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Les 10 dernières nouvelles
Droit de retrait / Sécurité ferroviaire Rien n’est terminé !
Des milliers de cheminotes et cheminots qui cessent le travail d’une manière spontanée parce que rien ne va plus concernant l’exercice de leur travail en termes de sécurité ferroviaire et de conditions de travail. Une direction SNCF aux abois à tous les niveaux de l’entreprise : nationalement des patrons déconnectés, de bons soldats dans les structures régionales et un encadrement de proximité qui n’ose pas assez se révolter. Tout cela ponctué par un PDG sur le départ qui voulait finir son règne en réprimant encore celles et ceux qui osent s’opposer à sa politique. Nous avons vécu ces derniers jours un épisode de mobilisation collective incroyable et une irresponsabilité glaçante de la direction.
L’illégalité est du côté du gouvernement et de la direction SNCF !
Ce n’est pas devant les médias que l’on conteste la notion d’un danger grave et imminent mais juridiquement en première instance ; ce que la direction SNCF n’a pas fait et ce qui reconnait ainsi le bien fondé du droit de retrait. Pour preuve, plusieurs réunions de concertation / groupe de travail et la rédaction de nombreux rapports concernant la sécurité ferroviaire ont été engagées dès l’accident ferroviaire du 16 octobre 2019.
S’il n’y avait pas de motif raisonnable de penser qu’une situation présente un danger grave et imminent, la direction générale de la sécurité n’aurait pas évoqué, pendant vingt heures, des sujets tels que : le renforcement des dispositifs de protection des systèmes d’alerte, une révision des mesures applicables dans le cadre de l’exploitation en EAS d’engager une analyse de risques complémentaire pour de nouvelles pistes d’amélioration de la sécurité,…
Pour la fédération SUD-Rail, mais aussi pour l’inspection du travail, les choses sont très claires : il ne doit y avoir aucune retenue salariale. Les mises en demeure, accompagnées d’une pression managériale retranscrite dans de nombreux compte-rendu d’enquête dictée par la direction nationale ou de commission SSCT extraordinaires, n’ont également aucun fondement valable. Ces derniers jours, la fédération SUD-Rail a averti officiellement, par le dépôt d’une DCI, la direction nationale concernant cet abus de pouvoir et a exigé l’arrêt complet des procédures de retenues sur les salaires ainsi que des procédures disciplinaires qui pourraient être lancées.
Ils veulent nous réprimer et nous ponctionner car ils pensent que cela
va nous affaiblir pour le mouvement reconductible du 5 décembre.
Ils n’ont rien compris à notre colère et détermination.
EAS : notre revendication plus forte maintenant !
La direction SNCF et les Autorités Organisatrices ne peuvent plus cacher que l’exploitation des circulations ferroviaire en Equipement d’Agent Seul est un recul pour le service public ferroviaire. Les usagers se sont massivement exprimés dans différents sondages pour exiger le retour d’un contrôleur/se dans chaque train.
L’accident ferroviaire en Champagne-Ardenne a rappelé que l’absence d’un-e ASCT engendre :
la suppression de l’information des usagers en situation perturbée,
l’impossibilité de porter assistance aux voyageurs malades ou en difficulté,
L’accroissement des actes d’incivilité et des risques d’agressions,
l’abandon des voyageurs livrés à eux-mêmes en cas d’incident ou d’accident ferroviaire.
Il y a une dizaine d’années lorsque la direction a entamé le déploiement de l’EAS hors Ile de France, le directeur de l’activité TER était un certain Jean- Pierre Farandou ; comme on se retrouve ! Le nouveau président de la SNCF va devoir sans tarder répondre à cette revendication cheminot/usager et par la même occasion soutenir ou non les propos de Pépy sur le fait « que sécurité dans un train était la même avec ou sans contrôleur ». SUD-Rail a commencé à interpeller les exécutifs des régions administratives sur ce sujet. Les Autorités Organisatrices doivent exiger à la direction SNCF de remettre des contrôleurs/ses dans chaque TER dès le prochain changement de service. C’est de cela qu’ont besoin les usagers, et pas de la privatisation des transports régionaux !
Départ de trains : la situation est devenue incontrôlable !
« On reporte ou pas ? » cela aura été la question qui a traversé l’ensemble des directions de la SNCF ces derniers jours. Comme personne ne maitrise plus rien dans le système ferroviaire, la Direction Générale a décidé de répondre négativement à notre revendication : l’abandon de la réorganisation nationale concernant l’AuM.
Pour la fédération SUD-Rail, la situation est très alarmante : Nous sommes arrivés au stade ; que nous redoutions depuis plusieurs années : le système de sécurité ferroviaire est aujourd’hui incontrôlable à cause la fragmentation dogmatique des activités et entre les EPIC et d’une gestion exclusivement financière de la sécurité.
Avec la suppression des autorisations de départ, SNCF Mobilités a privilégié les suppressions de nombreux emplois dans les gares. SNCF Réseau – en se désintéressant totalement des impacts sur les agents circulation/aiguilleurs – s’est empressé de soutenir la disparition de cette boucle de sécurité pour également faciliter un peu plus la privatisation du chemin de fer ! Et au milieu de tout cela, la direction de la traction a décidé d’abandonner les ADC sur un réseau pas adapté aux nouvelles procédures qui devront se mettre en place le 15 décembre prochain.
Clairement, nous allons tout droit face à la paralysie du système ferroviaire et inévitablement une possibilité de plus en plus criante d’accidents dramatiques. Durant le mois de novembre, nous allons continuer à mettre la pression sur la SNCF aussi bien par filière (Traction, Trains, Transport-Commercial) qu’au niveau des instances. La fédération SUD-Rail exige que le nouveau Président de SNCF s’exprime très rapidement sur cette situation.
A partir du 5 décembre, nous allons agir contre le big bang social 2020
et pour imposer une alternative : la réintégration du système ferroviaire
Droit de retrait / Sécurité ferroviaire Rien n’est terminé !
Des milliers de cheminotes et cheminots qui cessent le travail d’une manière spontanée parce que rien ne va plus concernant l’exercice de leur travail en termes de sécurité ferroviaire et de conditions de travail. Une direction SNCF aux abois à tous les niveaux de l’entreprise : nationalement des patrons déconnectés, de bons soldats dans les structures régionales et un encadrement de proximité qui n’ose pas assez se révolter. Tout cela ponctué par un PDG sur le départ qui voulait finir son règne en réprimant encore celles et ceux qui osent s’opposer à sa politique. Nous avons vécu ces derniers jours un épisode de mobilisation collective incroyable et une irresponsabilité glaçante de la direction.
L’illégalité est du côté du gouvernement et de la direction SNCF !
