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Nouvelles

sudSNCF_anim.gifCCE du 26 septembre 2006 - le 27/09/2006 » 22:07 par Marc
Lors du CCE du 26 Septembre 2006, SUD-Rail a fait les déclarations suivantes:
  • 1 - Déclaration générale [lire]
  • 2 - Evolution des services régionaux des achats en centrales d'achat interrégionales [lire]
  • 3 - Bilan 2005 et programme HSCT 2007 [lire]
  • 4 - Evolution des responsabilités au sein du Comité Executif [lire]
  • 5 - Convention SNCF / RFF pour la gestion des quais, grandes halles voyageurs, et ouvrages connexes [lire]
  • 6 - Centre d'excellence des pièces réparables du matériel [lire]

TGV à 5 Euros! La grande braderie
[Lire le communiqué de presse SUD-Rail]

amiante.jpgAmiante: les empoisonneurs doivent être jugés! - le 27/09/2006 » 21:44 par Marc
AMIANTE:
Les empoisonneurs doivent être jugés !

« La nature irrégulière des poussières d’amiante s’apparente à du verre coupant et, lorsque ces particules s’élèvent dans une pièce et qu’elles restent en suspension, quelle que soit leur quantité, leurs effets se sont révélés nocifs. » Pour saisir toute la portée de ces quelques lignes sans équivoque, il faut savoir qu’elles ont été rédigées en 1898 par Lucy Deane inspectrice du travail britannique ! Pourtant cette démonstration du caractère hautement toxique des poussières d’amiante devra attendre 100 ans avant de trouver sa conclusion en 1997 avec l’interdiction en France de l’usage de ce matériau.

Durant ces années, les pouvoirs publics ont autorisé l’usage de l’amiante dans les bâtiments, les navires, les trains… et cela sans fixer jusqu’à une date récente, de normes sérieuses de sécurité, l’Etat n’a pas protégé la santé des salariés. Les entreprises ont, quant à elles, engrangé des bénéfices sur une substance qu’elles savaient toxique, elles n’ont rien dit aux dockers, ouvriers du broyage, sidérurgistes, mécaniciens, électriciens... , aux ouvriers de la SNCF et ce complot du silence pèse lourd aujourd’hui.

Déjà plus de 35 000 morts et 100 000 à venir !

Il aura fallu des années de bataille pour qu’en France, les victimes de l’amiante sortent de l’angle mort où les employeurs et l’Etat entendaient les reléguer. Jusqu’à présent, les coupables de cette hécatombe ont échappé à toute mise en cause par la justice pénale. Il n’y a pas eu un seul procureur qui se soit demandé un jour pourquoi tous ces gens sont morts. Alors même que cette justice commence à s’intéresser aux culpabilités des industriels et des pouvoirs publics, gouvernement et patronat entendent remettre en cause les droits : à la réparation morale et matérielle des victimes, à la cessation anticipée d’activité…

Refusons l'impunité des responsables et des donneurs d'ordre !

SUD-Rail appelle à manifester

Samedi 30 Septembre 2006

à 14h00 gare Montparnasse

Cheminots, retraités, élus, nous pensons que nous devons tous nous unir sur ce dossier et nous battre. L’objectif est la reconnaissance de la responsabilité civile et pénale de tous ceux qui savaient et n’ont rien fait pour protéger leurs salariés.


maillet.jpgEn direct du conseil d'administration - le 27/09/2006 » 21:22 par Marc
En direct du conseil d'administration:
Vers une SNCF repliée sur le voyageur

VOYAGEURS
Le trafic voyageurs grandes lignes ou TER est en croissance supérieure à ce qui a été prévu. Les retards et suppressions de trains sont toujours concentrés sur la transversale sud. Les moyens (infrastructures en particulier) sont manifestement en cause. Les « Produits de Trafic » (les recettes) sont supérieurs. La Direction a laissé entendre que ce dépassement comblerait le déficit du Fret.


FRET
De ce coté là c’est effectivement l’effondrement qui se poursuit. Bien embêté pour mettre au compte des grèves en juin juillet, le Directeur du Fret a argumenté sur les « déraillements ». Bref, la politique de la Direction Fret et le désastreux « plan Véron » n’y sont pour rien quand ce n’est pas la faute des cheminots, c’est celle à pas de chance…

