Nouvelles
A partir du 18 Mai, les travailleurs du rail
seront en grève reconductible !
Pour une règlementation du travail dans le ferroviaire sur la base de la règlementation du travail actuel de l’entreprise historique. Pour obtenir le retrait de la loi travail, et la création d’un statut social de haut niveau.
Les patrons imposent une CCN sans amélioration d’un décret socle à minima
La fédération SUD-Rail a tiré les conséquences de la position patronale qui ne veut plus négocier une convention collective de haut niveau dans le ferroviaire, et a annoncé mettre un terme aux négociations sur la CCN (Convention collective nationale)
Avec son union Solidaires, SUD-Rail fait le même constat au niveau interprofessionnel ou le gouvernement refuse également d’écouter le corps social en passant en force, à travers le 49.3, le projet de loi travail.
CCN ferroviaire, Loi Travail : les patrons ont signifié la fin des négociations, sur la base d’un décret socle, et d’un code du travail au ras des pâquerettes, sans réelle avancée…
C’est le 49.3 pour tout le monde !
Maintenant, c’est bien en imposant un rapport de force rapide et fort que nous pourrons gagner un décret et une convention collective à hauteur du RH0077 de la SNCF. Plus le temps passe, plus les patrons avancent pour imposer le moins-disant social.
Le temps de la réflexion est passé, celui de la négociation a été volé par les patrons, il est maintenant temps dépasser à l’action ! | L'unité d'action sur le terrain, le lancement rapide d'un mouvement puissant, organisé en Assemblées Générales avec l’ensemble des cheminots et la convergence des luttes avec les autres salariés de ce pays: voilà des ingrédients pour gagner et refuser le dumping social ! |
Dans le secteur ferroviaire, ce sont les conditions de travail pour l’avenir de chacun d’entre nous qui se jouent aujourd’hui. Pour SUD-Rail, ce sont aux salarié(e)s de décider de leur avenir, dans les assemblées générales ils doivent mandater les négociateurs et prendre le contrôle. Une grève reconductible unitaire est annoncée dans le transport routier. De nombreux appels intersyndicaux dans les départements appellent à construire la grève générale dans les entreprises. Il est certain que c’est maintenant que nous pourrons gagner nos deux combats : celui dans le rail et au niveau interprofessionnel.
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A partir du 18 mai, dans l’unité d’action avec tous les travailleurs du rail, bloquons tout et on va gagner ! ___________________________________________________
Prévisions d’Assemblées Générales et actions pour la journée du 18 mai Diffusion de tract à partir de 9h00 au Rond-Point des vaches.
Puis, rassemblement à 11h00 au Dépôt de Sotteville suivi d’un barbecue. |
TOUS ENSEMBLE
LE 10 MAI A LA MANIFESTATION (11H30 PARIS MONTPARNASSE)
LE 18 EN GREVE RECONDUCTIBLE !
Les dernières négociations confirment que le gouvernement et le patronat ne reculeront pas, si nous ne montons pas sérieusement d’un cran ! Pour défendre nos emplois, nos conditions de travail et lutter contre le dumping social, le RH 0077 doit constituer au minimum la base du décret ministériel. La Convention Collective Nationale et les accords d’entreprises, qui sont des négociations hypothétiques, ne doivent qu’améliorer les droits sociaux pour les salarié-e-s.
Dans l’unité, le 10 mai, nous serons des milliers à montrer notre
détermination …
Après plusieurs journées de grève en mars et avril, des rassemblements, des tables rondes, etc. Gouvernement et patronat nous mènent en bateau. Ils ont tort de ne pas nous prendre au sérieux et de ne pas répondre favorablement à nos revendications.
Les cheminots étaient encore massivement mobilisés le 26 avril et sont prêts à gagner cet affrontement frontal imposé ! Le 10 mai l’ensemble du corps social cheminot va s’unifier et se mobiliser à Paris avant de passer l’action.
… Avant le mouvement reconductible à partir du 18 mai !
Lors de la dernière interfédérale, la fédération SUD-Rail a proposé à l’ensemble des organisations syndicales de déposer un préavis de grève reconductible. C’est le moment de faire démarrer le seul mouvement qui nous permettra de maintenir et d’améliorer nos conditions de travail. La fédération CGT s’est dite prête dès le 4 Mai à signer un appel dans ce sens, faute d’avancées substantielles des négociations sur la base des revendications communes. De son côté, l’UNSA a indiqué qu’elle s’inscrirait dans l’état sur ce préavis de grève. A la base, dans l’unité, préparons ce mouvement en organisant des tournées, permanences syndicales communes, la programmation d’assemblées générales dans tous les sites ferroviaires à compter du 18, la participation aux initiatives interprofessionnelles locales…
L’union Solidaires propose à l’intersyndicale CGT, FO, FSU, fédérations étudiantes…de lancer un mot d’ordre de grève générale en lien avec l’action des cheminot-e-s le 18 mai. |
Alors, maintenant on y va et on organise cette grève reconductible unitaire pour gagner !
