Nouvelles
Autre opération épinglée : les trophés SNCF, avec un coût de 700 000 € chacune.
Ce n'est pas fini... En 2010 et 2011, le Cheik Pépy présente ses vœux sous la pyramide du Louvre pour des montants respectifs de 891 500 € et 668 700 € !
Plus embarrassant encore, le rapport dévoile des marchés négociés sans mise en concurrence ! Au total, le montant des dépenses en communication et autres « séminaires » s'élèverait selon la cour des comptes à 210 millions d'€ soit 13% des investissements réalisés par l'entreprise en 2010, ce qui correspond à 5250 agents temps plein/an !!!
Quand la direction nous dit qu’il faut resserrer les dépenses, elle parle de nos emplois et de nos salaires, bien sûr, pas des folies du Pharaon Pépy. A ce jour, nous n’avons pas calculé l’équivalent en chameaux, mais nous voyons bien combien cela coûte en emploi chaque année !
PS : A noter que les représentants CGT et UNSA au conseil d’administration étaient présents à Tanger, et sont repartis chacun avec leur Ipad.
APTITUDE, Le coup sera rude !
Tous les métiers de sécurité sont concernés !
Non au critère Unique, qui ne fait pas la distinction entre les métiers de sécurité
La législation actuelle laisse le choix (hors ADC) à la SNCF pour s’organiser comme elle le souhaite !
Des choix contestés, sur lesquels elle doit revenir Dans l’intérêt des cheminot(e)s !
La fédération SUD-Rail exige le retrait du texte qui fixerait l’aptitude sécurité unique et invite chaque cheminot(e), de tous les services à venir le dire lors de la table ronde qui se tiendra avant l’été. Le texte actuel est dangereux pour nos métiers, pour nos emplois
La direction le sait ! Elle doit maintenant renoncer à son projet !
- Nous réclamons une médecine qui ne soit pas une médecine de contrôle social !
- La vérification des résultats et le processus complet de l’Aptitude doit être placé sous la tutelle d’une autorité paritaire indépendante et non sous le contrôle de la Direction.
- Nous exigeons la suppression du volet psychique. La médecine d’aptitude, un outil d’une médecine du travail renforcée, pas affaiblie !
- Exigeons une médecine au service du salarié ! Avec l’allongement des carrières dues à 2 contre-réformes des retraites, exigeons des dispositions nouvelles pour adapter les métiers aux travailleurs et pas l’inverse.
- Pas de discussions autour du projet actuel de RH0963 !
- SUD-Rail appelle les autres O.S. à ne pas rentrer dans le jeu des discussions et de l’accompagnement d’un tel projet. Valider, par sa présence ou par quelques aménagements, une telle décision, c’est trahir ses mandants sa mission syndicale !
Augmentation de la précarité
Suppressions d’emplois
Austérité
Le 9 Avril, Cheminot-e-s Mobilisons-nous !
L’Accord National Interprofessionnel (ANI), conclu entre le MEDEF la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, et soutenu par l’UNSA, est une régression majeure pour les salarié-es des entreprises publiques ou privées.
Sarkozy l’a rêvé, Hollande en voulait, Parisot et la CFDT l’ont fait !
Sous prétexte de rendre les salarié-es « compétitifs », le gouvernement veut entériner le cahier revendicatif du MEDEF qui a pris forme au travers d’un accord minoritaire avec certaines organisations syndicales. Ce qui en est ressorti met à mal le Code du travail. En imaginant un système où la flexibilité et la précarité règnent, MEDEF et syndicats d’accompagnements valident le recul des droits sociaux et mettent en danger les salarié-es.
Après la réussite de la manifestation unitaire du 5 Mars, le gouvernement doit entendre le refus de cet accord néfaste.
Ce texte est un véritable recul social pour tous les travailleurs-euses !
L’alibi de la crise amplifie l’austérité et accentue les suppressions d’emplois dans le public et le privé !
Ce sont les travailleurs-euses chomeurs-euses, précaires qui vont encore payer la facture !
Un ANI qui nous veut du mal
A la SNCF de manière immédiate, ce sont les personnels hors statut, contractuels qui seront les premières victimes. Demain, l’ensemble des cheminots-es se verra soumis à un véritable chantage à l’emploi.
Preuve en est, les destins des salariés de Goodyear, PSA, Renault, Continental, Ostram, Magneti, Poclain, les licenciements se multiplient, même quand les entreprises font des bénéfices. Les emplois, les salaires, le temps de travail sont toujours considérés comme l’origine de tous les maux et à chaque fois, les salariés sont stigmatisés. Mais qui s’enrichit sur le dos des travailleurs ? Que dire de ces patrons du CAC40 qui d’années en années engrangent et redistribuent aux actionnaires des milliards d’Euros (33 Milliards d’€ de dividendes en 2012, année de « crise »).