SUD-rail dénonce, la réalité d’un abandon du Fret derrière des discours incantatoires destinés à masquer la situation. Avoir décidé l’abandon de nombreux trafics pour se replier sur les trafics massifiés des « tapis roulants » ne pouvait qu’aboutir à une dynamique de recul. Il ne faut pas s’étonner de la concurrence sauvage qui commence sur ces axes de trains complets. Chacun sait que c’est sur ces segments que la concurrence peut venir « écrémer » en pratiquant le Dumping social.
L’élu SUD-Rail a une nouvelle fois demandé une analyse, cas par cas des trafic perdus au profit de sociétés concurrentes (12 cette année).
Les conséquences sociales et environnementales de la politique de « flux tendus » développée par le nouveau cours du capitalisme sont catastrophiques. Elles ne répondent qu’à des exigences financières destinées à servir les spéculateurs.
Le repli sur les trains complets, l’affaiblissement du wagon isolé et du combiné ne donnent plus les moyens de répondre aux demandes courtes.
La croissance des sociétés de chemins de fer (y compris du combiné) dans d’autres pays mériterait d’être analysée. Il semble que de toutes façons, elle accompagne une croissance équivalente de la route.
Il faut, bien sur, intégrer le report vers l’Est des usines délocalisées. Ces délocalisations
produisent une « croissance des transports ». Mais l’utilité sociale de cette politique est très contestable. Seulement de ça il ne faut pas parler « c’est le progrès », « c’est l’indiscutable loi du marché », « c’est la construction de l’Europe »
Cette politique de dumping social et fiscal est d’ailleurs encouragée par les décisions et les investissements autoroutiers de l’Union Européenne.
Et si derrière ces matraquages publicitaires, il n’y avait que l’acharnement des défenseurs d’‘un système économique qui leur profite ?
Il y a fort à parier que la pression exercé par la capitalisme le plus sauvage, ne se traduise par une casse des conditions de travail et de salaire ans ces sociétés ferroviaires.
Nos Directeurs ne travaillent pas à « sauver le service public, le chemin de fer, le Statut ». Ils sont simplement un rouage dans cette offensive contre les conditions sociales (1).

VFLI
La Direction a annoncé l’obtention de sa licence d’entreprise ferroviaire par VFLI. Cette société étant destinée à « assurer le trafic Fret en dehors des grands axes ».

SUD-rail se démarque des compliments d’usage sur « la défense du groupe SNCF ».Il s’agit d’un tour de passe passe. Si VFLI est une société du groupe, c’est aussi (et surtout) une société privée dont les salariés n’ont pas le Statut. Dans ces conditions le transfert du trafic Fret vers VFLI sera source de conflits sociaux des cheminots qui résisteront face à ce recul. Cette licence organise, ni plus ni moins, la privatisation d’une part du Fret SNCF.


( 1) A propos, c’est la raison pour laquelle SUD-Rail n’a pas jugé utile de s’associer au Conseil de Juillet. Cette réunion n’a servi qu’à cautionner la nomination d’une pédégère déjà annoncée par la presse, à assurer le quorum nécessaire à cette désignation et à déverser des hommages à l’ancien PDG. Le jugement sur les individus ne se mène pas dans ces instances, ici c’est la politique mise en œuvre sur laquelle on s’exprime. Vouloir tartiner d’hommages un PDG en espérant recevoir quelques éclaboussures de notabilité, n’est pas notre sens de la pratique syndicale.


AGC et TER 2N


Pour équiper les régions l’achat de nouveau matériel est demandé par les régions pour être réalisé avant les prochaines élections régionales. C’est donc un complément du matériel sans modification qui est décidé. Les études pour un matériel d’avenir intégrant les exigences pour l’accès aux PMR (personnes à mobilité réduite) sont maintenues pour du matériel futur.

Un renforcement du parc TER est une bonne chose.

Mais quelques questions méritent d’être posées sur les conditions de mise en œuvre. Le développement réel du trafic voyageur et des Trains Régionaux donne lieu à de profonds changements.

Commandes des TER 2N

fait

en cours

suplt

total

caisses

3

4

5

3

4

5

3

4

5

centre

7

5

12

hte Ndie

17

17

lorraine

21

4

25

CFL

12

12

N Pd C

26

16

5

47

Pd Loir

10

10

picardi

6

8

2

7

23

paca

10

5

7

Rh Alp

36

24

60

rames

95

23

8

54

12

5

14

17

228


Commandes des AGC (actuelles et ajout)

xgc

bgc

bibi

zgc

total

+

caisses

3

4

3

4

4

3

4

alsace

22

6

28

7

aquit

18

18

8

auver

23

3

26

BNdie

14

9

23

bourg

20

10

10

40

5

breta

2

10

6

18

5

centre

5

5

9

champ

20

8

10

38

6

FComt

5

4

9

5

HNdie

4

21

25

8

LRous

4

42

46

limous

12

12

lorrain

9

6

18

8

41

MiPy

11

19

30

NPdC

15

15

30

PdLoir

8

14

22

15

picard

24

24

16

PChar

21

paca

8

17

25

10

rhAlp

40

15

55

31

IdF

96

rames

152

6

110

27

10

110

85

500

200

Pour l’achat du matériel, la SNCF ne dispose plus des fonds. L’Etat verse une contribution (dont le niveau est insuffisant) aux Régions.

Les nouvelles règlementations libérales sont très contraignantes, c’est « l’autorité » qui subventionne qui possède le matériel … et aura le choix de mettre en concurrence l’exploitation (procédure de l’appel d’offre) ou de gérer directement (création d’une régie… les cheminots deviendraient des salariés de la région). Pour l’instant et afin de faire passer une pilule (mise à mal par le non à la constitution libérale) les échéances sont repoussées dans le temps pour les chemins de fer.
Cette question est au cœur des réformes de la SNCF depuis la création de RFF. SUD-Rail qui avait eu la lucidité de le dire dès l’époque est écarté aujourd’hui des informations sur les dossiers. (voir aussi le dossier de la LGV Rhin/Rhône).

