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communique.pngCommuniqué de presse - le 04/04/2016 » 14:43 par Marc

rolleyes COMMUNIQUE DE PRESSE :

Les cheminots à nouveau fortement mobilisés ce 31 mars. SUD-Rail propose des suites rapides… Deux semaines après la forte mobilisation des cheminots le 9 mars dernier, ceux-ci se sont une nouvelle fois mis massivement en grève ! Près de 40 % des cheminots ont cessé le travail ce jour et ont participé aux manifestations interprofessionnelles. Le message est clair : les cheminots ne veulent pas des 2 projets rétrogrades du gouvernement (la Loi El Khomri ou le projet de décret-socle fixant la base d’une future réglementation du travail dans le secteur ferroviaire) qui ne visent qu’à instaurer la précarité et le dumping social. C’est inacceptable ! Il est de la responsabilité des fédérations syndicales cheminotes de proposer des suites rapides aux salariés du rail ! Le préavis de grève national SUD-Rail déposé sur 2 mois (avril-mai) doit permettre d’organiser la lutte. C’est ce que SUD-Rail propose aux autres fédérations syndicales : la grève reconductible au plus vite contrôlée par les AG de grévistes !


jpg/Bandeau_reforme_ferrov.jpgProjet de décret socle expliqué - le 04/03/2016 » 00:57 par Marc


Le 9 mars, nous serons en grève - le 01/03/2016 » 16:37 par Marc

Pour une réglementation du travail de progrès

dans le secteur ferroviaire

Pour garder nos droits et en conquérir de nouveaux

Contre la régression sociale généralisée

Le 9 mars, nous serons

en grève!

Le décret sur l’organisation et le temps de travail dans le transport ferroviaire

Le gouvernement a publié un projet de décret sur l’organisation et le temps de travail dans le transport ferroviaire qui nie un siècle et demi d’expérience ferroviaire. Ce projet est dangereux pour la sécurité ferroviaire et donc pour les usagers et les travailleurs et travailleuses du secteur. Il détériore les conditions de travail de 150 000 salarié-es (de la SNCF), ignore des dizaines de milliers de collègues d’entreprises privées (nettoyage ferroviaire, restauration ferroviaire, maintenance ferroviaire, etc.), ne règle rien pour les milliers de salarié-es des entreprises de transport ferroviaire mis en danger par des patrons dont la seule préoccupation est le fric qu’ils empochent !

Le  décret  sur  l’organisation  et  le temps de travail doit avoir comme base  minimale  la réglementation
du  travail  et  le  Statut  de
l’entreprise  ferroviaire publique,
la SNCF. Le projet gouvernemental
  est  inacceptable,  il  ne  peut
servir de base à une négociation !

La casse du Code du travail

Le gouvernement vient de faire connaître son projet de destruction du Code du travail ; les dispositions actuelles sont loin d’être parfaites, et nous en combattons quotidiennement certains effets dans nombre d’entreprises. Mais le Code du travail est aussi le fruit d’un rapport de forces construit au fil des années et des luttes sociales, qui donne des droits et des garanties aux travailleurs et travailleuses ; des droits et des garanties qu’ils et elles n’auraient pas dans le cadre du rapport individuel, totalement inégalitaire, entre patron et salarié. C’est à cela que s’attaque le gouvernement, satisfaisant de vieilles revendications patronales.

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En France, il y a près de 6 millions de chômeurs, chômeuses et très précaires. En France, les actionnaires qui s’enrichissent par le travail des salarié-es ont empoché 47 milliards d’euros de dividendes, pour la seule année 2015. Les capitalistes nous coûtent cher ! Et ils en veulent toujours plus.

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Le projet de casse du Code du travail doit être abandonné !
 

SUD-Rail et l’Union syndicale Solidaires appellent à construire dès maintenant un mouvement de grève pour imposer l’abandon du projet de casse du Code du travail, pour une réduction massive du temps de travail afin de combattre le chômage, pour l’augmentation des salaires et pensions.