L’ANI rappelons le, permettra d’inscrire au code du travail la simplification de la procédure de licenciement, comme le souhaite le Medef. De plus, cet accord compliquera et limitera les recours prudhommaux. Qui peut croire, hormis la CFDT et l’UNSA que la simplification des licenciements favorisa l’emploi, que les licenciements « sans cause réelle et sérieuse » sécuriseront les salariés-es ?
L’ANI impose les baisses de salaires, impose la déréglementation du temps de travail, impose le chantage à l’emploi qui sera permis selon la loi « en cas de graves difficultés conjoncturelles ». Ces pratiques seront imposées aux salarié-e-s. Les contrats de travail actuels seront bons pour la corbeille à papier !
L’ANI impose de nouvelles règles en cas de licenciement, et permet aux entreprises de ne
plus négocier de plans sociaux, mais d’imposer des mutations ou des reclassements, sans aucune limite géographique.
Députés et Sénateurs doivent empêcher cette injustice sociale sans précédent en rejetant cet accord néfaste. Si les dirigeants de ce pays ne réagissent pas alors nous les licencierons pour cause réelle et sérieuse !
pour lutter contre la casse du droit du travail !
Ensemble, rappelons à Hollande et à son gouvernement qu’ils
n’ont pas été éluspour brader le code du travail !
et
Appellent à se joindre aux manifestations.
le 09 Avril, départ : - De Rouen à 10h Cours Clémenceau - Du Havre à 10h30 Espace Franklin - De Evreux à 9h30 Bourse du travail |
Le 5 mars, les cheminots aussi diront NON et seront dans la rue
Départ des manifestations:
|
Pour rappel, un préavis de grève national du 4 mars à 20h au 6 mars à 08h, a été déposé par SUD-Rail pour permettre aux cheminots de s'inscrire dans l'action.
OUIGO Ou quand la SNCF illustre la privatisation
Ce 19 février, Guillaume Pepy et B.Dalibard, directrice SNCF voyages, ont présenté officiellement le dernier projet d’une direction plus favorable à l’éclatement de l’EPIC SNCF qu’à son renforcement.
Derrière de beaux discours, c’est la mise en place de service « Low-Cost » qui est effective.
Lorsqu’une entreprise propose ce type de service, l’usager, le service offert, le confort, la sécurité sont mis au second plan. Ce type d’offre n'est pas une réponse à une augmentation moyenne des billets de TGV de plus de 30% en 10 ans.
La fédération SUD-Rail ne peut valider un choix fait par une direction qui, à coups de dumping social, abandonne ses missions de service public afin de réduire ses coûts.
Au travers de son service « low-cost », la réponse apportée par l’entreprise publique à la crise du système ferroviaire ne peut satisfaire une réelle politique d’aménagement du territoire. Permettre à tous d'utiliser le service public ferroviaire à des tarifs abordables dans de bonnes conditions de transport devrait être la politique de la SNCF.
La fédération SUD-Rail demande aux usagers, élus, associations de prendre toute la mesure de ce service au rabais et d’œuvrer ensemble à l’amélioration d’un service public. Il est nécessaire d’avoir une réelle politique d’emploi et d’investissements. Il est important de réintégrer RFF au sein de l’EPIC SNCF, ce qui réduirait ses taxes d’exploitation, véritable gouffre financier dans le budget de la SNCF.
Vous avez bien travaillé en 2012 ?
Voilà un euro par jour !
La direction SNCF communique à propos d’une prime de 364 € qui sera versée aux cheminot-es fin février. Parfois, cette communication patronale reprenant le terme erroné de « dividende », se fait sous forme de tracts syndicaux. Ces 364 €, nous les prendrons car ils représentent une (toute petite) partie de ce qui nous a été volé ces dernières années ; mais cette prime ne solutionne rien !
Guillaume Pépy voit des dividendes partout Contrairement à ce que martèle la propagande de la direction SNCF, il n’y a pas de « dividende salarial » versé aux cheminot-es. En réalité, il s’agit d’une prime dont le mode de calcul et le montant est décidé chaque année (depuis 2008), sans la moindre négociation avec les organisations syndicales. Par le même abus de langage, le service de propagande de la SNCF parle aussi de « dividende » pour la somme reversée à l’Etat chaque année : 792 millions depuis 2008. Dans les deux cas, à travers ces faux « dividendes », Guillaume Pépy mène une guerre idéologique pour faire passer le goût du service public aux cheminot-es. Le choix des mots est loin d’être neutre ! |
Cette prime :
- n’est versée qu’une seule fois. Elle est sans conséquence pour le niveau des salaires.