Chaque jour, la mobilisation se renforce pour défendre le code du travail et les garanties collectives, à travers les pétitions, les rassemblements, les délégations, les manifestations, les débrayages…
Jeudi 28 avril 2016, 15 000 manifestants ont défilé dans les rues du Havre. C’est plus que pour le 31 mars.
Le 1 er mai est la journée internationale des travailleurs. Depuis 1890, les travailleurs et travailleuses du monde entier manifestent pour exiger de nouvelles conquêtes sociales, pour une société plus juste et solidaire.
La loi travail s’inscrit dans le droit fil des réformes structurelles, voulues par le Conseil européen et la commission européenne. Avant la France, les réformes engagées en Allemagne, en Grande Bretagne et ailleurs n’ont fait que précariser l’emploi. Cette façon de privilégier la rentabilité financière au détriment du travail exacerbe la crise.
Depuis de trop nombreuses années, les politiques d’austérité déstructurent nos sociétés, accroissent les inégalités, mettent à mal le monde du travail. Elles sont responsables de la montée des extrémismes car depuis toujours, l’intolérance et le rejet de l’autre poussent sur le terreau de la misère.
Ce qui est en jeu, c’est la conception même de ce que doit être le travail. Les travailleurs et travailleuses veulent que leur place soit reconnue, leurs conditions de travail améliorées, leur temps de travail diminué, leurs salaires augmentés, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes réalisées.
En résumé, ils exigent des droits nouveaux pour mieux vivre et mieux travailler, car le progrès social, la justice sociale sont les conditions incontournables pour un monde de paix et de solidarité.
Pour les organisations CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES et UNEF, la lutte contre la précarité et l’exclusion passe par des droits nouveaux, par un Code du travail du XXIe siècle.
Le 1 er mai, manifestons pour le progrès social et le retrait de la loi Valls - El Khomri - RDV:
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Convention collective:
26 Avril : Malgré une participation massive
des cheminots à la grève, les patrons
n’ont rien à dire !
Ce 26 Avril, les cheminots de l’entreprise historique et ceux du privé ont massivement participé à la grève pour peser sur les négociations et exiger du syndicat patronal des réponses aux revendications qui leur ont été transmises lors de la commission des 12 et 13 Avril.
Des patrons qui n’ont rien à dire…
...et qui ne fournissent aucune réponse aux grévistes !
Hors de question pour SUD-Rail de cautionner cette parodie de négociations où le patronat reste inflexible et n’a rien d’autre à proposer que sa seule version de la réglementation qu’elle a présentée le 5 Avril et qui a été unanimement rejetée par l’ensemble des organisations syndicales et par les salariés grévistes.
La stratégie du pourrissement !
Par son attitude, le patronat du rail démontre que c’est la stratégie du pourrissement qu’elle met en œuvre, en proposant une hypothétique version 2 du texte pour le 10 Mai. C’est donc par un calendrier sans réponses concrètes sur les conditions de travail et sans réponses aux grévistes que se positionne l’UTP.
Le patronat refuse d’entendre les travailleurs du rail Et veut leur imposer une convention collective au rabais ! Malgré les promesses de Juin 2014 et la posture gouvernementale, qui laissaient croire que les trois niveaux de négociation aboutiraient à une réglementation de haut niveau pour les travailleurs du rail, la stratégie de l’empilement du Décret Socle, d’une hypothétique CCN et des accords d’entreprise a du plomb dans l’aile. L’UTP a démontré qu’une convention collective de haut niveau n’était pas un objectif pour elle, ne faisant que des propositions complémentaires voire même inférieures, au Décret Socle. Concernant ces propositions complémentaires, il n’en résulte que du moins-disant social par rapport à l’existant et aucune amélioration du Décret Socle… C’est la hiérarchie des normes à l’envers ! De l’avis général, de l’avis des grévistes, nous voyons donc difficilement comment nous pourrions arriver à une harmonisation par le haut du cadre social dans de telles conditions. |
Pour ne pas laisser patrons et gouvernement
décider de notre avenir et nous imposer une
régression sociale, nous n’avons plus le choix...
sans un conflit dur et reconductible,
ils ne nous entendront pas !
Le 27 Avril, lors d’une rencontre interfédérale, SUD-Rail sera porteur d’un message clair auprès des autres O.S., celui des assemblées générales... un départ en grève reconductible en Mai, afin de pouvoir gagner sur nos conditions de travail du futur et de ne pas se retrouver, fin Juin, en position défensive, à contester un texte patronal soumis à signature avec les risques que l’on connaît sur la possibilité pour certains d’être tentés, sous la pression patronale, de signer des accords de régressions sociales...
Le patronat parie sur l'échec des négociations
Il est hors de question de sacrifier les conditions de travail de l’ensemble des salariés de la branche pour satisfaire le dogme de la « concurrence libre et non faussée ». Le dumping social ne s’éliminera que par une convention collective de haut niveau sur la base d’un Décret Socle à l’égal de l’ancien décret. Toute option ne reposant que sur les accords d’entreprise pour harmoniser le cadre social ne reviendrait qu’à valider le dumping social.
Nous ne nous étonnons plus maintenant de la lenteur des négociations depuis aout 2014 ; quand on n’a rien à proposer, on fait trainer les négociations.