Les Régions se lancent dans des mécanismes financiers surprenant à première vue pour assurer l’achat de ce matériel.

Le « PORTAGE »
Après avoir emprunté pour subventionner la SNCF ou acheter le matériel, les financiers (y compris ceux de la SNCF) propose maintenant une formule dite « de portage ».
Des « fonds de financements », (c'est-à-dire des structures qui récupèrent l’argent des spéculateurs) se chargent de l’achat du matériel et le louent aux régions, qui le mettent à disposition de la société chargée du transport.
Personne ne croit avoir trouvé des philanthropes qui font un cadeau au service public… ces fonds ne cherchent que du profit maximum. C’est donc la Région qui paie un loyer assurant ces profits.

Pourquoi ces loyers seraient plus intéressants que des emprunts ?

Parce que ces « porteurs » sont domiciliés dans des paradis fiscaux… Ce sont donc les Régions qui, pour assurer le service public participeraient au dumping fiscal… et donc à la casse du service public.
Dans tous les cas pour assurer la rentabilité maximum à ces financiers, les voyageurs et les cheminots seront mis à contribution.
Remarquable inventivité du capitalisme !
Mais ça ne marche que si personne n’informe de ce qui se joue là…

Autre question dont la crise sur les « TIR » a démontré qu’il n’y avait pas que du fantasme.

Le renforcement du Parc TER des Régions n’est-il pas aussi, pour partie, la conséquence de l’abandon par l’Etat de ses responsabilité et l’obligation des régions de s’y substituer ?


Dans le contexte actuel, l’aspect modernisation technique ne peut être isolé des risques de morcellement de l’entreprise et de la recherche de suppression de personnel, y compris sur des fonctions de sécurité qui assurent les boucles de rattrapage. La mise en cause des métiers de la sécurité (pas celle dont Sarkosy nous bassine, celle des circulations) est de plus en plus présente lors des réorganisations pilotées par des « managers » aux dents aussi longues que leur méconnaissance du travail est grande.

Sur ce point la Direction répond que le matériel n’ayant aucune modification sur l’existant les conditions d’exploitation ne seraient pas changées.

SUD-Rail (comme tout le CA) a voté pour le principe de ces achats. Mais en annonçant une analyse cas par cas des décisions quand elles seront rediscutés région par région.

Rappelons que d’ici 2008, 16 régions vont renégocier leur convention….



LGV Rhin/Rhône

accord RFF-SNCF

Une SNCF bonne poire


Pour le financement de la première tranche des travaux, RFF avait fixé le niveau de sa « participation » dans un « article 4 » qui était fondé sur une manipulation « RFF minorait ses recettes de péages » et « majorait les coûts d’entretien et d’exploitation ».

L’Etat a demandé la négociation de deux accords pour les tranches à venir. D’une part sur les dessertes, d’autre part sur l’exploitation et les coûts d’entretien.
L’accord soumis à approbation est celui sur les dessertes

SUD-Rail a tout d’abord dénoncé (et informé les autres administrateurs) sur les pratiques de RFF. Sur ce dossier un administrateur de RFF (élu régional par ailleurs « mais ne représentant pas la région » comme il est d’usage de dire a été évacué du CA de RFF, ar il posait des questions gênantes.
SUD-Rail observe que sur un montant de 2,5 milliards d’investissement prévus sur la première phase du TGV Rhin-Rhône, RFF ne participera qu’à hauteur de 642M€ environ. La réforme de 1997 est donc loin d’avoir réglé les questions du financement du système ferroviaire par l’Etat.

Pour résumer, cet accord :

le constat est fait d’une pratique déloyale de RFF concernant les coûts d’exploitation et d’entretien, mais aucun accord ne vient clarifier cette situation.
Le présent accord vise par contre à garantir à RFF un niveau péages.

Cette société, totalement déresponsabilisée des sa création sur les conséquences de sa politique, accepte, pour la première fois de prendre un engagement partiel sur les temps de parcours…
Cet engagement est tout de même très relatif, car aucune pénalité ne vient sanctionner le non respect du contrat. La SNCF qui se verrait dans l’impossibilité de respecter l’horaire, ou le train, annoncé à ses voyageurs se verrait juste dégagée de son obligation de desserte. Si le train n’est pas assuré, il n’y aurait pas de péage…cela semble vraiment le minimum.

C’est en tout cas bien loin des dures lois du marché dont la Direction de RFF s’est faite le chantre. Rappelons que le contentieux sur le non respect des engagements sur les infrastructures est à l’origine d’une grave crise du réseau britannique et de sa renationalisation. Les mécanismes pratiqués en France masquent la situation en faisant porter à la SNCF (donc aux voyageurs et cheminots) la totalité des risques et des conséquences du manque d’investissement dans le transport ferroviaire et de l’absence de ébat sur la politique des transports..