- ne fait l’objet d’aucune négociation, d’aucun cadrage réglementaire. Instituée en 2008, son montant varie d’une année sur l’autre au gré des décisions unilatérales du Président de la SNCF ; elle peut ne pas être versée, comme ce fut le cas en 2010.
- ne compense pas les pertes de pouvoir d’achat : 0,5% d’augmentation en 2012 pour une inflation de 2% ; En 2011, direction, UNSA et CFDT s’étaient mis d’accord sur 0,9% d’augmentation pour une inflation de 2,5%.
- ne compte pas pour le calcul des futures pensions.
- n’est pas versée aux retraité-es.
La fédération SUD-Rail demande une réunion de négociations salariales pour :
- Prendre les mesures pour annuler la perte de pouvoir d’achat subie en 2012 et accumulée les années précédentes.
- Décider du calendrier des augmentations générales de nos salaires en 2013.
Nous sommes de moins en moins nombreux/ses et de plus en plus mal payé-es
Mais nous produisons de plus en plus !
La part des « charges de personnel » ne cesse de diminuer : 44,78% du chiffre d’affaires en 2012, 46,4% en 2010, alors qu’elle était encore de 51,3% en 2000 et de 78,5% en 1980.
Celles et ceux qui décident l’austérité pour nous se servent toujours plus copieusement | |
Evolution des 10 plus hautes rémunérations SNCF : |
Le salaire mensuel moyen des dix plus hautes rémunérations de l’entreprise a augmenté de 125% ces dix dernières années. |
+ 2 200 € mensuels en 2010 | |
+ 4 070 € mensuels en 2011 |
Les rémunérations imposables allouées aux membres du Comité Exécutif de la SNCF s’élèvent à 5,8 millions en
2012, contre 4,8 millions en 2011 : 20,83% d’augmentation en un an !
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364 € (un € par jour) pour solder 2012 ? On est loin de ce qui nous est dû !
Exigeons une augmentation générale des salaires !
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Elections au Conseil d’Administration de la SNCF du 5 février 2013
Les cheminot-es ont voté pour choisir leurs représentant-es au Conseil d’Administration de la SNCF.
Voici les résultats pour la SNCF (ensemble de Régions et Directions).
Il faudra ajouter ceux des filiales quand ils seront officialisés.
La fédération SUD-Rail obtient 16,51% des voix.
Ce résultat est en recul par rapport à 2008 (- 2,15), année où nous avions très fortement progressé. Les équipes SUD-Rail analyseront dans les prochains jours ces élections et notamment les raisons de fortes progressions SUD-Rail sur certaines régions, de baisses importantes sur d’autres.
La fédération SUD-Rail sera toujours représentée au Conseil d’Administration de la SNCF.
Alain Cambi sera l’administrateur SUD-Rail.
La CGT recueille 39,87% des voix et perd 2,64. C’est son score le plus faible depuis les premières élections au C.A. SNCF.
L’UNSA progresse et obtient 20,28% des voix. Elle confirme l’évolution des dernières élections professionnelles.
La CFDT recueille 11,93% des voix. La légère progression ne compense pas les lourdes pertes des deux précédentes élections.
Les autres fédérations syndicales n’auront toujours pas de siège au Conseil d’Administration :
FO : 7,16% - CFTC : 2,35% - CGC : 1,90%
La fédération SUD-Rail appelle l’ensemble des cheminot-e-s à renforcer leurs syndicats ; car les patrons, eux, s’organisent et s’unissent pour s’attaquer à nos droits individuels et collectifs.
Jeudi 31 janvier 2013
Tous dans la rue pour défendre l'emploi ! |
Pour permettre à chacun de manifester, SUD-Rail a déposé un préavis de grève pour la période
du 30 Janvier 2013 à 20h00 au 01 Février 2013 à 8h00
sur les sujets suivants :
- Le problème d'effectif généralisé dans l'ensemble des services.
- Le manque de formations pour assurer en qualité et en sécurité le service public.
Cette revendication étant commune avec la fonction publique qui manifeste ce jeudi 31 Janvier, le Syndicat SUD-Rail Normandie appelle l'ensemble des cheminots de Normandie à manifester aux côtés des salariés de la fonction publique.
Les rendez vous pour manifester:
ROUEN : 10h30 Cours Clémenceau CAEN : 11h00 Préfecture LE HAVRE : 10h30 Franklin EVREUX : 14h00 Préfecture CHERBOURG : 10h30 Place de la Mairie ST-LO : 10h30 Place de la Mairie |
Des élu-es pour faire entendre la voix des salarié-es au Conseil d’Administration SNCF.
Le 05 février 2013: VOTEZ pour la liste présentée par SUD-Rail