Depuis le vote par la quasi-totalité des parlementaires de « l’état d’urgence », le gouvernement a considérablement renforcé les mesures liberticides (dénoncées par des organisations comme Amnesty international, la Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France, le Syndicat de la Magistrature…). Le patronat en profite pour accentuer la répression anti-syndicale. Les tribunaux condamnent des salariés qui luttent pour leurs droits et contre les méfaits patronaux (licenciements, salaires non payés, sanctions, discriminations, etc.)

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Dans l’unité, en organisant des Assemblées Générales dès le 9 mars, avec les salarié-es de tous les secteurs, construisons le mouvement de grève nécessaire pour faire reculer le gouvernement et les patrons et pour gagner nos revendications !

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pdf.gif  [Télécharger le tract]


Kicked-1.gifRapoport démissionne

Pepy, c’est pour quand ?

SUD-Rail  vient  d’apprendre,  par  la  presse,  la  démission  du  Président  de  SNCF Réseau.  Les  éléments  publics  démontrant  la  responsabilité  des  patrons  de  la  SNCF  dans  la catastrophe ferroviaire de Brétigny s’accumulent. Depuis 2008, sur les directives de Guillaume Pepy, l'entreprise publique chargée d'assurer le service public ferroviaire s’est transformée  en multinationale  du  transport  et  de  la  logistique ;  la  sécurité  n’est  plus  la priorité des libéraux qui  gouvernent  la  SNCF.  Depuis  l'éclatement  de  l'entreprise  historique  en  trois  entités  distinctes  ;  La privatisation,  la  sous-traitance  de  nombreux  secteurs et  les filialisations se sont instituée en mode de gestion.

Comble de l’absurdité : Alors qu’il y a près  de  4  millions  de  chômeurs  et chômeuses,  la  brillante  gestion  de l’entreprise  exercée  par  Guillaume Pepy  et  consorts  aboutit  aujourd’hui  à une  pénurie  d’agents  de  conduite,  qui oblige à supprimer de nombreux trains.

Le  gouvernement  doit  arrêter  de protéger  l’un  des  principaux responsables de ces désastres !

Oui, il faut rénover le service public ferroviaire, stopper les investissements dans des Partenariats Publics Privés  ferroviaire désastreux pour les finances publiques et redéployer ces investissements dans la maintenance du réseau et ainsi se prémunir contre les catastrophes ferroviaires comme celle de Brétigny. Mais pour mener à bien ce redressement nécessaire du système ferroviaire, M.PEPY n’est pas l’homme de la situation, il doit démissionner.

Pour garantir aux usagers un haut niveau de sécurité, éviter le dumping social dans la branche ferroviaire, et alors que le gouvernement vient de publier un projet de décret sur l’organisation du travail dans la branche qui fait la part belle au moins- disant social, la fédération SUD-Rail exige que tous les travailleurs/ses du secteur ferroviaire aient, à minima, le même Statut, les mêmes droits, la même réglementation du travail que celle en vigueur à la SNCF.

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Pour la construction d’un chemin de fer public et social,  la fédération SUD-Rail appelle, dans la construction d’un mouvement le plus unitaire possible, l’ensemble des salariés de la SNCF  à se mobiliser le 9 Mars prochain.

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pdf.gif [Télécharger la lettre de démission De Rapoport]


Convention Collective :

Un décret socle bien loin des attentes des travailleurs du rail !


Le 17 Février, le ministère a transmis aux organisations syndicales l’avant projet de « décret socle », base de négociation du volet « organisation du travail » de la future convention collective et pour ceux qui pouvaient penser, qu’en pleine responsabilité, le ministère tiendrait ses promesses de la loi du 4 Aout, c’est la douche froide ! Avec une première proposition de décret socle de ce niveau, le gouvernement fait le choix de ne pas fâcher les patrons de l’UTP et fait clairement le choix d’un très bas 1er niveau de concertation.

Un projet de décret qui nie la sécurité ferroviaire !

Pas une seule fois dans les 34 articles que contient le projet de décret socle, la notion de sécurité ferroviaire n’est abordée et prise en compte dans ce que le gouvernement fixe, pour être la base du régime de la durée du travail du personnel des entreprises ferroviaires. 153 000 agents dont 149 000 à la SNCF.