RFF se déclare dans l’incapacité de garantir des sillons internationaux. Preuve une nouvelle fois que la création de cet organisme n’a rien réglé sur le plan de l’amélioration du service transfrontalier.

RFF se voit garantir une augmentation des péages (de 1,2% par an en Euros constants). C’est une rente dont la SNCF a toute la charge. RFF étant à l’abri grâce à cette rente, c’est la SNCF qui portera toute la charge du discours sur le marché. Cela va encore se traduire par une pression supplémentaire sur les cheminots et les voyageurs.

L’élu SUD-Rail a demandé que cet accord soit présenté simultanément avec les dispositions sur l’exploitation et l’entretien, pour que nous ayons une visibilité réelle. Cela a été refusé.

Il a voté contre la présentation de cet accord en l’état. L’ensemble des autres administrateurs a voté pour.


Tunnel sous la manche

La SNCF escroquée, l’avenir très incertain

En 1987 une convention a été établie pour le paiement par la SNCF et les réseaux britanniques de l’utilisation du tunnel. Eurotunnel donnait un droit d’usage de 50% des capacités en contrepartie du paiement de coûts d’exploitation, charges pour investissements, assurances et dépenses d’énergie.

L’explosion des factures d’exploitation et le refus d’Eurotunnel de présenter des justificatifs est à l’origine du contentieux que le présent accord vient régler. (Il a été présenté pour information puisque signé le 24 juillet 2006)
Les coûts d’exploitation deviennent forfaitisés et sont sérieusement baissés (et non plus sur la base des coûts dits réels).
1995 : 35 millions de livres sterling, 41 en 2001, 46 en 2005, ils passent à un forfait de 14,4 millions en 2006 (en Euros il faut pratiquement multiplier par deux).
Ils devraient être ramenés à un plafond de 13,4 (valeur 2007) à partir de 2011.
Ces forfaits devraient être revus à la baisse au fur à mesure de l’arrivée de nouveaux entrants.

Il donc constaté que de 87 à 2005 la SNCF s’est fait escroquer pour financer le tunnel (privé). L’éponge est passée par la justice sur cet épisode…Rappelons ici que les BR et EWS sont, de leur coté, indemnisées par l’Etat (libéral) britannique.

Compte tenu des difficultés économiques notoires d’Eurotunnel on est en droit de s’interroger sur les conditions de viabilité financière du fonctionnement du tunnel avec un péage revu à la baisse.

Privatisation de l’ingénierie

La création d’une filiale pour l’ingénieriste SNCF nous est présentée pour les raisons suivantes :

o L’obligation légale semble abandonnée et les seuls éléments annoncés sont des risques de contestations liés à l’existence justement, d’une filiale ! Les arguments portent tous sur la nécessité de se prémunir en garantissant l’étanchéité complète entre la filiale et la maison mère…

o autre raison invoquée : Le partenariat avec la RATP dans SYSTRA n’est pas possible.

o La présidence actuelle aurait du éclairer cet élément ? Seule la perspective d’une guerre de concurrence entre la SNCF et la RATP sur le marché des transports urbains et péri-urbains pourrait expliquer cette assertion. Mais alors la question est de savoir s’il ne vaudrait pas mieux abandonner l’idéologie du marché pour organiser les transports dans une logique de services publics.
Les arguments en faveur de la création de cette filiale ne sont donc pas convaincants.


Par contre, l’opposition du personnel concerné illustre le refus

- d’une précarisation progressive de ces emplois

- et d’un pillage des qualifications et connaissances de l’entreprise publique par des sociétés qui, a défaut de créer cette capacité intellectuelle et technique, viennent juste se servir.

Plusieurs des administrateurs soutenant le projet (par idéologie ou sur ordre ?) ont soulevé leur crainte sur la viabilité d’une filiale confinée au territoire national (pour ne pas faire double emploi avec SYSTRA et SNCF Inter), alors que la concurrence est constituée de groupes internationaux.

Les six administrateurs salariés ont voté contre. Les représentants des usagers (2)se sont abstenus.


(2) il est d’usage de prétendre que les administrateurs sont là à titre personnel, mais deux d’entre eux sont, par le plus grand des hasard, choisi par le gouvernement du coté des usagers, CSF pour les voyageurs et GEFCO pour le Fret.


30 août 2006


Nouveaux entrants

Décrets Réglementation du travail.

L’unité : ça marche !
De Villepin ne signera pas.

Les 19 et 20 juillet deux réunions se sont tenues au ministère des transports. Etaient présents, les organisations syndicales de cheminots, les représentants du syndicat patronal des entreprises privées de transports publics et les représentants du ministère.

Le Ministère espérait avaliser la rédaction de ses projets de décret au cours de cette réunion. Visiblement pour le représentant du patronat cette réunion ne devait être qu’une formalité, puisqu’il avait négocié, au sein de la commission ferroviaire de son organisation, une partie de la rédaction de ces décrets avec … la SNCF !

Seulement voilà, tout ne s’est pas passé comme ces messieurs l’espéraient.

