobéissent aux consignes hiérarchiques visant à augmenter le nombre d’amendes et opérations de perceptions !
de la SNCF et encourage les contrôleurs
à ne pas céder aux pressions hiérarchiques !
Les missions des contrôleurs sont larges : assurer la sureté et sécurité des voyageurs, assister les voyageurs en difficulté, informer notamment en situation perturbée, assurer en toute sécurité les procédures de départ, contrôler les voyageurs.
Pour SUD-Rail, la lutte contre la fraude n’est pas la mission première des contrôleurs.
Mais nous le savons, la direction SNCF met la pression sur les contrôleurs pour que ceux-ci fassent du chiffre et réalisent des PV et opérations de perception : pressions de la hiérarchie, notations au mérite, …
Cette pression hiérarchique crée des situations conflictuelles qui parfois aboutissent à l’agression.
En interne et dans de nombreuses instances, SUD-Rail dénonce régulièrement cette politique du chiffre.
SUD-Rail se réjouit que l’immense majorité des contrôleurs rejette ce système et désobéissent aux consignes hiérarchiques visant à augmenter le nombre d’amendes et opérations de perceptions !
Les patrons veulent museler les syndicalistes
- le 24/05/2011 » 09:59 par Marc
Les patrons veulent museler
les syndicalistes !
Chaque année, en France des milliers de militant-e-s syndicaux sont harcelés ou licenciés C’était surtout le cas dans des petites et moyennes entreprises du secteur privé Dans le nettoyage ferroviaire, c’est une pratique très répandue, couverte par la SNCF L’entreprise Challancin franchit une nouvelle étape en licenciant 3 militant-e-s de SUD-Rail en une semaine La direction SNCF ne fait pas mieux en s’attaquant à des militants syndicaux pour des motifs fallacieux !
Challancin : 3 licenciements en une semaine !
L’entreprise Challancin est une entreprise de nettoyage, les ouvriers assurent chaque jour la propreté dans les gares, dans les trains ; ils et elles nettoient aussi des locaux de travail des cheminot-e-s.
La manière dont sont traités les salarié-es est inacceptable : harcèlement, licenciement, pas assez de moyens pour travailler convenablement…..tout cela cautionné par la SNCF qui attribue les marchés à ces patrons « négriers ».
Aujourd’hui 3 syndicalistes sont licenciés.
L’histoire commence le jour où une adhérente SUD-Rail, Michelle, porte plainte pour harcèlement sexuel, depuis des mois elle subissait les agressions sexuelles de son supérieur hiérarchique. Plutôt que de la soutenir ou même de l’écouter, Challancin prend le parti de la licencier sans avoir attendu les résultats d’une enquête judiciaire, se substituant aux autorités pour décider seule qu’il n’y avait pas eu de harcèlement.
Ces pratiques de harcèlement sexuel semblent malheureusement être des pratiques courantes dans ces entreprises, elles doivent être dénoncées. Ce n’est pas la victime qui doit être licenciée.
Un seul témoin, Amada, syndicaliste lui aussi a osé témoigner auprès de la police. Il a alors été accusé de « faux témoignage » par la direction et subit également actuellement une procédure de licenciement.
Abdallah a été également licencié cette semaine. Il a été licencié pour avoir osé protester contre le retrait d’une heure de travail en s’asseyant sur le quai en gare de St Lazare. On l’accuse de « comportement constitutif d’un refus de travail injustifié empreint d’une volonté nuisible à l’encontre de la société ».
Dans cette société avec qui la SNCF passe des marchés, un ouvrier qui ose protester est un ouvrier licencié !
Dans cette société de nettoyage, un ouvrier qui n’a pas les produits pour effectuer immédiatement une tâche demandée par un responsable de gare est sanctionné par une mise en garde écrite. S’il expose le fait qu’il n’a pas le matériel à un agent SNCF, on l’accuse de se plaindre auprès du donneur d’ordre (la SNCF).
Dans de nombreux chantiers, les ouvriers du nettoyage ont à leur disposition des locaux insalubres pour se restaurer et se reposer, prenant parfois leur repas au milieu des cafards, des souris et des rats…Sur d’autres sites, ils n’ont même pas de toilettes à leur disposition, ni de douches malgré le fait qu’ils effectuent des tâches salissantes…. Et que ce soit une obligation légale !
Les ouvriers du nettoyage ne sont pas des esclaves qui doivent tout accepter. Il est inacceptable que de tels faits soient tolérés par la SNCF… Les salarié-e-s de Challancin ont raison de se révolter !