Un gouvernement qui met un an et demi pour sortir un Décret Socle, une organisation patronale qui n’a rien à proposer, et qui, après les 12 et 13 Avril, n’a toujours pas transmis une nouvelle proposition... quelle parodie de dialogue social !
La négociation sur 3 niveaux n’était donc là que pour embrouiller le cheminot en étalant les réunions et fausses propositions dans le temps, pour mieux lui faire accepter l’inacceptable… Devant cette absence de volonté patronale d’entendre les revendications, on est en droit de penser que les patrons parient sur un échec des négociations pour appliquer le seul décret socle comme base minimum dans les entreprises ferroviaires. C'est donc bien en exigeant un décret socle à hauteur du RH0077 que nous pourrons dire stop au moins disant social dans la branche.
Il est temps pour l’ensemble des travailleurs du rail de prendre leur avenir en main ! Avec SUD-Rail, revendiquons de vraies avancées sociales et refusons de négocier toute régression!
Réunis en assemblée générale, ce sont plus de 500 cheminots parisiens qui se sont rassemblés devant la réunion de la CMP pour signifier leur attachement à leurs conditions de travail, et pour revendiquer que seul un Décret Socle à hauteur du RH0077 permettra de dire stop au dumping social !
C’est la revendication SUD-Rail, c’est ce que nous exigeons du patronat et du gouvernement !
Réglementation du travail dans le rail :
Le patronat du rail n’a rien à proposer !
Mardi 26 Avril, près d’1 cheminot sur 2 de l’entreprise historique et des entreprises ferroviaires privées sont en grève contre le projet de convention collective présenté par les patrons du transport de l’UTP, visant à casser la réglementation du travail à la SNCF et à instaurer un dumping social généralisé dans le secteur du rail.
Par son attitude lors de la séance de négociations du 26 Avril, l’UTP démontre que c’est la stratégie du pourrissement qui est à l’œuvre, en proposant une hypothétique deuxième version de leur texte pour le 10 mai, après n’avoir apporté aucune réponse concrète aux points soulevés par les organisations syndicales. Il n’y a aujourd’hui aucune réponse aux revendications des grévistes.
C’est inacceptable pour les grévistes, c’est inacceptable pour SUD-Rail !
Après avoir tiré les conséquences de la position patronale, le 27 Avril, lors d’une rencontre entre les fédérations syndicales de la branche ferroviaire, SUD-Rail sera porteuse d’une proposition d’un mouvement de grève reconductible courant mai, afin de garantir des conditions de travail compatibles avec l’exigence d’un haut niveau de sécurité dans le ferroviaire, sans dumping social.
Pour mettre fin à ce blocage patronal, la Fédération SUD-Rail demande au gouvernement de prendre ses responsabilités, en transposant dans le décret-socle fixant les conditions de travail minimum de tous les salariés du secteur ferroviaire, l’intégralité de la réglementation du travail actuelle de l’entreprise historique SNCF.
Les cheminots comme les salariés des entreprises ferroviaires privées portent cette revendication. C’est une question de progrès social et de sécurité des usagers du train !
- 70% de la population est opposé au projet de loi.
- 1,2 million de jeunes et de salariés ont manifesté pour le retrait pur et simple du projet de loi Valls - El Khomri durant la journée de grève du 31 mars.
Messieurs Valls et Hollande, minoritaires, s’obstinent
Le 1er Ministre reçoit les organisations de la jeunesse pour parler de toute autre chose, faire des promesses non financées et maintenir la précarité. Les étudiants, travailleurs en formation, ne sont pas dupes des manœuvres du gouvernement et continuent à demander le retrait du projet de loi.
Face à la puissance de la mobilisation, le gouvernement utilise la seule carte qui lui reste, celle de la provocation policière que nous condamnons fermement. Nous n’accepterons aucune remise en cause du droit à manifester et à se rassembler sur la voie publique et les lieux publics.
Le projet de loi Valls - El Khomri est inchangé dans ses principes.
Il s’agit d’ici 2018 de réécrire complètement le code du travail autour des principes dits Badinter et de renvoyer les règles d’applications à la négociation avec les patrons.
Ce projet veut installer « l’entreprise » comme le lieu prioritaire de définition de la durée du travail, du montant des salaires et des rémunérations.
L’employeur pourrait imposer ses règles contre les protections du Code du travail. Toutes professions, du privé comme du public, seront concernées.
L’ensemble des conventions collectives (commerce, ports et docks, chimie, métallurgie, construction, transport, action sociale…) serait cassé.
La loi Valls - El Khomri serait dévastatrice pour les fonctionnaires et les salariés sous statut des entreprises publiques. Cette loi ouvrirait la porte à l’individualisation contre les garanties inscrites dans les statuts nationaux.
C’est d’ailleurs au même moment que les ministres multiplient les déclarations contre « l’emploi à vie », et que le patronat du transport demande la fin du règlement spécifique qui protège les cheminots (RHOO77).
Un accord d’entreprise pourrait annuler toute mesure de la Convention collective qui déplairait à l’employeur. |