Une concertation avec le gouvernement qui s’annonce difficile !

Dans le courrier d’accompagnement du ministère, celui-ci fixe la méthode de concertation avec les organisations syndicales et annonce, cette fois-ci officiellement, que le décret socle serait entériné le 15 Avril après la saisie du conseil d’état avec une version « définitive » le 15 Mars.

Un décret socle qui, à ce stade, acte le dumping social dans la branche ferroviaire !
 
Dans les 34 articles du projet de décret socle (
 disponible auprès de vos délégués SUD-Rail ) on trouvera pêle-mêle et cette liste n’est pas exhaustive :  
 

  • la remise en cause de la stabilité des tableaux de service avec des modifications possibles jusqu’à 1h de la prise de service.
  • Une perte significative de repos, sur le nombre et sur la durée et pour l’ensemble des métiers et des catégories de personnel.
  • Une absence de dispositions particulières pour le personnel sédentaire (hors filière transport-mouvement)
  • Une durée du travail augmentée, un nombre de repos réduit tout ça dans un cadre légal complètement flexible sur le nombre de week-end, sur le nombre de congés ainsi que sur les dimanches. 
  • Une adaptation du taquet du 19/6 qui devient un 23 / 2  pour les roulants.

Pour ne pas laisser patrons et gouvernement décider de notre

avenir et nous imposer une régression sociale,

Il y a urgence à se mobiliser pour exiger

un décret socle à hauteur du RH0077 !

SUD-Rail, exige un décret socle à hauteur du RH 077 2016_SUD_Proposition.jpg

Le niveau du statut social à construire doit avoir pour base la réglementation (RH 077) qui est applicable aujourd’hui à 95 % des salariés du secteur ferroviaire. Ce projet de décret constitue une menace pour les conditions de vie et de travail de tous les salariés du secteur ferroviaire. Plus que jamais nous devons défendre partout que le privé doit s'aligner sur les conditions de la SNCF, et non l'inverse.

Ne pas revendiquer le RH 077 comme base du décret socle aura des conséquences pour tous les travailleurs du rail :

Ne pas revendiquer le RH 077 comme base du décret c’est accepter que l’harmonisation qu ’impose la loi ferroviaire, se fasse sur une base inférieure à celle du RH 077 et facilite par conséquent l’ouverture à la concurrence aux patrons des entreprises privées et une situation de dumping social dans la SNCF dont nous connaissons les conséquences. (sous-traitance, productivité, suppressions d ’emploi, précarisation …)

De son coté, le patronat fait tout

pour bloquer les négociations !

Concomitamment à l’envoi du décret socle, se déroulait ce jour, le 18 février, une séance plénière de la commission mixte paritaire. Cette réunion a été marquée par la volonté affichée par le syndicat patronal de ne pas négocier et de jouer la montre… A n’en pas douter, les patrons parient sur un échec des négociations fin juin et l’application du seul décret socle dans la branche. C’est honteux et après une interruption de séance, l’ensemble des OS présentes ont quitté la séance après la lecture d’une déclaration unitaire.

DÉCLARATION UNITAIRE DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE SALARIES REPRÉSENTÉES A LA

CMPN DU 18 FEVRIER 2016


CGT - UNSA - SUD-Rail - CFDT - FO - CFTC - CFE-CGC


Paris La Défense, le 18 février 2016,


L’ensemble des organisations syndicales de cheminots participantes à la négociation de la Convention collective nationale (CCN) de la branche ferroviaire, en réunion de la commission mixte nationale paritaire (CMPN) de ce jour 18 février 2016 :


Réaffirment l’urgence à poursuivre indépendamment de la procédure de concertation sur le projet de décret-socle temps de travail (transports ferroviaires), la négociation de la CCN,

Constatent et déplorent le refus de l’organisation patronale à vouloir négocier ce jour notamment sur la question inscrite à l’ordre du jour (les congés payés),


Constatent et déplorent l’obstruction par des manœuvres dilatoires de l’UTP,


Pour ces raisons, considèrent que la séance de la CMPN de ce jour 18 février 2016 ne peut continuer à se tenir du seul fait de la posture de la parti e patronale.