Dans un procès verbal de réunion, la direction va jusqu’à écrire que le seul objectif de SUD-Rail est de nuire à l’entreprise. Mais ce n’est pas nuire à l’entreprise que de dénoncer les pratiques intolérables de cette boîte.
Avec ces 3 licenciements, l’entreprise Challancin nous déclare la guerre !
Des attaques extrêmement graves
Ces attaques contre les militant-e-s syndicaux visent à faire passer l’idée que se mobiliser et lutter pour les droits des salarié-e-s, c’est risquer une sanction ou mériter un licenciement. Les patrons veulent museler les salarié-e-s, leur faire accepter sans se plaindre des conditions de travail lamentables… en clair, celui qui résisterait serait viré !
Nous ne pouvons laisser faire. Nous savons qu’ensemble nous sommes plus forts. Nous devons résister !
Il ne s’agit pas que de solidarité
L’attaque contre ces camarades, c’est une attaque contre l’ensemble des travailleurs/ses du rail. Ces sanctions, ces licenciements, sont une parodie de justice, où les patrons utilisent des « arguments » totalement fallacieux. Ces licenciements, ce sont des messages pour dire « voilà ce qui arrive aux salarié-e-s qui résistent ».
Ces cas s’inscrivent dans une politique globale : à EDF, La Poste, l’Education Nationale, la SNCF... des militants syndicaux subissent le même sort, pour avoir participé ou soutenu des luttes. Dans de ce qui reste du secteur public, les dirigeants s’appliquent à exercer une forte répression, dans l’espoir d’accélérer les privatisations et de renforcer la pression sur les salarié-e-s.
C’est le prolongement du harcèlement subi par les militants syndicaux dans de nombreuses boîtes du privé : environ 15.000 licenciements, chaque année, de ces « salarié-e-s protégé-e-s », que le Code du travail ne protège guère de la haine de classe patronale.
Le patronat des chemins de fer n’est pas en reste. La révocation de milliers de cheminot-e-s a longtemps été la norme patronale à l’issue des grèves. C’est uniquement le rapport de force qui a obligé à abandonner cette politique. Pour autant, après chaque mouvement important, des vengeances sont encore tentées.
Il n’y a pas de frontières pour les patrons licencieurs. La fédération SUD-Rail s’est déjà mobilisée pour des situations similaires dans d’autres réseaux : Tiécoura Traoré licencié par Transrail au Mali pour avoir défendu le service public ferroviaire, Saïd Nafi licencié par l’ONCF au Maroc pour avoir organisé avec ses camarades de l’ODR la résistance syndicale, Dante De Angelis licencié par Trenitalia en Italie pour avoir dit la vérité sur les risques en matière de sécurité...
A travers les attaques contre les militant-e-s syndicaux, ce sont tous les salariés qui sont visés ! Résistons ensemble !
les syndicalistes !
Chaque année, en France des milliers de militant-e-s syndicaux sont harcelés ou licenciés C’était surtout le cas dans des petites et moyennes entreprises du secteur privé Dans le nettoyage ferroviaire, c’est une pratique très répandue, couverte par la SNCF L’entreprise Challancin franchit une nouvelle étape en licenciant 3 militant-e-s de SUD-Rail en une semaine La direction SNCF ne fait pas mieux en s’attaquant à des militants syndicaux pour des motifs fallacieux !
Challancin : 3 licenciements en une semaine !
L’entreprise Challancin est une entreprise de nettoyage, les ouvriers assurent chaque jour la propreté dans les gares, dans les trains ; ils et elles nettoient aussi des locaux de travail des cheminot-e-s.
La manière dont sont traités les salarié-es est inacceptable : harcèlement, licenciement, pas assez de moyens pour travailler convenablement…..tout cela cautionné par la SNCF qui attribue les marchés à ces patrons « négriers ».
Aujourd’hui 3 syndicalistes sont licenciés.
L’histoire commence le jour où une adhérente SUD-Rail, Michelle, porte plainte pour harcèlement sexuel, depuis des mois elle subissait les agressions sexuelles de son supérieur hiérarchique. Plutôt que de la soutenir ou même de l’écouter, Challancin prend le parti de la licencier sans avoir attendu les résultats d’une enquête judiciaire, se substituant aux autorités pour décider seule qu’il n’y avait pas eu de harcèlement.
Ces pratiques de harcèlement sexuel semblent malheureusement être des pratiques courantes dans ces entreprises, elles doivent être dénoncées. Ce n’est pas la victime qui doit être licenciée.