Ce n’est pas devant les médias que l’on conteste la notion d’un danger grave et imminent mais juridiquement en première instance ; ce que la direction SNCF n’a pas fait et ce qui reconnait ainsi le bien fondé du droit de retrait. Pour preuve, plusieurs réunions de concertation / groupe de travail et la rédaction de nombreux rapports concernant la sécurité ferroviaire ont été engagées dès l’accident ferroviaire du 16 octobre 2019.
S’il n’y avait pas de motif raisonnable de penser qu’une situation présente un danger grave et imminent, la direction générale de la sécurité n’aurait pas évoqué, pendant vingt heures, des sujets tels que : le renforcement des dispositifs de protection des systèmes d’alerte, une révision des mesures applicables dans le cadre de l’exploitation en EAS d’engager une analyse de risques complémentaire pour de nouvelles pistes d’amélioration de la sécurité,…
Pour la fédération SUD-Rail, mais aussi pour l’inspection du travail, les choses sont très claires : il ne doit y avoir aucune retenue salariale. Les mises en demeure, accompagnées d’une pression managériale retranscrite dans de nombreux compte-rendu d’enquête dictée par la direction nationale ou de commission SSCT extraordinaires, n’ont également aucun fondement valable. Ces derniers jours, la fédération SUD-Rail a averti officiellement, par le dépôt d’une DCI, la direction nationale concernant cet abus de pouvoir et a exigé l’arrêt complet des procédures de retenues sur les salaires ainsi que des procédures disciplinaires qui pourraient être lancées.
Ils veulent nous réprimer et nous ponctionner car ils pensent que cela
va nous affaiblir pour le mouvement reconductible du 5 décembre.
Ils n’ont rien compris à notre colère et détermination.
EAS : notre revendication plus forte maintenant !
La direction SNCF et les Autorités Organisatrices ne peuvent plus cacher que l’exploitation des circulations ferroviaire en Equipement d’Agent Seul est un recul pour le service public ferroviaire. Les usagers se sont massivement exprimés dans différents sondages pour exiger le retour d’un contrôleur/se dans chaque train.
L’accident ferroviaire en Champagne-Ardenne a rappelé que l’absence d’un-e ASCT engendre :
la suppression de l’information des usagers en situation perturbée,
l’impossibilité de porter assistance aux voyageurs malades ou en difficulté,
L’accroissement des actes d’incivilité et des risques d’agressions,
l’abandon des voyageurs livrés à eux-mêmes en cas d’incident ou d’accident ferroviaire.
Il y a une dizaine d’années lorsque la direction a entamé le déploiement de l’EAS hors Ile de France, le directeur de l’activité TER était un certain Jean- Pierre Farandou ; comme on se retrouve ! Le nouveau président de la SNCF va devoir sans tarder répondre à cette revendication cheminot/usager et par la même occasion soutenir ou non les propos de Pépy sur le fait « que sécurité dans un train était la même avec ou sans contrôleur ». SUD-Rail a commencé à interpeller les exécutifs des régions administratives sur ce sujet. Les Autorités Organisatrices doivent exiger à la direction SNCF de remettre des contrôleurs/ses dans chaque TER dès le prochain changement de service. C’est de cela qu’ont besoin les usagers, et pas de la privatisation des transports régionaux !
Départ de trains : la situation est devenue incontrôlable !
« On reporte ou pas ? » cela aura été la question qui a traversé l’ensemble des directions de la SNCF ces derniers jours. Comme personne ne maitrise plus rien dans le système ferroviaire, la Direction Générale a décidé de répondre négativement à notre revendication : l’abandon de la réorganisation nationale concernant l’AuM.
Pour la fédération SUD-Rail, la situation est très alarmante : Nous sommes arrivés au stade ; que nous redoutions depuis plusieurs années : le système de sécurité ferroviaire est aujourd’hui incontrôlable à cause la fragmentation dogmatique des activités et entre les EPIC et d’une gestion exclusivement financière de la sécurité.
Avec la suppression des autorisations de départ, SNCF Mobilités a privilégié les suppressions de nombreux emplois dans les gares. SNCF Réseau – en se désintéressant totalement des impacts sur les agents circulation/aiguilleurs – s’est empressé de soutenir la disparition de cette boucle de sécurité pour également faciliter un peu plus la privatisation du chemin de fer ! Et au milieu de tout cela, la direction de la traction a décidé d’abandonner les ADC sur un réseau pas adapté aux nouvelles procédures qui devront se mettre en place le 15 décembre prochain.
Clairement, nous allons tout droit face à la paralysie du système ferroviaire et inévitablement une possibilité de plus en plus criante d’accidents dramatiques. Durant le mois de novembre, nous allons continuer à mettre la pression sur la SNCF aussi bien par filière (Traction, Trains, Transport-Commercial) qu’au niveau des instances. La fédération SUD-Rail exige que le nouveau Président de SNCF s’exprime très rapidement sur cette situation.
A partir du 5 décembre, nous allons agir contre le big bang social 2020
et pour imposer une alternative : la réintégration du système ferroviaire
Défense de nos retraites, mobilisation contre le big-bang social,
1 mois avant le début de la grève reconductible !
Ces dernières semaines, le gouvernement et la direction de la SNCF ont multiplié les contre-vérité et stigmatisé les cheminot-e-s comme jamais !
Depuis quelques jours, nouveau PDG et changement de ton gouvernemental : plus question de poursuites judiciaires contre les cheminot-e-s qui ont fait usage de leur droit de retrait et annonces de "concertations" sur l'avenir du régime spécial.
Le gouvernement redoute la mobilisation à partir du 5 décembre et il a raison !
Nous ne nous satisferons pas du report de la suppression du statut de quelques mois ou du maintien du régime spécial de retraite pour quelques-uns d'entre nous (pour mieux l'attaquer ensuite au nom de l'équité lorsque les autres régimes auraient été liquidés !).
Le gouvernement attaque l'ensemble des retraites des salarié-e-s et c'est bien une mobilisation de toutes et tous qui est nécessaire !
En grève à partir du 5 décembre,
et dans les assemblées générales de grévistes,
décidons de notre avenir !
Défense de nos retraites, mobilisation contre le big-bang social,
1 mois avant le début de la grève reconductible !
Ces dernières semaines, le gouvernement et la direction de la SNCF ont multiplié les contre-vérité et stigmatisé les cheminot-e-s comme jamais !
Depuis quelques jours, nouveau PDG et changement de ton gouvernemental : plus question de poursuites judiciaires contre les cheminot-e-s qui ont fait usage de leur droit de retrait et annonces de "concertations" sur l'avenir du régime spécial.
Le gouvernement redoute la mobilisation à partir du 5 décembre et il a raison !