Assez.jpgC’est aux salarié-e-s de décider de leur Avenir !


Avec SUD-Rail, contrôlez les négociations, pour de vraies avancées sociales et  refusons de négocier toutes régressions ! 

pdf.gif [télécharger le tract]

crydecret_socle.jpg [Télécharger l'avant projet de Décret socle]


logo_sud/Solidaire.gifLe patronat l'a rêvé, El Khomri le fait... - le 19/02/2016 » 09:25 par Marc

Le projet de loi sur la négociation collective, le travail et l’emploi sera présenté dans quelques jours au Conseil des ministres. Il contient des dispositions gravissimes.

Le code du travail à la broyeuse

Le texte reprend les propositions du rapport Badinter et réduit quasiment à néant plus d'un siècle de protection collective des droits des salarié-es. Loin de ne donner lieu à "aucun recul des droits des salariés" comme le prétend la ministre, prise en flagrant délit de mensonge, c'est l’effacement de nombreuses garanties collectives.

Le temps de travail première victime

La révision des forfaits jours, la modulation du temps de travail, la limitation des durées de repos obligatoires, et la rémunération des heures supplémentaires représentent une attaque considérable contre les droits acquis par les salarié-es. Le volet "flexibilité" est considérablement renforcé et les garanties sur le paiement des heures supplémentaires deviennent aléatoires.

Des victimes : les emplois eux mêmes

L'extension du droit aux licenciements économiques aux situations de risques de perte de compétitivité permet aux entreprises, déjà largement comblées en la matière, de nouveaux modes de licenciements. Quant aux possibilités de licenciement individuel, la limitation des indemnités prud'homales sécurisera les patrons qui sauront exactement ce qu'un licenciement indu leur coûtera.

Au nom de la négociation collective... la loi du plus fort

Toutes sortes de dérogations, à commencer par celles sur les heures supplémentaires seront possibles grâce à ces accords nouvelle mouture. Le droit d'opposition des syndicats majoritaires est supprimé et des référendums pourront avoir lieu en cas d'accords minoritaires à 30%. On sait malheureusement, même si ce n'est pas le cas à chaque fois, ce que les patrons sont capables de mettre en œuvre comme menaces pour obtenir des approbations contraintes et forcées.

Les dispositions nouvelles qui concernent d'autres points sont pour certaines de bien maigres progressions dans un tel panorama (droit à la déconnexion, abondement des droits à la formation...) et il y a d’autres reculs (médecine du travail, plafonnement des indemnités aux prud'hommes, inspection du travail, etc.).

La même méthode qui a conduit Hollande après Sarkozy à privilégier les politiques de compétitivité va produire les mêmes effets : rien pour l'emploi, tout pour rétablir les marges des entreprises.

Les chômeur-ses et les salarié-es apprécieront. L'augmentation non compensée du temps de travail va pénaliser l'emploi et le temps personnel de chacun et chacune.

Pour L'Union syndicale Solidaires : il faut au contraire une politique de l'emploi, de création d'emplois utiles au renforcement du lien social, aux services publics, à la transition écologique. Il faut une réduction du temps de travail pour tous et toutes. Ce sont les vrais moyens d'une politique de justice sociale et d'égalité.

Le 49-3 est déjà brandi comme une menace à toute velléité d'opposition des parlementaires. Face au passage en force qui se dessine, c'est l'ensemble des syndicats et du mouvement social qui doit réagir résolument. L'Union syndicale Solidaires est prête à s'engager dans la bataille.

pdf.gif[Télécharger le tract]


Fédération des syndicats SUD-Rail 

17 Bd de la libération 93 200 St Denis

Tel  : 01 42 43 35 75   Fax : 01 42 43 36 67

 sud.rail.federation@gmail.com

www.sudrail.fr

Attendre que le gouvernement décrête la détérioration de nos conditions de travail ?

ou

Agir pour défendre et améliorer la réglementation du travail ?