Les 8 fédérations syndicales de cheminots ont fait front commun et sont restées soudées sur la même position qui se résume ainsi :

« Le secteur ferroviaire n’est pas un secteur d’activité nouveau. Une réglementation du travail est actuellement applicable aux 165000 salariés de ce secteur. Si d’autres entreprises souhaitent exercer dans ce secteur d’activité, elles doivent appliquer la réglementation en vigueur, donc le décret du 31 décembre 1999, dénommé à la SNCF RH0077».

SUD-Rail a été très ferme dans ces interventions au ministère :

« Pas question d’accepter le dumping social, pas question d’accepter que les conditions sociales et de travails des cheminots se dégradent, pas question de revoir à la baisse le niveau de sécurité des circulations ».

Au sortir de ces réunions, un courrier commun a été envoyé au ministre des transports. Ce courrier n’ayant pas reçu de réponse début septembre, les fédérations ont décidé de l’envoi d’un nouveau courrier, mais cette fois ci, au 1er ministre. 3 jours après, la réponse nous est parvenue. De Villepin ne signera pas en l’état les projets de décrets.

C’est une première avancée dans le bon sens à mettre au compte du front unitaire. Mais …

...car il y a un Mais!


Pendant ce temps les entreprises privées emploient leurs salariés avec les seules dispositions du code du travail ou de la convention VFIL (Voie Ferrée d’Intérêt Local). Le statut quo n’est donc pas pour leur déplaire, car il les avantage sur les coûts de production.
Le 3 octobre, le ministère a convoqué les fédérations pour une réunion. Nous devrions connaître le nouveau cadre et la nouvelle méthode de concertation que compte employer le ministère pour aboutir.
Une chose est sure, seule la mobilisation des cheminots et des ADC contraindra le gouvernement et ces messieurs du syndicat patronal (UTP) à accepter une extension de notre RH0077 à tous les salariés du secteur ferroviaire privé. Cette extension est le seul moyen de sauver notre statut, notre RH0077.



Tous ensemble, dans l’unité :

Refusons la logique libérale,

Refusons le dumping social !

Imposons une politique de développement de l’entreprise nationale de services publics SNCF.

Préparons-nous à agir !


cra_ecrire.gifNon à l'ouverture des marchés - le 16/09/2006 » 14:19 par Marc

NON à l'ouverture des marchés aux particuliers

Le gouvernement s'engage dans l'ouverture totale du marché, dans la privatisation de Gaz de France avec le projet de fusion Gaz de France/Suez et dans la privatisation d'EDF Dans un contexte de crise énergétique majeure, l'Etat abandonne au marché tout contrôle de la politique énergétique

  1. Des prix qui explosent
  2. Les tarifs régulés menacés de disparition
  3. Un Service public qui ne cesse de se dégrader
  4. Des bénéfices qui explosent au profit des actionnaires
  5. Des emplois supprimés, le développement des inégalités
  6. La sécurité des réseaux et des installations en danger
  7. Malgré ce bilan négatif, le gouvernement s'engage dans l'ouverture totale du marché, dans la privatisation de Gaz de France avec le projet de fusion Gaz de France/Suez et dans la privatisation d'EDF. Dans un contexte de crise énergétique majeure, l'Etat abandonne au marché tout contrôle de la politique énergétique. Le secteur pétrolier devrait pourtant être un exemple à ne pas suivre
IL N'EST PAS TROP TARD

Les soussignés exigent l'arrêt total du processus d'ouverture du marché, passant dans l'immédiat par :
L'abandon du projet d'ouverture du marché des clients particuliers
L'abandon de tout projet de privatisation
Le maintien des tarifs régulés
L'arrêt de toute fermeture d'agence

Signez la pétition [ici]

Trains remplacés par des cars, SUD-Rail dénonce - le 05/09/2006 » 10:37 par Marc
Trains annulés ou remplacés par des autocars,
SUD-Rail dénonce...

Article paru dans "INFOCEANE.COM"

[ Voir l'article sur le site de l'éditeur ]

trains_cars.jpg

Transfert d'emplois à EFFIA - le 30/07/2006 » 12:14 par Marc
Contre le transfert des emplois SNCF à EFFIA,
les fédérations syndicales se mobilisent dans l'unité !
CGT – CFDT – FO – CFTC – SUD-Rail – UNSA – CFE CGC
Filière « Commerciale Voyageurs Gare »

La SNCF vient de signer une convention cadre nationale « Services en Gare à la Clientèle » avec sa filiale EFFIA Services. Celle-ci lui permet de faire exécuter à la place des cheminots «différentes prestations de services en gare, connexes à la prestation de transport, destinées à faciliter l’accès de la clientèle ferroviaire auTrain et à la Gare ».