Nous ne nous satisferons pas du report de la suppression du statut de quelques mois ou du maintien du régime spécial de retraite pour quelques-uns d'entre nous (pour mieux l'attaquer ensuite au nom de l'équité lorsque les autres régimes auraient été liquidés !).
Le gouvernement attaque l'ensemble des retraites des salarié-e-s et c'est bien une mobilisation de toutes et tous qui est nécessaire !
En grève à partir du 5 décembre,
et dans les assemblées générales de grévistes,
décidons de notre avenir !
COMMUNIQUÉ de PRESSE de SUD-Rail LYON
Quand Wauquiez joue aux apprentis sorciers !
Le président du Conseil Régional AURA dénonce les fermetures de guichets SNCF, dont il est pourtant en partie responsable par ses choix !
Depuis quelques jours, Laurent Wauquiez, président du Conseil régional AURA, multiplie les sorties médiatiques pour condamner les fermetures des guichets dans les gares SNCF de la région. Il ne manque décidément pas de toupet !
En effet, il convient de rappeler que Laurent Wauquiez, de par ses décisions et prises de positions, a grandement encouragé ces fermetures de guichets :
En exigeant sans cesse que la SNCF réduise ses coûts dans le cadre de la négociation de la convention TER Aura, signée fin 2017 pour la période 2017-2023.
En menaçant de se tourner vers le privé en 2023 dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, pour faire baisser la facture payée par le Conseil Régional.
En poussant pour le déploiement de caméras de surveillance et vidéo-protection dans les gares, qui de fait remplacent la présence cheminote.
En faisant partie de ceux qui ont soutenu la réforme ferroviaire de 2018, qui contribue à ces fermetures de guichets mais aussi à la fermeture des petites lignes jugées non rentables, qu’il prétend là aussi refuser aujourd’hui.
En refusant le dialogue avec les organisations syndicales cheminots durant la grève à la SNCF qui aura duré plus de 3 mois au printemps 2018 alors que nous voulions échanger avec lui notamment sur ce sujet des fermetures de guichets et de lignes régionales qui seraient une des conséquences de cette réforme ferroviaire.
Oui, M. Wauquiez a décidément beau rôle de condamner aujourd’hui les fermetures des guichets ! Probablement que cela fait suite à la déroute des Républicains dont il a été le symbole aux élections européennes et qui l’a contraint à démissionner de la présidence du mouvement !
Probablement qu’il veut donc assurer ses arrières sur la région en tenant ce discours de circonstance aux usagers des TER Rhônalpins qui sont particulièrement remontés actuellement en voyant le service public ferroviaire leur échapper !
En attendant, nous disons chiche à M. Wauquiez : SUD-Rail exige de Laurent Wauquiez qu’il pose des actes en face de ses paroles en portant un avenant à la Convention TER Aura.
En tant que Président du Conseil Régional, il a en effet tout le pouvoir de porter un avenant à la Convention TER pour y inclure l’interdiction de toute fermeture de guichets supplémentaires et de lignes jugées non rentables, mais aussi d’y inclure le redéploiement de guichets dans toutes les gares pour réhumaniser celles-ci et pour répondre aux besoins des usagers !
COMMUNIQUÉ de PRESSE de SUD-Rail LYON
Quand Wauquiez joue aux apprentis sorciers !
Le président du Conseil Régional AURA dénonce les fermetures de guichets SNCF, dont il est pourtant en partie responsable par ses choix !
Depuis quelques jours, Laurent Wauquiez, président du Conseil régional AURA, multiplie les sorties médiatiques pour condamner les fermetures des guichets dans les gares SNCF de la région. Il ne manque décidément pas de toupet !
En effet, il convient de rappeler que Laurent Wauquiez, de par ses décisions et prises de positions, a grandement encouragé ces fermetures de guichets :
En exigeant sans cesse que la SNCF réduise ses coûts dans le cadre de la négociation de la convention TER Aura, signée fin 2017 pour la période 2017-2023.
En menaçant de se tourner vers le privé en 2023 dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, pour faire baisser la facture payée par le Conseil Régional.
En poussant pour le déploiement de caméras de surveillance et vidéo-protection dans les gares, qui de fait remplacent la présence cheminote.
En faisant partie de ceux qui ont soutenu la réforme ferroviaire de 2018, qui contribue à ces fermetures de guichets mais aussi à la fermeture des petites lignes jugées non rentables, qu’il prétend là aussi refuser aujourd’hui.
En refusant le dialogue avec les organisations syndicales cheminots durant la grève à la SNCF qui aura duré plus de 3 mois au printemps 2018 alors que nous voulions échanger avec lui notamment sur ce sujet des fermetures de guichets et de lignes régionales qui seraient une des conséquences de cette réforme ferroviaire.
Oui, M. Wauquiez a décidément beau rôle de condamner aujourd’hui les fermetures des guichets ! Probablement que cela fait suite à la déroute des Républicains dont il a été le symbole aux élections européennes et qui l’a contraint à démissionner de la présidence du mouvement !
Probablement qu’il veut donc assurer ses arrières sur la région en tenant ce discours de circonstance aux usagers des TER Rhônalpins qui sont particulièrement remontés actuellement en voyant le service public ferroviaire leur échapper !
En attendant, nous disons chiche à M. Wauquiez : SUD-Rail exige de Laurent Wauquiez qu’il pose des actes en face de ses paroles en portant un avenant à la Convention TER Aura.
En tant que Président du Conseil Régional, il a en effet tout le pouvoir de porter un avenant à la Convention TER pour y inclure l’interdiction de toute fermeture de guichets supplémentaires et de lignes jugées non rentables, mais aussi d’y inclure le redéploiement de guichets dans toutes les gares pour réhumaniser celles-ci et pour répondre aux besoins des usagers !
SNCF découpée en 5 S.A ! Explosion des coûts et de la maltraitance sociale
La Fédération SUD-Rail a pu se procurer le projet d’ordonnance « gouvernance » qui fixe les contours du futur « Groupe Public Unifié ». On ne peut qu’être opposé à la création de 5 S.A en lieu et place des 3 EPIC SNCF. Alors que les coûts d’interface et de transaction étaient déjà pointés du doigt dans le système à 2 puis à 3 sociétés, ceux-ci vont exploser dans un système à 5 S.A. indépendantes, elles- mêmes redécoupées en activités ! L’objectif affiché du gouvernement de « réunifier » le système et de le rendre plus efficace, ne sera définitivement pas atteint avec des dispositions qui vont à l’inverse de celui-ci… Mais doit- on s’en étonner ?!
Des promesses gouvernementales non-tenues !