Un seul témoin, Amada, syndicaliste lui aussi a osé témoigner auprès de la police. Il a alors été accusé de « faux témoignage » par la direction et subit également actuellement une procédure de licenciement.
Abdallah a été également licencié cette semaine. Il a été licencié pour avoir osé protester contre le retrait d’une heure de travail en s’asseyant sur le quai en gare de St Lazare. On l’accuse de « comportement constitutif d’un refus de travail injustifié empreint d’une volonté nuisible à l’encontre de la société ».
Dans cette société avec qui la SNCF passe des marchés, un ouvrier qui ose protester est un ouvrier licencié !
Dans cette société de nettoyage, un ouvrier qui n’a pas les produits pour effectuer immédiatement une tâche demandée par un responsable de gare est sanctionné par une mise en garde écrite. S’il expose le fait qu’il n’a pas le matériel à un agent SNCF, on l’accuse de se plaindre auprès du donneur d’ordre (la SNCF).
Dans de nombreux chantiers, les ouvriers du nettoyage ont à leur disposition des locaux insalubres pour se restaurer et se reposer, prenant parfois leur repas au milieu des cafards, des souris et des rats…Sur d’autres sites, ils n’ont même pas de toilettes à leur disposition, ni de douches malgré le fait qu’ils effectuent des tâches salissantes…. Et que ce soit une obligation légale !
Les ouvriers du nettoyage ne sont pas des esclaves qui doivent tout accepter. Il est inacceptable que de tels faits soient tolérés par la SNCF… Les salarié-e-s de Challancin ont raison de se révolter !
Dans un procès verbal de réunion, la direction va jusqu’à écrire que le seul objectif de SUD-Rail est de nuire à l’entreprise. Mais ce n’est pas nuire à l’entreprise que de dénoncer les pratiques intolérables de cette boîte.
Avec ces 3 licenciements, l’entreprise Challancin nous déclare la guerre !
- Ne les laissons pas faire !
- Organisons la riposte !
- Soyons nombreux au rassemblement de soutien organisé le 1 er juin à 13h00 à Paris,en gare d’Haussman St Lazare près du passage du Havre.
Des attaques extrêmement graves
Ces attaques contre les militant-e-s syndicaux visent à faire passer l’idée que se mobiliser et lutter pour les droits des salarié-e-s, c’est risquer une sanction ou mériter un licenciement. Les patrons veulent museler les salarié-e-s, leur faire accepter sans se plaindre des conditions de travail lamentables… en clair, celui qui résisterait serait viré !
Nous ne pouvons laisser faire. Nous savons qu’ensemble nous sommes plus forts. Nous devons résister !
Il ne s’agit pas que de solidarité
L’attaque contre ces camarades, c’est une attaque contre l’ensemble des travailleurs/ses du rail. Ces sanctions, ces licenciements, sont une parodie de justice, où les patrons utilisent des « arguments » totalement fallacieux. Ces licenciements, ce sont des messages pour dire « voilà ce qui arrive aux salarié-e-s qui résistent ».
Ces cas s’inscrivent dans une politique globale : à EDF, La Poste, l’Education Nationale, la SNCF... des militants syndicaux subissent le même sort, pour avoir participé ou soutenu des luttes. Dans de ce qui reste du secteur public, les dirigeants s’appliquent à exercer une forte répression, dans l’espoir d’accélérer les privatisations et de renforcer la pression sur les salarié-e-s.
C’est le prolongement du harcèlement subi par les militants syndicaux dans de nombreuses boîtes du privé : environ 15.000 licenciements, chaque année, de ces « salarié-e-s protégé-e-s », que le Code du travail ne protège guère de la haine de classe patronale.
Le patronat des chemins de fer n’est pas en reste. La révocation de milliers de cheminot-e-s a longtemps été la norme patronale à l’issue des grèves. C’est uniquement le rapport de force qui a obligé à abandonner cette politique. Pour autant, après chaque mouvement important, des vengeances sont encore tentées.
Il n’y a pas de frontières pour les patrons licencieurs. La fédération SUD-Rail s’est déjà mobilisée pour des situations similaires dans d’autres réseaux : Tiécoura Traoré licencié par Transrail au Mali pour avoir défendu le service public ferroviaire, Saïd Nafi licencié par l’ONCF au Maroc pour avoir organisé avec ses camarades de l’ODR la résistance syndicale, Dante De Angelis licencié par Trenitalia en Italie pour avoir dit la vérité sur les risques en matière de sécurité...