            SUD-Rail propose l’unité d’action syndicale !

Aux fédérations syndicales

CGT, UNSA, CFDT, FO, CGC, CFTC

du secteur ferroviaire

St Denis, le 6 février 2016,

Cher-es camarades,

Le ministère annonce pour mi-mars la parution du “décret-socle” ; il s’agit du décret fixant les règles minimales relatives à l’organisation du travail et au temps de travail dans le secteur ferroviaire. C’est un texte fondamental pour l’ensemble des salarié-es travaillant dans les diverses entreprises de la branche ferroviaire. Il est très important aussi pour la sécurité ferroviaire.

Le patronat du secteur annonce la couleur depuis longtemps : directions du Groupe Public Ferrovaire SNCF et des diverses entreprises privées du secteur sont unis pour faire en sorte de tirer les règles sociales vers le bas. Ils s’appuient notamment sur deux textes.

Les patrons s’appuient sur l’accord concernant les entreprises privées de fret ferroviaire qui est très inférieur aux dispositions issues d’un siècle et demi d’expérience qui sont celles applicables à la SNCF. Les patrons peuvent s’appuyer sur ce texte parce qu’en 2008 UNSA, CFTC et CGC l’ont signé et la CGT a refusé de le dénoncer. CFDT et FO l’avaient dénoncé ; SUD-Rail aussi même si nous étions alors interdits dans ces réunions !

Les patrons s’appuient sur le champ d’application de la future Convention Collective Nationale. Des dizaines de milliers de travailleurs et travailleuses du  secteur ferroviaire en sont exclu-es. Cela signifie que les droits ne seront pas égaux pour tous et toutes ; cela facilite la tâche des patrons qui peuvent ainsi polariser la discussion autour de l’accord de 2008 (qui aurait été hors-sujet dans le cadre d’une négociation plus générale). Les patrons peuvent s’appuyer sur ce texte parce qu’en 2015, CFDT, UNSA et CFTC l’ont signé et la CGT a refusé de le dénoncer. SUD-Rail, FO et CGC l’ont dénoncé.

Ce contexte pèse dans le rapport de forces existant aujourd’hui dans les négociations. Mais pour ce qui est de la fédération SUD-Rail, nous ne considérons pas que la publication d’un décret-socle au rabais et la mise en œuvre de conditions de travail plus mauvaises soient inéluctables. Bien au contraire ! En 2006, huit fédérations syndicales de cheminot-es avaient fait front commun, réaffirmant devant le ministère et le patronat : « le transport ferroviaire n’est pas un secteur d’activité nouveau. Une réglementation du travail est actuellement applicable aux 165 000 salarié-es de ce secteur. Si d’autres entreprises souhaitent exercer dans ce secteur d’activité, elles doivent appliquer la réglementation en vigueur, donc le décret du 31 décembre 1999, dénommé à la SNCF RH 0077 ». Aucune organisation syndicale ne doit renier cette affirmation en 2016 !

Mais pour cela, il faut imposer d’autres choix et construire une plate-forme revendicative la plus unitaire très rapidement !

La publication du décret ministériel n’est pas la fin de l’histoire, des évolutions sont bien sur toujours possibles ; bien des luttes sociales ont permis de tirer un trait sur des règlements, des décrets ou des lois bien vite oubliés. Mais, après l’accord fret de 2008, après l’accord sur la CCN de 2015, laisser publier un décret s’attaquant à la réglementation du travail, serait un handicap supplémentaire !

C’est pourquoi la fédération des syndicats SUD-Rail vous propose une rencontre afin de d’organiser ensemble une action nationale de l’ensemble des salarié-es du secteur ferroviaire, au plus tard début mars. Nous voulons à la fois nous donner le temps de construire un mouvement fort, et agir avant la publication du décret.