Au printemps dernier, face à la mobilisation de SUD-Rail qui avait pointé les vraies intentions de Pepy, le gouvernement s’était engagé sur l’incessibilité des futures S.A. ; SUD-Rail ne peut que constater que cette promesse n’est pas tenue. Sur 5 S.A. créées, seules 3 d’entre-elles obtiennent cette « pseudo » garantie déjà donnée à Orange à l’époque. Pire, le redécoupage interne de ces S.A. va permettre à la direction de filialiser/vendre ou céder tout ou partie des activités qui les composent et de transférer les cheminots qui vont avec… C’est bien la fin du système ferroviaire public intégré avec comme conséquence une atrophie annoncée du transport ferroviaire, faute d’unification des politiques et des objectifs des différentes S.A. dont les intérêts vont être différents voire contradictoires, et qui veulent récupérer la capacité de négocier, à leurs niveaux, les salaires et l’organisation du travail !
Une direction SNCF qui veut aller …encore plus loin !
Autonomie complète des activités sur les salaires, les métiers, la formation, l’organisation du travail… c’est le vœu de nos patrons qui vont maintenant fragmenter le réseau ferroviaire avec les directions de lignes et les gestionnaires d’infrastructure dédiés. Pas un seul engagement patronal n’a avancé depuis les réunions tripartites lors du conflit du printemps dernier.
Il est temps de rappeler à tous ceux qui nous dirigent que nous restons attachés à la famille cheminote et à son unicité !!
Des surcoûts payés par la mise en concurrence des cheminots !
Bien loin des objectifs de rendre plus efficace et plus robuste le service ferroviaire pour l’usager, les coûts supplémentaires engendrés par la création de ces nouvelles sociétés va décupler la productivité avec son lot de suppressions d’emplois, de fermetures de gares et de guichets, accroissant encore le management toxique déjà bien présent. La multiplication des suppressions de postes, la segmentation des activités ferroviaires avec chacune leur stratégie, leurs objectifs… va entraîner de fait une baisse du niveau de service rendu à l’usager, de la sécurité ferroviaire, une augmentation des tarifs et une baisse des dessertes ; quoiqu’en dise le futur ex-président de la SNCF, aussi la fermeture des lignes les moins rentables.
Un pacte ferroviaire vraiment pas écologique !
Pendant que le président Macron se précipite devant les médias pour faire de l’écologie « l’enjeu de demain », la Fédération SUD-Rail constate que le pacte ferroviaire voulu par ce même gouvernement ne répond à aucun défi écologique et va au contraire accentuer le report modal du rail vers la route, tant pour les marchandises que pour les voyageurs. Plutôt que de désintégrer le système ferroviaire, pour répondre aux enjeux environnementaux et de mobilités de demain, le gouvernement serait plus avisé de revoir sa copie de la loi ferroviaire et de prendre de réelles mesures qui viseraient à inverser la tendance sur le report modal et le service public ferroviaire.
Face à un patronat qui veut faire du moins-disant social !
Face à un gouvernement qui ne tient pas ses promesses !
Face à une direction qui veut faire des cheminots de la chair à libéralisme !
Il est temps de reprendre notre avenir en main !
Des dizaines de milliers de cheminots dans les rues de Paris le 4 JUIN !!!
ENVOYONS UN MESSAGE FORT DE REFUS DU DUMPING SOCIAL !
SNCF découpée en 5 S.A ! Explosion des coûts et de la maltraitance sociale
La Fédération SUD-Rail a pu se procurer le projet d’ordonnance « gouvernance » qui fixe les contours du futur « Groupe Public Unifié ». On ne peut qu’être opposé à la création de 5 S.A en lieu et place des 3 EPIC SNCF. Alors que les coûts d’interface et de transaction étaient déjà pointés du doigt dans le système à 2 puis à 3 sociétés, ceux-ci vont exploser dans un système à 5 S.A. indépendantes, elles- mêmes redécoupées en activités ! L’objectif affiché du gouvernement de « réunifier » le système et de le rendre plus efficace, ne sera définitivement pas atteint avec des dispositions qui vont à l’inverse de celui-ci… Mais doit- on s’en étonner ?!
Des promesses gouvernementales non-tenues !
Au printemps dernier, face à la mobilisation de SUD-Rail qui avait pointé les vraies intentions de Pepy, le gouvernement s’était engagé sur l’incessibilité des futures S.A. ; SUD-Rail ne peut que constater que cette promesse n’est pas tenue. Sur 5 S.A. créées, seules 3 d’entre-elles obtiennent cette « pseudo » garantie déjà donnée à Orange à l’époque. Pire, le redécoupage interne de ces S.A. va permettre à la direction de filialiser/vendre ou céder tout ou partie des activités qui les composent et de transférer les cheminots qui vont avec… C’est bien la fin du système ferroviaire public intégré avec comme conséquence une atrophie annoncée du transport ferroviaire, faute d’unification des politiques et des objectifs des différentes S.A. dont les intérêts vont être différents voire contradictoires, et qui veulent récupérer la capacité de négocier, à leurs niveaux, les salaires et l’organisation du travail !
Une direction SNCF qui veut aller …encore plus loin !
Autonomie complète des activités sur les salaires, les métiers, la formation, l’organisation du travail… c’est le vœu de nos patrons qui vont maintenant fragmenter le réseau ferroviaire avec les directions de lignes et les gestionnaires d’infrastructure dédiés. Pas un seul engagement patronal n’a avancé depuis les réunions tripartites lors du conflit du printemps dernier.
Il est temps de rappeler à tous ceux qui nous dirigent que nous restons attachés à la famille cheminote et à son unicité !!
Des surcoûts payés par la mise en concurrence des cheminots !
Bien loin des objectifs de rendre plus efficace et plus robuste le service ferroviaire pour l’usager, les coûts supplémentaires engendrés par la création de ces nouvelles sociétés va décupler la productivité avec son lot de suppressions d’emplois, de fermetures de gares et de guichets, accroissant encore le management toxique déjà bien présent. La multiplication des suppressions de postes, la segmentation des activités ferroviaires avec chacune leur stratégie, leurs objectifs… va entraîner de fait une baisse du niveau de service rendu à l’usager, de la sécurité ferroviaire, une augmentation des tarifs et une baisse des dessertes ; quoiqu’en dise le futur ex-président de la SNCF, aussi la fermeture des lignes les moins rentables.
Un pacte ferroviaire vraiment pas écologique !
Pendant que le président Macron se précipite devant les médias pour faire de l’écologie « l’enjeu de demain », la Fédération SUD-Rail constate que le pacte ferroviaire voulu par ce même gouvernement ne répond à aucun défi écologique et va au contraire accentuer le report modal du rail vers la route, tant pour les marchandises que pour les voyageurs. Plutôt que de désintégrer le système ferroviaire, pour répondre aux enjeux environnementaux et de mobilités de demain, le gouvernement serait plus avisé de revoir sa copie de la loi ferroviaire et de prendre de réelles mesures qui viseraient à inverser la tendance sur le report modal et le service public ferroviaire.