Extrait de la convention signée par la direction SNCF
  • Services de « facilitation » payants par la clientèle et confiés au prestataire : Exploitation des consignes, gestion des objets trouvés, transfert des bagages des groupes demandé par le réseau de distribution de la SNCF, gestion du parc de chariots à bagages, divers autres services payants.
  • Services de « facilitation » payants par la clientèle et proposés par le prestataire : Portage des bagages des clients individuels, transfert des bagages des groupes demandés par des Tours Opérateurs, nouveaux services à l’initiative du prestataire.
  • Services d’assistance gratuits confiés au prestataire par la SNCF : Assistance aux personnes à mobilité réduite, gestion des files taxi, autres prestations spécifiques à un site (gestion des salons Grand Voyageur et de Kiosques IDTGV).
EFFIA gère aujourd’hui les gilets rouges, certains accueils embarquements, différents accueils événementiels, distributions publicitaires, certains salons Grand Voyageur, le portage des bagages et l’accompagnement des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) dans certaines gares TGV...
La direction profite de l’arrivée du TGV Est et des réorganisations des gares pour que la filiale EFFIA s’implante massivement et assure à terme des services jusque là tenus par des cheminots à statut.
Au nom du moindre coût et d’une volonté politique d'externaliser des pans entiers de l’entreprise, la SNCF a créé une filiale de droit privé pour être en capacité de gérer complètement les Escales dans toutes les gares de France. La direction affiche son ambition d’introduire EFFIA dans 23 grandes gares, dans un premier temps. C’est bien une logique de privatisation déguisée !
La direction SNCF transforme les emplois de cheminots. C’est une attaque directe contre notre statut qu’organise la direction SNCF, par ce glissement des activités de l’escale vers sa filiale. Ces emplois du commercial voyageur sont des emplois de cheminots ; ils doivent le rester. C’est aussi cela le service public ! L’existence de l’entreprise EFFIA n’est pas légitime, ses salariés doivent tous intégrer la SNCF.
Refusée par les administrateurs salariés au Conseil d’Administration de mai 2006, cette convention de soustraitance imposée par la direction SNCF doit être dénoncée.
La filière "Commerciale Voyageurs Gare" des organisations syndicales CGT – CFDT – FO – CFTC – SUD-Rail – UNSA – CGC, qui se sont rencontrées le mardi 4 juillet, n’accepte pas cet état de fait et appelle les cheminots à se battre contre le dépeçage de l’entreprise.
Déjà attaqués par le plan de suppression de 2300 vendeurs qui a fait l'objet de plusieurs actions nationales, régionales et locales depuis 2005, la mobilisation s'impose dans la
filière commerciale voyageurs et avec l'ensemble des cheminots contre cette politique libérale. Les OS feront le point en interfédérale à la fin du mois d'août.
Juillet 2006

SUD-Rail exerce son droit de réponse. - le 03/07/2006 » 09:42 par Marc

Suite à certaines rumeurs qui tenteraient de faire croire que "SUD-Rail s'attaque aux statuts des cheminots", par une Organisation qui regrette peut être de ne pas s'être associée à la saisie du conseils d'état, SUD-Rail signe, persiste et explique.
SUD-Rail Gagne au conseil d'état :
[ Lire le tract ]
nouveau_pt.jpg Cette séparation entre médecine d’aptitude et médecine du travail sert l’intérêt des cheminots : [ Lire le tract ]


Quoi de neuf, docteur ?stethoscope.jpg


Depuis la mise en place de l’arrêté d’aptitude, il existe 3 types de médecine au sein de la SNCF :
  • la médecine de soins
  • la médecine du travail
  • la médecine de sécurité.
La médecine de soins est celle que nous connaissons le mieux.