Pour la fédération des syndicats SUD-Rail, la base du décret doit être ce qui est actuellement repris dans le « RH 0077 » de la SNCF. Ce texte est bien entendu améliorable, et les organisations syndicales ont des revendications déjà connues et qui pourraient être prises en compte à cette occasion. Pourquoi affirmons-nous que le contenu du « RH 0077 » de la SNCF doit demeurer le fondement du ou des décrets ministériels sur l’organisation du travail dans le secteur ferroviaire ? Parce qu’il est le fruit de plus d’un siècle d’histoire ferroviaire, d’enseignements tirés, d’équilibres dans la recherche d’un haut niveau de sécurité pour les salarié-es et les circulations, bref de l’expérience ferroviaire tout simplement !

Pour la fédération SUD-Rail les décrets ministériels, comme tout ce qui touche à la réglementation du travail doivent concerner l’ensemble du secteur ferroviaire, pas le seul transport ferroviaire. C’est indispensable pour lutter contre le dumping social, pour imposer des droits égaux, pour empêcher la perte d’acquis dans les entreprises historiques.

Dans l’attente, nous vous adressons nos salutations syndicalistes.

Pour la fédération des syndicats SUD-Rail :

Sylvie Rouquette

Eric Santinelli

Julien Troccaz


Négociation de la CCN - le 08/02/2016 » 15:46 par Marc

Controlons_les_nego13.jpg

les patrons, pressés de laminer la réglementation !

Chaque cheminot a pu mesurer la portée des propos du président Pepy en fin d’année 2015, qui, étude patronale en main, annonce d’ores et déjà qu’il  sera  nécessaire  de  revoir  l’organisation  du travail et l’accord 35 h.
La fédération SUD-Rail est largement intervenue pour  dénoncer  cette  « manœuvre  patronale  de communication » visant à faire pression sur l’état alors que celui-ci n’a toujours pas rédigé le décret socle (les règles minimales concernant l’organisation du travail). Décret qui sera la base des négociations avec les patrons pour rédiger cette partie de la convention collective.
Pour SUD-Rail, cette base de négociations fixée par l’état doit être au moins égale à l’organisation du travail en vigueur à la SNCF, soit le RH0077.

En  Juin  2014,  les  dirigeants  de  la  SNCF  plaidaient pour une convention de « haut-niveau » ; en Décembre, le premier d’entre eux, Pepy, vient préparer les travailleurs du rail à la régression sociale et monte l’opinion publique contre les agents en laissant croire que les cheminots disposent de 38 congés…
A SUD-Rail, sur cette question de l’organisation du travail, nous combattrons toute tentative de dumping social au sein de la branche ferroviaire.
De nouveaux droits pour les travailleurs du rail des entreprises ferroviaires privées et l’amélioration des conditions de travail pour les agents du GPF, voilà la base des revendications portées par SUD-Rail.

Après la loi d’aout 2014, un ministère aux abonnés absents
La loi du 04 Aout fixe les étapes nécessaires afin d’aboutir, le 1 er  Juillet, à la signature d’un accord sur  l’organisation  du  travail  dans  la  branche ferroviaire.  La  validation  de  ce  chapitre  de  la convention collective ouvrant dès lors la possibilité d’ouvrir des négociations sur un éventuel accord d’entreprise.  Tout  parait  limpide  mais  pour ouvrir ces négociations sur « l’organisation du travail », il faut que l’Etat ait publié le décret socle.

Renégocier sérieusement une organisation du travail en 3 mois, sur les bases patronales, qui peut y croire ?
Depuis  Aout  2014,  l’Etat  n’a  lancé  aucune procédure de concertation avec les syndicats sur  le  décret  socle  et  maintenant,  celui-ci annonce lancer la procédure qui ne laissera que  trois  mois  pour  aboutir  sur  la  partie « organisation du travail » de la CCN. Mais de qui se moque-t-on ?
Alors que les négociateurs, après 19 rencontres, finissent juste de parler de la partie «
 contrat de travail » et après avoir signé un accord minoritaire sur le champ d’application contre lequel SUD-Rail a fait valoir son droit d’opposition, car il exclut des milliers de travailleurs du rail.
Il parait aujourd’hui hallucinant de négocier en 3 mois une convention collective de haut niveau sur la base de la réglementation de la SNCF quand les patrons veulent imposer leur calendrier et leur base de discussions, celle du fret privé de 2008.
60, c’est le nombre d’articles du RH0077, sans compter les directives d’applications et la complexité du lien entre les différents articles. Il faudrait aussi dans la foulée négocier un accord d’entreprise qui viendrait compléter la CCN et tout cela avant le premier juillet 2016 sous la menace d’application des dispositions générales du Code du Travail à cette date.