Face à un patronat qui veut faire du moins-disant social !
Face à un gouvernement qui ne tient pas ses promesses !
Face à une direction qui veut faire des cheminots de la chair à libéralisme !
Il est temps de reprendre notre avenir en main !
Des dizaines de milliers de cheminots dans les rues de Paris le 4 JUIN !!!
ENVOYONS UN MESSAGE FORT DE REFUS DU DUMPING SOCIAL !
AGIR POUR NE PAS SUBIR ! TOUS A PARIS LE 04 JUIN
Le pacte ferroviaire voté en 2018 a été combattu par les cheminots. Pourquoi ?
Car la réforme était mauvaise, tout simplement. Mauvaise pour les usagers, mauvaise pour le service public ferroviaire, mauvaise pour les cheminots.
Quelles étaient les dispositions majeures de ce pacte ?
- Fin du recrutement au statut
- Passage en sociétés anonymes
- Promesse d’une reprise de la dette
- Restructuration du groupe et filialisation des activités
- Ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageur national.
Ces mesures impactent directement les cheminots, dans leur quotidien et leurs métiers. Elles fragilisent l’outil ferroviaire public.
Dix mois après, où en est-on du pacte ferroviaire ?
- Mise en œuvre de la Loi : Le gouvernement n’a toujours pas pris l’ensemble des mesures prévues par cette loi. Des ordonnances et des décrets doivent être promulgués. Or, les promesses de concertation avec les représentants des cheminots ne sont pas tenues. Il n’y a donc pas de visibilité sur ce qui attend la SNCF et les cheminots. Les engagements financiers du Ministère ne sont pas respectés et des lignes ferment par manque de moyens pour les régénérer. La possibilité de confier la gestion de l’infrastructure à un opérateur privé, introduite dans la LOM, en rajoute sur le risque de désintégration du système ferroviaire. Il y a urgence à apporter des garanties pour la pérennité de l’entreprise publique, du mode ferroviaire et du service public !
- Branche ferroviaire : Les négociations à mener sont nombreuses et extrêmement structurantes pour l’avenir du système. La branche doit être le lieu de création de règles sociales de haut niveau qui garantissent qu’il n’y aura pas de dumping social. Le patronat refuse pour l’instant cet objectif, il veut des règles minimales de protection des cheminots et bloque les négociations. Il faut que cela cesse !
- Nouveau Pacte Social : la loi prévoit la fin du recrutement au statut et la négociation d’un « Nouveau Pacte Social ». Dans l’entreprise, les discussions sont au point mort. Le président Pepy a annoncé son départ, publiant son bilan par voie de presse et par communication aux agents. Les activités font de la surenchère pour imposer leur autonomie, menaçant la dislocation du groupe. Il est urgent que la direction assume ses responsabilités vis-à-vis des cheminots et s’engage dans la négociation du Nouveau Pacte social avec un mandat qui permette de créer des droits nouveaux pour tous les salariés, statutaires et contractuels.
A la SNCF, que se passe-t-il ?
Plus aucune vision commune des activités n’est proposée. Chaque EPIC, chaque activité, pense son avenir sans avoir de logique partagée.
Les conséquences ?
- Des réorganisations permanentes subies par les cheminots. La lisibilité disparaît et chaque nouveau projet d’organisation amène sans exception à des suppressions de postes. Les réponses apportées aux cheminots qui y sont confrontés consistent avant tout à proposer une sortie de l’entreprise
- Des métiers mis à mal. Les mauvaises nouvelles s’enchaînent et n’épargnent personne. Pour Mobilité, c’est la digitalisation, la fermeture des guichets et la poursuite de la casse du FRET. Côté Réseau, la sous-traitance s’amplifie au mépris de la sauvegarde de nos savoir-faire et de toute rationalité économique, la saison 2 de Nouvel’R se déploie, en touchant directement les établissements. Enfin, pour l’EPIC de tête, c’est une marche forcée vers l’externalisation des métiers.
- Des parcours professionnels en berne. En effet, s’il est toujours possible, en théorie, d’avoir des parcours au sein du Groupe Public Ferroviaire la réalité est différente. Quand ce ne sont pas les postes qui sont supprimés, ce sont des blocages de mobilités qui sont imposées. Les emplois deviennent tellement rares que les services refusent de libérer les cheminots qui souhaitent évoluer.
- Une situation sociale alarmante. Ce sont les cheminots qui l’expriment dans les enquêtes internes. Le malaise est grand et profond. Les cheminots sont fiers de leur travail mais sont défiants vis-à-vis de l’entreprise. Le corps social est heurté et les protections disparaissent. L’inquiétude est là, palpable, et aucune solution crédible n’est apportée. Le mépris est pour l’instant la seule réponse de la Direction.
- Des augmentations salariales bloquées depuis 4 ans. Aucune hausse générale n’a été accordée et le pouvoir d’achat des salariés est en berne. Pour nos organisations syndicales, une année supplémentaire sans évolution salariale serait inacceptable.
Ne cédons pas. Pour construire notre avenir, il faut agir.
Les négociations en cours dans l’entreprise et dans la branche doivent aboutir pour le 1 er janvier 2020.
Pour les fédérations CGT – UNSA ferroviaire – SUD-Rail – CFDT Cheminots, il est impératif qu’elles apportent du positif au corps social.
La situation n’est pas inéluctable.
Selon une étude interne de la Direction, 90 % des cheminots auraient participé à au moins une séquence du mouvement de grève de 2018. C’est le sens d’un rejet profond, d’inquiétudes, de critiques et d’exigences réelles. C’est également une perspective de gagner d’autres choix si ces cheminots décident d’agir tous ensemble.
C’est le sens de l’appel unitaire à une manifestation nationale le 4 juin à Paris qui doit permettre à chaque cheminot d’exprimer son ras-le-bol des situations qu’il vit au quotidien et son exigence que les solutions proposées par les organisations syndicales obtiennent des réponses favorables.
Alors que les élus locaux tirent la sonnette d’alarme sur les services publics dans leurs territoires, que les industriels s’inquiètent de l’avenir de la filière de production de matériel ferroviaire, et que les exigences sociales et environnementales font la une des débats publics, nous devons redoubler de détermination à ne pas laisser détruire nos métiers, notre entreprise, nos conditions de travail et le service que nous rendons à la population.
Le 4 juin 2019, un rassemblement massif des cheminots doit permettre de peser sur les négociations à venir et montrer notre unité et notre solidarité.