Très longtemps, la direction SNCF a entretenu la confusion entre médecine de soins et médecine du travail. Cela n’était pas bon pour chacun d’entre nous : sous la pression constante de la direction et d’une hiérarchie médicale trop souvent aux ordres, les médecins du travail SNCF prenaient en compte des informations liées à l’exercice de la médecine de soins pour intervenir en tant que médecins du travail sur la situation professionnelle de certain-e-s agents !
Il fut une époque, pas si lointaine, où les cheminot-e-s n’avaient pas le libre choix du médecin s’ils/elles voulaient bénéficier des prestations de la Caisse de Prévoyance. Les combats menés, contre l’avis de la majorité des fédérations syndicales qui craignaient toute remise en cause du statu-quo, ont permis d’avancer : aujourd’hui, un-e cheminot-e malade n’est pas obligé d’aller voir un médecin en qui il n’a pas confiance …
La direction SNCF a résisté durant des années à cette séparation médecine de soins/médecine du travail. La confusion lui servait tant ! Lorsqu’elle a été obligée de céder, elle a immédiatement cherché comment rebondir. C’est ainsi qu’elle tente depuis plusieurs années de faire quasiment disparaître la médecine de soins des cabinets médicaux SNCF. La fédération SUD-Rail et la majorité des organisations syndicales s’y opposent : les installations médicales, le personnel médical et paramédical doivent demeurer au sein de l’entreprise publique. Au contraire, les possibilités techniques, les compétences doivent être utilisées encore plus largement en étant offertes à l’ensemble des travailleurs du rail : les contractuels SNCF, mais aussi les salariés des CE et du CCE, des filiales SNCF, des entreprises de sous traitance, etc. La médecine du travail est une médecine de prévention, de surveillance de l’altération de la santé du fait du travail. Elle vise à adapter le poste de travail à l’homme. C’est pour cela que les patrons s’y attaque sans répit :
  • Depuis 2004, le MEDEF a obtenu du gouvernement que les visites, auparavant annuelles, ne soient plus obligatoires qu’une fois tous les deux ans.
La direction SNCF est revenue dans de nombreux établissements sur la pratique qui consistait à dégager l’agent le jour de sa visite annuelle : cela perturbe la possibilité d’examens complémentaires qui peuvent être souhaités (prises de sang, etc.) et vise à réduire l’importance de cette visite, du lien avec le médecin du travail. On ne compte plus les pressions exercées sur des médecins du travail « coupables » de trop bien faire leur métier et à qui la direction SNCF reproche le nombre de « services doux », de « mi-temps médicaux », d’aménagements divers de postes et horaires de travail.
SUD-Rail demande sans cesse l’augmentation des moyens mis à disposition des médecins du travail :
==> moyens matériels, heures de vacation, personnel infirmier, secrétaires, etc.
Les visites de services, la participation aux réunions des CHSCT, notamment, doivent souvent être mises de côté faute de temps.
Au contraire, la direction SNCF comme l’ensemble du patronat, veut réduire les possibilités d’intervention des médecins du travail. C’est pour cela qu’elle a ajouté la médecine de sécurité à leurs missions.
La médecine de sécurité est issue de l’arrêté relatif aux conditions d’aptitude physique et professionnelle et à la formation, publié le 30 juillet 2003.
Par la « note 50 », la direction prétend imposer l’exercice de ces contrôles, de cette sélection aux médecins du travail. Ainsi le « médecin du travail » devrait pratiquer systématiquement certaines analyses, respecter certaines normes (qui d’ailleurs ne reposent pas sur des caractères scientifiques) pour éliminer certain-e-s cheminot-e-s de leur poste de travail.
Les médecins refusant, conformément à leur code de déontologie, de se plier à ces injonctions sont menacés de sanctions. Le Syndicat National des Professionnel des Médecins du Travail (SNMPT) dénonce l’organisation mise en oeuvre au sein de la SNCF et rejoint SUD-Rail dans le combat pour une médecine du travail indépendante de la direction. La majorité des médecins SNCF se soumet, les conséquences apparaissent rapidement :
Des agents sont déclaré-e-s inaptes alors qu’ils/elles exerçaient sans problème depuis des années, simplement par qu’ils/elles ne rentrent pas dans des « normes » qui ignorent l’individu, nient le rôle préventif du médecin du travail, et parallèlement le nombre de réformes augmente.
SUD-Rail propose à toutes les fédérations syndicales de cheminots de mettre en échec cette « note 50 » :
==>Aucune ne souhaite s’associer à nos démarches.

Après maintes interventions en CNHSCT et autres réunions avec la direction SNCF et le ministère, SUD-Rail demande officiellement l’abrogation de la « note 50 ». La direction refuse. Le 14 avril nous saisissons le Conseil d’Etat, le Syndicat National Professionnel des Médecins du Travail fait de même … et le 7 juin 2006, le Conseil d’Etat vient de nous donner raison :
  • « aucune disposition de la loi du 30 décembre 1982 ni aucune disposition du décret du 30 mars 2000 n’autorise la mise en place à la SNCF d’un dispositif de contrôle d’aptitude ayant pour objet ou pour effet de déroger aux dispositions législatives ou réglementaires du code du travail régissant la médecine dutravail »
  • « le rôle des médecins du travail est exclusivement préventif »
  • « le code du travail a établi un régime d’incompatibilité entre les fonctions de médecine du travail et de médecine d’aptitude ; ainsi, la note du directeur des ressources humaines de la SNCF ne pouvait légalement prévoir que les examens d’aptitude prévus par l’arrêté du 30 juillet 2003 seraient réalisés par les médecins du travail »
  • « La décision en date 28 février 2005 du directeur général de la SNCF refusant d’abroger la note n° 50 de janvier 2004 relative à l’examen médical des agents habilités à l’exercice de fonctions de sécurité à la SNCF et la décision implicite du directeur général de la SNCF rejetant la demande de la FEDERATION DES SYNDICATS DES TRAVAILLEURS DU RAIL - SOLIDAIRES, UNITAIRES ET DEMOCRATIQUES - SUD RAIL ayant le même objet sont annulées. »
- Première conséquence : des dizaines de collègues victimes de décisions illégales vont pouvoir être rétablies dans leurs droits.

- Deuxième conséquence : comme lorsque nous avions obtenu une avancée sur le « libre choix du médecin », la direction SNCF avec beaucoup de mauvaise foi va tenter de dépasser son échec cuisant. La vigilance s’impose donc pour refuser que cette médecine de sélection ne prenne le dessus sur la médecine du travail. Nous l’avons toujours dis : la médecine de sécurité doit être exercée au sein de la SNCF, nous avons les capacités permettant de le faire. Rien ne justifie le recours au secteur privé, SUD-Rail revendique les moyens humains et matériels nécessaires.
L’unité syndicale sera nécessaire pour s’opposer aux tentatives de privatisation de la direction.