Ce que dit la loi :
« Art. L. 2161-1.-Un décret en Conseil d’Etat fixe les règles relatives à la durée du travail communes aux établissements publics constituant le groupe public ferroviaire mentionné à l’article L. 2101-1 […]  Ces règles garantissent un haut niveau de sécurité des circulations et la continuité du service et assurent la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs, en tenant compte des spécificités des métiers, notamment en matière de durée du travail et de repos. »

On  voudrait  forcer  la  main  des  travailleurs du  rail,  public  ou  privé,  on  ne  ferait  pas autrement… Face à cette stratégie patronale ou nous devrions tout accepter et tout de suite, la fédération propose de porter unitairement 4 socles de revendications :

➊ Une convention collective pour tous les travailleurs du rail avec comme base la règlementation du travail SNCF qui est applicable aujourd’hui à 95 % des salariés de ce secteur.
➋ La réunification de l’entreprise et l’arrêt immédiat au découpage en branches, aux réorganisations et suppressions d’emplois.
➌ L’annulation de la dette avec reprise de tout ou partie de cette dette par l’état.
➍ Arrêt de l’ouverture à la concurrence.

Les travailleurs du rail doivent mettre ces négociations sous pression !
Pour gagner cette seconde mi-temps de Juin 2014, pour faire valoir les droits des salariés à du mieux disant social plutôt que la régression qu’elle nous promet, il est temps de faire front !
Face à ce patronat décomplexé qui ne voit le financement du système ferroviaire qu’à travers le dumping  social,  la  précarisation  et  l’augmentation de la productivité des agents, d’autres solutions sont possibles. L’annulation de la dette du ferroviaire et une véritable mutualisation des ressources pour faire la production ferroviaire par un arrêt du démembrement de l’entreprise publique sont une partie des solutions.
Dès à présent, la fédération SUD-Rail appelle les travailleurs du Rail à se mobiliser à faire entendre leur voix.

Porteur de la voix de ses adhérent-e-s et de ses militant-e-s, propose  dès  maintenant  aux  autres  organisations  syndicales  d’élaborer  une  plateforme revendicative  commune  sur  une  base  de  non-régression  sociale  et  leur  fait  une  première proposition d’action revendicative pour commencer à mettre la pression sur le gouvernement avant la publication du décret socle.

La réglementation du travail « sncf » pour tous, avec un champ d’application plus large, c’est possible !


Avant d’être partenaire de l’euro 2016, la sncf va devoir s’occuper de répondre aux revendications de celles et ceux qui font tourner la boutique.
C’est le match retour de juin 2014 que nous devons préparer et gagner !


Dès à présent, sud-rail s’organise pour vous informer et faire en sorte que les travailleurs du rail ne soient pas exclus des discussions sur leurs conditions de travail.


 

C’est aux salariés de décider de leur avenir !

pdf.gif [Télécharger le tract]


DÉRAILLEMENT de BRÉTIGNY - le 21/01/2016 » 13:59 par Marc

Catastrophe de BrétignyBalance.jpg




La sécurité avant le profit !



Le jeudi 14 janvier 2016, des cheminots de Brétigny étaient convoqués au Tribunal de Grande Instance.





Seule la Fédération SUD-Rail était là pour les soutenir.
 

Aussi, à l’appel de SUD-Rail, les cheminots sont venus de plusieurs régions soutenir nos collègues convoqués au tribunal d’Evry comme « témoins assistés », c’est-à-dire susceptibles d’être mis en examen!