Le 4 juin 2019, ENSEMBLE, agissons pour défendre les droits des cheminots et construire l’avenir.
AGIR POUR NE PAS SUBIR ! TOUS A PARIS LE 04 JUIN
Le pacte ferroviaire voté en 2018 a été combattu par les cheminots. Pourquoi ?
Car la réforme était mauvaise, tout simplement. Mauvaise pour les usagers, mauvaise pour le service public ferroviaire, mauvaise pour les cheminots.
Quelles étaient les dispositions majeures de ce pacte ?
- Fin du recrutement au statut
- Passage en sociétés anonymes
- Promesse d’une reprise de la dette
- Restructuration du groupe et filialisation des activités
- Ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageur national.
Ces mesures impactent directement les cheminots, dans leur quotidien et leurs métiers. Elles fragilisent l’outil ferroviaire public.
Dix mois après, où en est-on du pacte ferroviaire ?
- Mise en œuvre de la Loi : Le gouvernement n’a toujours pas pris l’ensemble des mesures prévues par cette loi. Des ordonnances et des décrets doivent être promulgués. Or, les promesses de concertation avec les représentants des cheminots ne sont pas tenues. Il n’y a donc pas de visibilité sur ce qui attend la SNCF et les cheminots. Les engagements financiers du Ministère ne sont pas respectés et des lignes ferment par manque de moyens pour les régénérer. La possibilité de confier la gestion de l’infrastructure à un opérateur privé, introduite dans la LOM, en rajoute sur le risque de désintégration du système ferroviaire. Il y a urgence à apporter des garanties pour la pérennité de l’entreprise publique, du mode ferroviaire et du service public !
- Branche ferroviaire : Les négociations à mener sont nombreuses et extrêmement structurantes pour l’avenir du système. La branche doit être le lieu de création de règles sociales de haut niveau qui garantissent qu’il n’y aura pas de dumping social. Le patronat refuse pour l’instant cet objectif, il veut des règles minimales de protection des cheminots et bloque les négociations. Il faut que cela cesse !
- Nouveau Pacte Social : la loi prévoit la fin du recrutement au statut et la négociation d’un « Nouveau Pacte Social ». Dans l’entreprise, les discussions sont au point mort. Le président Pepy a annoncé son départ, publiant son bilan par voie de presse et par communication aux agents. Les activités font de la surenchère pour imposer leur autonomie, menaçant la dislocation du groupe. Il est urgent que la direction assume ses responsabilités vis-à-vis des cheminots et s’engage dans la négociation du Nouveau Pacte social avec un mandat qui permette de créer des droits nouveaux pour tous les salariés, statutaires et contractuels.
A la SNCF, que se passe-t-il ?
Plus aucune vision commune des activités n’est proposée. Chaque EPIC, chaque activité, pense son avenir sans avoir de logique partagée.
Les conséquences ?
- Des réorganisations permanentes subies par les cheminots. La lisibilité disparaît et chaque nouveau projet d’organisation amène sans exception à des suppressions de postes. Les réponses apportées aux cheminots qui y sont confrontés consistent avant tout à proposer une sortie de l’entreprise
- Des métiers mis à mal. Les mauvaises nouvelles s’enchaînent et n’épargnent personne. Pour Mobilité, c’est la digitalisation, la fermeture des guichets et la poursuite de la casse du FRET. Côté Réseau, la sous-traitance s’amplifie au mépris de la sauvegarde de nos savoir-faire et de toute rationalité économique, la saison 2 de Nouvel’R se déploie, en touchant directement les établissements. Enfin, pour l’EPIC de tête, c’est une marche forcée vers l’externalisation des métiers.
- Des parcours professionnels en berne. En effet, s’il est toujours possible, en théorie, d’avoir des parcours au sein du Groupe Public Ferroviaire la réalité est différente. Quand ce ne sont pas les postes qui sont supprimés, ce sont des blocages de mobilités qui sont imposées. Les emplois deviennent tellement rares que les services refusent de libérer les cheminots qui souhaitent évoluer.
- Une situation sociale alarmante. Ce sont les cheminots qui l’expriment dans les enquêtes internes. Le malaise est grand et profond. Les cheminots sont fiers de leur travail mais sont défiants vis-à-vis de l’entreprise. Le corps social est heurté et les protections disparaissent. L’inquiétude est là, palpable, et aucune solution crédible n’est apportée. Le mépris est pour l’instant la seule réponse de la Direction.
- Des augmentations salariales bloquées depuis 4 ans. Aucune hausse générale n’a été accordée et le pouvoir d’achat des salariés est en berne. Pour nos organisations syndicales, une année supplémentaire sans évolution salariale serait inacceptable.
Ne cédons pas. Pour construire notre avenir, il faut agir.
Les négociations en cours dans l’entreprise et dans la branche doivent aboutir pour le 1 er janvier 2020.
Pour les fédérations CGT – UNSA ferroviaire – SUD-Rail – CFDT Cheminots, il est impératif qu’elles apportent du positif au corps social.
La situation n’est pas inéluctable.
Selon une étude interne de la Direction, 90 % des cheminots auraient participé à au moins une séquence du mouvement de grève de 2018. C’est le sens d’un rejet profond, d’inquiétudes, de critiques et d’exigences réelles. C’est également une perspective de gagner d’autres choix si ces cheminots décident d’agir tous ensemble.
C’est le sens de l’appel unitaire à une manifestation nationale le 4 juin à Paris qui doit permettre à chaque cheminot d’exprimer son ras-le-bol des situations qu’il vit au quotidien et son exigence que les solutions proposées par les organisations syndicales obtiennent des réponses favorables.
Alors que les élus locaux tirent la sonnette d’alarme sur les services publics dans leurs territoires, que les industriels s’inquiètent de l’avenir de la filière de production de matériel ferroviaire, et que les exigences sociales et environnementales font la une des débats publics, nous devons redoubler de détermination à ne pas laisser détruire nos métiers, notre entreprise, nos conditions de travail et le service que nous rendons à la population.
Le 4 juin 2019, un rassemblement massif des cheminots doit permettre de peser sur les négociations à venir et montrer notre unité et notre solidarité.
Le 4 juin 2019, ENSEMBLE, agissons pour défendre les droits des cheminots et construire l’avenir.
L'écologie à la mode SNCF,
Fermeture annoncée du service AUTO-TRAINS
L’Auto-Train est une activité ferroviaire qui date de 1957. Ce service consiste à faire transporter sur de longues distances des voitures et des motos sur des trains. Appelé autrefois Train Auto-Couchettes (TAC), ce service public a surement évité des dizaines de milliers d’accidents de la route depuis sa création. Par ailleurs, l’empreinte carbone de ce mode de déplacement a prouvé son efficacité en termes de rejet de CO2.