- Troisième conséquence : la dénonciation de la « note 50 » par le Conseil d’Etat doit permettre de rouvrir le débat sur la médecine de sécurité à la SNCF. La fédération SUD-Rail s’est toujours positionnée pour des contrôles liés à la particularité, la responsabilité de certains métiers de cheminot-e-s. Nous voulons qu’ils reposent sur des critères scientifiques discutés, prouvés, acceptés par tous.

- Quatrième conséquence : l’intérêt des cheminot-e-s est en en jeu, l’unité syndicale doit se réaliser pour
défendre les acquis des cheminot-e-s, leur santé. Rien ne justifie de raconter des mensonges aussi énormes que « SUD-Rail s’attaque au Statut des cheminots ». La fédération CGT des cheminots a tort de déformer ainsi une victoire qui est aussi le fruit du travail réalisé par le collectif unitaire « Santé au travail » dont sont membres notamment SUD-Rail, l’union Solidaires, le SNPMT, et … la confédération CGT.
Avec les fédérations de cheminots, SUD-Rail est prêt à participer à la mise en place d'une médecine de prévention des risques, médecine au service de l'emploi et de la sécurité digne d'une grande entreprise ferroviaire comme la SNCF.

SudRailCligno_Pt.gifAttaque sur nos retraites - le 27/06/2006 » 18:18 par Marc

Remise en cause des retraites des cheminots :

La présidente de la CNAV en phase avec le MEDEF

Danièle Kamiewicz, présidente de la CNAV (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse), dans une interview au quotidien Le Parisien attaque les régimes spéciaux de retraite de certaines entreprises publiques. Mais, elle ment par omission:

° Pour la SNCF, les cotisations retraite sont de 12% supérieures à celles du régime général.
° Ce ne sont pas les cheminots qui ont sabré dans les effectifs, les divisant par 3 en 50 ans, privant ainsi la Caisse de Retraite de cotisations sociales et déséquilibrant profondément le rapport entre actifs et retraités.


De cela, Kamiewicz ne dit pas un mot. De même qu'elle ne dit pas un mot sur les avantages des régimes spéciaux des députes, des militaires … Son choix de s'attaquer aux seuls services publics en cours de privatisation est politique et correspond à ce que le gouvernement comme le MEDEF attendent d'elle: participer à la curée contre des salariés qui résistent aux reculs sociaux et préparer le terrain à de prochaines attaques contre la protection sociale.

Pourtant, transférer les cheminots au régime général, ce n'est que transférer les soit disant problèmes du régime particulier vers le régime général. A moins que la présidente de la CNAV ne veuille plutôt liquider nos acquis sociaux et nous orienter vers les caisses privées complémentaires, ouvrant la voie à la capitalisation et aux fonds de pension, ce qui explique son impatience.

SUD-Rail tient à répéter que les véritables raisons de la "crise" des retraites et de l'ensemble de la protection sociale se résument à deux éléments :
- les actionnaires sont attirés par les sommes gigantesques épargnées par les salariés comme autant de sources de profit supplémentaires qui pour l'instant leur échappent. Pour ces gens-là, la capitalisation et la liquidation des régimes de retraite par répartition deviennent une priorité; ils ont trouvé un allié de poids avec la présidente de la CNAV.
- le chômage de masse, les cadeaux fiscaux aux entreprises, les baisses de charges patronales représentent des sommes colossales perdues pour la protection sociale. Elles sont supérieures au "trou" de la protection sociale. Sur ce point aussi, silence assourdissant de la présidente de la CNAV. Pour SUD-Rail, ce sont les responsables de cette situation qui doivent payer, pas les salariés.

La fédération SUD-Rail revendique le retour aux 37,5 annuités pour tous, l'abrogation des réformes de 1993 et de 2003. De même, nous demandons que l'ensemble des travailleurs du rail, salariés à la SNCF ou dans les entreprises privées, bénéficie de notre régime particulier de protection sociale.

Enfin, nous rappellerons que contrairement à ce qui se dit trop souvent, le bilan financier global de la protection sociale était positif jusqu'en 2002 (chiffres du ministère de la santé) … avant la réforme des retraites (2003) et celle de l'assurance maladie (2004) …


Euro_pt.gifNégociations salariales du 07 juin - le 13/06/2006 » 15:10 par Marc

Négociations salariales du 7 juin 2006: 1,8% des mesures très insuffisantes !

[Lire le tract SUD Rail]

Pour l’année 2006, la direction a proposé des mesures qui portent au total à 1,8% la majoration du salaire de base par rapport au niveau atteint au 31 décembre 2005.

  • Augmentation générale des salaires, déjà décidée et appliquée : 0,3% au 1er janvier 2006

  • Augmentation générale des salaires, déjà décidée, de 0,4% au 1er avril portée à 0,6%.

  • Augmentation générale des salaires de 0,5% au 1er juillet 2006.

  • Augmentation générale des salaires de 0,4% au 1er octobre 2006.

Ces augmentations sont très insuffisantes, devons nous y voir une manoeuvre pour mettre en avant l'intéressement?