Après avoir été entendus par la justice, nos camarades seront convoqués à nouveau fin janvier. Devant le TGI d’Evry la fédération SUD-Rail et les cheminots ont dénoncé la politique budgétaire de la direction qui met à mal la sécurité de tous, salariés et usagers. Il s’agissait de montrer à la justice et à la direction de la SNCF que les cheminots refusent que des collègues du site de Brétigny soient les lampistes de la politique dévastatrice des patrons SNCF et RFF.

LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE A TENU A RECEVOIR UNE DÉLÉGATION SUD-RAIL,

Nous lui avons expliqué:

  1.  Il est impossible d’effectuer une maintenance correcte des installations ferroviaires et d’assurer la sécurité du personnel et des circulations, puisque depuis des années la direction supprime massivement le personnel des équipes et ferme des brigades qui étaient situées à des endroits stratégiques pour intervenir rapidement sur les installations. De plus, une seule chose compte pour la direction de l’entreprise; faire rouler un maximum de trains commerciaux pour faire du chiffre d’affaire. Cela limite d’autant les capacités d’intervention des agents sur les installations.
  2.  Tout ceci est organisé délibérément par la direction de l’entreprise. Comme par hasard, depuis que les feux de la justice sont braqués sur Brétigny, la direction SNCF a doublé les effectifs de maintenance de Brétigny depuis 2013 ! Cette direction reconnait donc que dans les conditions de 2013, les cheminots de Brétigny n’avaient pas les moyens suffisants pour assurer correctement la maintenance des installations. Le dossier juridique a été transmis à nos avocats et, tenant compte du secret de l’instruction, nous ne pouvons qu’affirmer que nos analyses sur les responsabilités de la direction de l’entreprise sont établies.

LES JUGES IRONT-ILS JUSQU'AU BOUT ?

Reste à savoir si la justice ira jusqu’au bout des causes réelles des problèmes de maintenance ou si elle s’arrêtera sur la dernière personne à avoir vissé un boulon!
 
La direction SNCF, comme le gouvernement, tentent de masquer leur part de responsabilité dans ce drame. Ce sont eux qui n’ont pas mis les moyens suffisants pour entretenir et renouveler les lignes classiques, comme à Brétigny. Et l’implication de nos dirigeants dans cette catastrophe « pèse » aujourd’hui sur les décisions de la justice.
 
Leur priorité, c’est de «
 faire des économies », politique d’austérité oblige.
Leur seule préoccupation, c’est de casser les règles sociales de la SNCF, pour gagner en productivité.  
 
Nous le voyons bien avec les actuelles «
 négociations » sur la création de la convention collective ferroviaire.

UN RISQUE POUR L'AVENIR

Les usagers du chemin de fer, et en premier lieu les victimes et leurs familles de la catastrophe de 2013, doivent obtenir justice.  
 
Mais nous tenons à ce qu’il devienne impossible d’avoir d’autres catastrophes de ce genre.  
 
Il est insoutenable que des familles soient brisées par des dirigeants d’entreprise qui ne sont intéressés que par l’argent, quitte à ce que ce soit aux dépens de la sécurité.
 
Pour établir la vérité et prendre des mesures qui limitent les possibilités de récidive, il faut que les usagers du train comme les salariés du chemin de fer travaillent ensemble à développer un véritable service public ferroviaire.


C A R   L A   S É C U R I T É   P A S S E   A V A N T   L E U R S   P R O F I T S !

pdf.gif [Télécharger le tract]


Chèques vacances - titres déjeuner? - le 10/11/2015 » 18:49 par Marc

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Chèques déjeuner, OUI,mais pour QUI ?

Ce qu'il est bon de savoir !



 

En cette période pré-électorale, certaines organisations syndicales ont axé leur campagne sur le fait qu'ils sont pour les chèques vacances ou les titres restaurant. Cette promesse, bien alléchante au premier abord, censée masquer leur inaction ou leur complicité avec la Direction, contient de nombreuses faces cachées et pourrait bien décevoir un nombre important de cheminots qui auraient cru y avoir droit.
 

SUD-Rail, fidèle à ses pratiques, a étudié ces sujets, et  vous éclaire sur la réalité et les conséquences de la mise en place de ces titres afin de que vous puissiez mieux en apprécier les enjeux.
 

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