Mais ça, c’était avant… Avant que la SNCF n’ait plus l’objectif du service public ou de l’écologie, mais seulement celui du business !
En 1980, les TAC transportaient 200.000 véhicules, 62.000 en 2016 et enfin 33.500 en 2018. Cette baisse de trafic a été complètement orchestrée par la SNCF. En supprimant les trains couchettes, les voyages internationaux, en passant de 12 gares desservies à 5, et enfin en limitant les circulations aux seuls mois d’été, c’est bien le déclin qui a été organisé par les dirigeants. Autant dire que cette activité a été complètement sacrifiée sur l’autel de la rentabilité, au détriment du service public et écologique !
Pour remplacer un service public écologique et pratique, la SNCF met en place une start-up en vue d’uberiser ce service.
Résultat : un service plus cher et une catastrophe écologique !
Histoire de dire que le service existe toujours, la SNCF propose de passer par une start-up : Expedicar. Une société type UBER qui utilise des auto-entrepreneurs pour... conduire leur voiture confiée ; c’est-à- dire la pire solution écologique car cela ne retire aucun véhicule des routes, mais également sociale avec la mise en place d’un système à la UBER.
Il sera quand même possible de transporter sa voiture par camion, pour plus de... 700 Euros.
C’est donc l’inverse du bon sens écologique qui se développe sous nos yeux. En dehors d’un prix plus élevé que par le train, le voyageur aura également moins de services. Pour des raisons de vols, plus question de laisser des bagages dans la voiture, sauf si un conducteur professionnel, à plus de 700 euros le trajet, en fait le choix.
Lorsque l’usager voudra quand même faire conduire son véhicule par Expedicar, il devra trouver un autre moyen pour ses bagages... la SNCF ou une autre start-up maison par exemple.
Un plan social et des fermetures… dont va tirer profit la SNCF !
À la SNCF, c’est la suppression d’au moins 33 emplois de sédentaires :
11 emplois à l’ESV PSE.
6 emplois à TER Provence Alpes.
8 emplois à TER Côte-d’Azur.
5 emplois au TMV.
0.5 emploi au Technicentre de Nice.
10 emplois CPAS et BU Auto-train.
Pour les Conducteurs, c’est 1494 Journées de Service supprimées :
UP Bercy / Charolais : 102 JS.
UP Dijon : 281 JS.
UP Marseille : 402 JS.
UP Nice : 538 JS.
UP Portes les Valence : 83 JS.
UP BFC : 88 JS.
Enfin, c’est la suppression de dizaines de postes pour la société City One et Itirémia, dont les salariés sont en charge de mettre/sortir les voitures sur les porte-autos.
Pourtant, en 2018, cette activité était à l’équilibre malgré une volonté manifeste de la rendre déficitaire… c’était donc une activité qui ne perdait pas d’argent, à l’inverse de la filiale low-cost « Ouigo » qui accumule les pertes. Mais alors pourquoi fermer le service ?!
On ne parlera pas du refus de SNCF Réseau de passer le prix du sillon de Voyageurs à Fret, ce qui aurait permis de faire baisser les coûts et d’être rentable, parce que la volonté de la SNCF est ailleurs. En effet, la fermeture d’Auto-Train va permettre à la SNCF de vendre 18 hectares de terrain en plein Paris… autant dire une belle opération immobilière chiffrée à plusieurs dizaines de millions d’euros en perspective et si cela ne suffit pas, elle va également se pencher sur le parking de 380 places de Bercy, dédié à ce service, en plein Paris et qui intéresse aussi de nombreux promoteurs immobiliers.
On est loin de toute ambition de transport écologique, loin des ambitions de service public, loin des considérations en termes de baisse du nombre d’accidents sur la route, … la SNCF veut juste faire une grosse opération immobilière pour faire du fric et pas des trains !!
C’est ça aussi les conséquences de la réforme du ferroviaire : un report modal du train vers la route. Mais une fois Auto-Train fermé et les terrains vendus, cette activité qu’on pourrait croire d’avenir sera définitivement condamnée.
SUD-Rail dénonce cette opération immobilière au détriment du service public et mettra tout en œuvre afin de conserver ce service ferroviaire au sein de la SNCF et ne pas condamner l’avenir d’un transport public et écologique !
L'écologie à la mode SNCF,
Fermeture annoncée du service AUTO-TRAINS
L’Auto-Train est une activité ferroviaire qui date de 1957. Ce service consiste à faire transporter sur de longues distances des voitures et des motos sur des trains. Appelé autrefois Train Auto-Couchettes (TAC), ce service public a surement évité des dizaines de milliers d’accidents de la route depuis sa création. Par ailleurs, l’empreinte carbone de ce mode de déplacement a prouvé son efficacité en termes de rejet de CO2.
Mais ça, c’était avant… Avant que la SNCF n’ait plus l’objectif du service public ou de l’écologie, mais seulement celui du business !
En 1980, les TAC transportaient 200.000 véhicules, 62.000 en 2016 et enfin 33.500 en 2018. Cette baisse de trafic a été complètement orchestrée par la SNCF. En supprimant les trains couchettes, les voyages internationaux, en passant de 12 gares desservies à 5, et enfin en limitant les circulations aux seuls mois d’été, c’est bien le déclin qui a été organisé par les dirigeants. Autant dire que cette activité a été complètement sacrifiée sur l’autel de la rentabilité, au détriment du service public et écologique !
Pour remplacer un service public écologique et pratique, la SNCF met en place une start-up en vue d’uberiser ce service.
Résultat : un service plus cher et une catastrophe écologique !
Histoire de dire que le service existe toujours, la SNCF propose de passer par une start-up : Expedicar. Une société type UBER qui utilise des auto-entrepreneurs pour... conduire leur voiture confiée ; c’est-à- dire la pire solution écologique car cela ne retire aucun véhicule des routes, mais également sociale avec la mise en place d’un système à la UBER.
Il sera quand même possible de transporter sa voiture par camion, pour plus de... 700 Euros.
C’est donc l’inverse du bon sens écologique qui se développe sous nos yeux. En dehors d’un prix plus élevé que par le train, le voyageur aura également moins de services. Pour des raisons de vols, plus question de laisser des bagages dans la voiture, sauf si un conducteur professionnel, à plus de 700 euros le trajet, en fait le choix.
Lorsque l’usager voudra quand même faire conduire son véhicule par Expedicar, il devra trouver un autre moyen pour ses bagages... la SNCF ou une autre start-up maison par exemple.
Un plan social et des fermetures… dont va tirer profit la SNCF !
À la SNCF, c’est la suppression d’au moins 33 emplois de sédentaires :
11 emplois à l’ESV PSE.