A travers les attaques contre les militant-e-s syndicaux, ce sont tous les salariés qui sont visés ! Résistons ensemble !
La SNCF aussi licencie des militants !
La direction de l’entreprise a décidé le licenciement d’un cheminot de la Région de Paris Est, coupable … d’avoir pleinement participé à la grève des remiseurs-dégareurs de l’Ourcq, en décembre dernier. La direction du Technicentre Est Européen n’a pas supporté que tous ces jeunes cheminots s’unissent, se montrent déterminés, fassent grève durant presqu’un mois. A peine le mouvement fini, elle lançait une procédure disciplinaire contre l’un d’entre eux. La Direction Régionale de Paris Est a emboité le pas de ses représentants locaux, et organisé un conseil de discipline, où les trois cadres supérieurs, aux ordres, ont voté la radiation des cadres, pour que la Directrice de Région puisse confirmer cette sanction dans la foulée. Ce qui fait office de « motivation » à cette décision si grave, c’est que Fabien Malvaud se trouvait dans son local de travail durant la grève et qu’il a remis en charge une radio de manœuvre. Mais un de ses chefs « a la conviction qu’il voulait porter atteinte à la sécurité des circulations ».
Ainsi, la direction SNCF licencie un cheminot, non pour des faits, mais parce qu’un dirigeant juge qu’il avait « l’intention de… » ! Se venger des grévistes en les sanctionnant est évidemment inadmissible. S’appuyer sur un prétexte de cette nature est aussi scandaleux, et c’est un danger pour chaque cheminot-e, désormais menacé-e de licenciement dès lors qu’un-e dirigeant-e décidera qu’il/elle a « la conviction de… » ! Suite à l’intervention de la fédération SUD-Rail, la Direction RH et le Président de l’entreprise pouvaient limiter le scandale en annulant ce licenciement. Mais la direction de l’entreprise a fait le choix de couvrir l’infâme décision de la Directrice Régionale de Paris Est, et on peut donc penser qu’elle l’avait largement encouragée. Cette décision est extrêmement grave, et ne peut être tolérée. Nous avons bien sûr saisi les prud’hommes, et le jugement sera rendu le 7 juin prochain par le Tribunal de Paris ! SUD-Rail sera évidemment présent aux côtés de Fabien lors du rassemblement de soutien organisé pour dire :
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Rapport Grignon
- le 24/05/2011 » 09:29 par Marc
Le rapport Grignon, sur la privatisation des TER, prépare un nouveau hold-up des services publics
C’est évidemment à un sénateur de la seule région de France dirigée par la droite, l’Alsace, région où l’ouverture des TER à la concurrence est voulue depuis fort longtemps, que le gouvernement a confié l’animation d’une mission sur l’intérêt et les modalités de cette mise en concurrence de la SNCF.
Hier le sénateur Grignon a présenté officiellement son rapport au secrétaire d’Etat aux Transports et le résultat est bien évidemment sans surprise : le rapport suit les préconisations soufflées par avance par le gouvernement et le patronat privé du secteur des transports qui piaffe d’impatience de tondre la SNCF et de traire les collectivités locales.
Pour SUD-Rail, c’est totalement scandaleux ! L’organisation actuelle du service public des TER et sa mise en œuvre par les cheminots de la SNCF a donné des résultats positifs dans l’intérêt des usagers.
Cette attaque contre le secteur public du rail et les cheminots engendrera plus de dumping social, une dégradation du service pour les usagers, mais remplira les poches des entreprises privées prêtes à tout pour s’accaparer de l’argent public !
SUD-Rail appelle à la plus forte mobilisation des cheminot-e-s, des usagers, des élu-e-s pour contrer cette nouvelle spoliation des biens et droits publics.
[consulter ce rapport]
[consulter ce rapport]
Salaires 2011
- le 13/05/2011 » 12:33 par Marc
Négociations salariales 2011
Réunion du 10 mai 2011
En 2010 la direction avait proposé 0,5% au 1er mars et 0,4% au 1er octobre. UNSA et CFDT avaient accepté, et cela a conduit les cheminot-e-s à une nouvelle perte de pouvoir d’achat. En 2011, la direction remet le couvert :
0,4% au 1 er octobre, après les 0,5% du 1 er avril et puis c’ est tout !
La direction demande aux syndicats de cautionner un nouveau vol des cheminot-e-s !
La direction demande aux syndicats de cautionner un nouveau vol des cheminot-e-s !