6 emplois à TER Provence Alpes.
8 emplois à TER Côte-d’Azur.
5 emplois au TMV.
0.5 emploi au Technicentre de Nice.
10 emplois CPAS et BU Auto-train.
Pour les Conducteurs, c’est 1494 Journées de Service supprimées :
UP Bercy / Charolais : 102 JS.
UP Dijon : 281 JS.
UP Marseille : 402 JS.
UP Nice : 538 JS.
UP Portes les Valence : 83 JS.
UP BFC : 88 JS.
Enfin, c’est la suppression de dizaines de postes pour la société City One et Itirémia, dont les salariés sont en charge de mettre/sortir les voitures sur les porte-autos.
Pourtant, en 2018, cette activité était à l’équilibre malgré une volonté manifeste de la rendre déficitaire… c’était donc une activité qui ne perdait pas d’argent, à l’inverse de la filiale low-cost « Ouigo » qui accumule les pertes. Mais alors pourquoi fermer le service ?!
On ne parlera pas du refus de SNCF Réseau de passer le prix du sillon de Voyageurs à Fret, ce qui aurait permis de faire baisser les coûts et d’être rentable, parce que la volonté de la SNCF est ailleurs. En effet, la fermeture d’Auto-Train va permettre à la SNCF de vendre 18 hectares de terrain en plein Paris… autant dire une belle opération immobilière chiffrée à plusieurs dizaines de millions d’euros en perspective et si cela ne suffit pas, elle va également se pencher sur le parking de 380 places de Bercy, dédié à ce service, en plein Paris et qui intéresse aussi de nombreux promoteurs immobiliers.
On est loin de toute ambition de transport écologique, loin des ambitions de service public, loin des considérations en termes de baisse du nombre d’accidents sur la route, … la SNCF veut juste faire une grosse opération immobilière pour faire du fric et pas des trains !!
C’est ça aussi les conséquences de la réforme du ferroviaire : un report modal du train vers la route. Mais une fois Auto-Train fermé et les terrains vendus, cette activité qu’on pourrait croire d’avenir sera définitivement condamnée.
SUD-Rail dénonce cette opération immobilière au détriment du service public et mettra tout en œuvre afin de conserver ce service ferroviaire au sein de la SNCF et ne pas condamner l’avenir d’un transport public et écologique !
Communiqué des organisations syndicales et de jeunesse
CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL, UNLSD
La situation sociale en France est marquée par l’expression diverse et multiple d’un mécontentement social grandissant, par l’aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles. Le mouvement des gilets jaunes est l’expression récente de cette profonde crise sociale.
Alors que les annonces faites par le président de la République ou son gouverne- ment n’ont pas répondu aux attentes, alors que des lois portant atteinte aux liber- tés syndicales et de manifester sont votées, que les prix des produits de consommation courante continuent à la hausse, que la suppression de l’ISF n’est pas remise en cause, que le chômage progresse… Le « grand débat national » ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales.
Pour les jeunes, les difficultés ne cessent de croitre : sélection, réforme du lycée et de la voie professionnelle, hausse des frais d’inscription des étudiant-es étranger-ères hors UE, progression de la précarité étudiante et gel des prestations sociales, ne font qu’attaquer le droit d’étudier.
En parallèle, le patronat, particulièrement celui des grands groupes, porte lui aussi une grande responsabilité dans l’exaspération sociale. C’est dans les entreprises et dans les services publics que les salarié-es sont considéré-es comme un coût et non pour ce qu’ils/elles sont : une richesse. C’est là que les conditions de travail se dégradent.
C’est partout que la précarité s’aggrave...
Dans ce contexte, il s’agit de gagner l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’égalité femmes-hommes et un véritable droit à l’éducation et à la formation. Il s’agit aussi de renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition. Il s’agit enfin de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, tout en développant des emplois de qualité… C’est dans ce but que nos organisations appellent à l’élargissement et l’amplification de la mobilisation sociale.
Partout sur le territoire, nos organisations engagent un travail en ce sens via des initiatives diverses dans les entreprises, dans les services publics et en prise directe avec les salarié-es, les retraité-es, les privé-es d’emploi et la jeunesse. Ainsi, nous placerons le débat là où il doit être.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la construction d’une nouvelle journée d’action, de mobilisation et de grève le 19 mars prochain.
Nos organisations - CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL - s’engagent à poursuivre
un travail commun donnant des perspectives à la mobilisation sociale.
Nos organisations appellent à une puissante journée d’action, de mobilisations et de grève le 19 mars !
Communiqué des organisations syndicales et de jeunesse
CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL, UNLSD
La situation sociale en France est marquée par l’expression diverse et multiple d’un mécontentement social grandissant, par l’aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles. Le mouvement des gilets jaunes est l’expression récente de cette profonde crise sociale.
Alors que les annonces faites par le président de la République ou son gouverne- ment n’ont pas répondu aux attentes, alors que des lois portant atteinte aux liber- tés syndicales et de manifester sont votées, que les prix des produits de consommation courante continuent à la hausse, que la suppression de l’ISF n’est pas remise en cause, que le chômage progresse… Le « grand débat national » ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales.
Pour les jeunes, les difficultés ne cessent de croitre : sélection, réforme du lycée et de la voie professionnelle, hausse des frais d’inscription des étudiant-es étranger-ères hors UE, progression de la précarité étudiante et gel des prestations sociales, ne font qu’attaquer le droit d’étudier.
En parallèle, le patronat, particulièrement celui des grands groupes, porte lui aussi une grande responsabilité dans l’exaspération sociale. C’est dans les entreprises et dans les services publics que les salarié-es sont considéré-es comme un coût et non pour ce qu’ils/elles sont : une richesse. C’est là que les conditions de travail se dégradent.
C’est partout que la précarité s’aggrave...
Dans ce contexte, il s’agit de gagner l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’égalité femmes-hommes et un véritable droit à l’éducation et à la formation. Il s’agit aussi de renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition. Il s’agit enfin de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, tout en développant des emplois de qualité… C’est dans ce but que nos organisations appellent à l’élargissement et l’amplification de la mobilisation sociale.
Partout sur le territoire, nos organisations engagent un travail en ce sens via des initiatives diverses dans les entreprises, dans les services publics et en prise directe avec les salarié-es, les retraité-es, les privé-es d’emploi et la jeunesse. Ainsi, nous placerons le débat là où il doit être.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la construction d’une nouvelle journée d’action, de mobilisation et de grève le 19 mars prochain.
Nos organisations - CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL - s’engagent à poursuivre
un travail commun donnant des perspectives à la mobilisation sociale.
Nos organisations appellent à une puissante journée d’action, de mobilisations et de grève le 19 mars !