SUD-Rail s’y refuse ! Dans le même temps, les dix
plus hautes rémunérations de
l’entreprise se sont octroyées
+ 700 euros par mois
(source : bilan social 2010)
plus hautes rémunérations de
l’entreprise se sont octroyées
+ 700 euros par mois
(source : bilan social 2010)
Gratification de vacances:
Elle augmente de ... 20 euros, meme pas 2 euros par mois de travail !
La part variable collective de prime de fin d'année des Cadres Supérieurs connaît une augmentation bien plus importante : celle versée avec la paye d'avril 2011, représente 7% du salaire brut annuel versé en 2010 (calculé y compris part fixe de PFA, gratification d'exploitation et prime de vacances) ; au lieu de 3,5% du salaire brut 2008 l’année précédente. Quant à la part variable individuelle, elle peut atteindre 20% du brut annuel, s'ajoutant au 7% de part collective. |
250 euros en juin 2011 pour un agent à temps complet.
Indemnité de résidence (modifications au 1 er octobre) L’ensemble de l’Ile-de-France sera rattaché au code de majoration résidentielle 1 : l’élargissement à toutes les communes concerne environ 1 500 agents qui n’en bénéficiaient pas. Les cheminot-e-s des départements suivants seront soumis-e-s au code de majoration résidentielle 2 : Alpes Maritimes, Bouches du Rhône, Calvados, Haute-Garonne, Gironde, Hérault, Ile et Vilaine, Isère, Loire Atlantique, Nord, Pyrénées Atlantique, Rhône, Savoie, Haute-Savoie, Var. Soit environ 25 000 cheminot-e -s de plus qu’aujourd’hui. L’Oise sort de la liste des départements ouvrant droit à majoration résidentielle : les cheminot-e-s qui y sont actuellement affecté-e-s gardent toutefois le bénéfice de la majoration résidentielle 1.
Complément de rémunération pour les jeunes embauché-e-s ... mais il s’agit d’une mesure temporaire et dégressive ... mais ça ne concerne que les embauché-e -s en Ile-de-France des collèges Exécution et Maîtrise ... mais à condition qu’ils et elles justifient d’au moins deux ans d’expérience professionnelle ... mais il faut titre recruté en 2011 ... Celles et ceux qui rempliront toutes ces conditions toucheront 150 euros bruts versés mensuellement en 2011, 100 euros en 2012, 50 euros en 2013.
A la SNCF, comme dans l’ensemble des entreprises, la part des salaires a énormément diminué par rapport au chiffre d’affaires, c'est-à-dire que les salarié-e-s perçoivent une part de plus en plus faible de la richesse produite collectivement. Ce sont là des choix politiques faits par la direction de l’entreprise et les pouvoirs publics.
Nos salaires doivent être augmentés ! C ’ est légitime et nécessaire.
Nous faisons tourner l’entreprise tout au long de l’année, 24 heures sur 24. Nous devons avoir un juste retour de la richesse collective que nous contribuons à créer. |
Toutes ces mesures s’appliquent aux contractuel-le-s dans le cadre de chaque annexe du RH 254.
Elles ne s’appliquent pas aux cheminot-e-s retraité-e-s, suite à l’externalisation de la Caisse de Prévoyance et Retraite en 2007.
Le 1er mai 2011 sous le signe de la solidarité!
- le 30/04/2011 » 13:01 par Marc
Le 1er mai 2011 sous le signe de la solidarité!
Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend, cette année, un relief particulier dans un monde marque par des évolutions majeures. Les organisations CFDT - CGT — FSU — Solidaires UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d'espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.
Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d'austérité imposées par les Etats membres de l'Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié-e-s ne doivent pas payer le coût d'une crise dont ils ne sont pas responsables.
En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d'emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et a la réforme des retraites.
Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salarié-e-s et l'égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C'est de cette façon que reculeront l'exclusion, le racisme, le rejet de l'autre.
• Donnons la priorité à l'emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Il faut prioriser des mesures en faveur des jeunes. Il faut mettre fin au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant a la retraite.
• Améliorons les salaires, les pensions et le pouvoir d'achat, pour permettre chacun de vivre clans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie.
Faisons reculer les inégalités entre les femmes et les hommes.
• II faut améliorer les conditions de travail et faire reconnaitre la pénibilité.
• Luttons pour l'égalité des droits et contre toutes les discriminations,notamment concernant tous les travailleurs/ses migrant-e-s.
• Exigeons une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d'un travail décent, reconnu et valorise doit se faire entendre.