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Nouvelles

cheminot_croche.jpgAvenir du frêt SNCF - le 20/06/2007 » 10:16 par Marc

Table ronde fret du 18 juin 2007

La direction SNCF a réuni ce jour en table ronde les fédérations syndicales de cheminots suite à une demande commune. La direction déclare vouloir devenir un des trois plus grands opérateurs Européen. Le directeur du FRET a annoncé la nouvelle organisation du trafic diffus articulé autour de 3 triages alimentant une trentaine de plateformes de distributions situées dans des zones industrielles et agricoles.


Pour la direction, cette nouvelle organisation va de pair avec des négociations sociales portant sur la flexibilité accrue du temps de travail pour atteindre des gains de productivité de 20 à 30%.

La fédération SUD-Rail a dénoncé :
• Une nouvelle réduction de l’appareil de production : avec la fermeture de 5 triages, il n’en resterait plus que 3 en France.
• La remise en cause du niveau de sécurité des circulations avec la multiplication des incidents et accidents dus aux entreprises privées.
• Une remise en cause de la réglementation du travail SNCF qui va donner lieu à une détérioration des conditions de travail des agents.

La direction n’a pas voulu entrer dans les détails techniques de son projet, se limitant à annoncer l’ouverture de négociations sociales en automne.

Pour la fédération SUD-Rail, l’intérêt général des populations est de transférer le transport du Fret de la route vers le rail et non l’inverse. C’est essentiel dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et l’insécurité routière. De plus, la libéralisation du fret ferroviaire favorise le dumping social contre les salarié-e-s ; dans le public comme dans le privé, c’est travailler plus pour gagner moins.


Mobilisations du 27 juin - le 20/06/2007 » 10:13 par Marc

Mobilisation des cheminots le 27 juin.

Depuis plusieurs semaines les conflits locaux se multiplient à la SNCF. Ils ont comme point commun le refus des remises en cause des conditions de travail des cheminots, de la diminution des effectifs, des restructurations, notamment au Fret où l’arrivée de la concurrence pousse au dumping social. La fédération SUD Rail appelle les cheminots à participer nombreux aux divers rassemblements qui auront lieu en région et lors du Conseil d'Administration.
En fonction de la situation, des préavis pourront être déposés pour favoriser la mobilisation. Lors de la réunion du Conseil d’Administration de la SNCF, la journée du 27 juin doit être l’occasion de coordonner et amplifier ces luttes locales.

Ces journées de lutte sont l’occasion de mener une grande campagne d’information pour préparer une mobilisation de grande ampleur contre les coups durs que les salariés ne manqueront pas de subir.

SUD-Rail exige l’arrêt des réorganisations et externalisations. Alors que le nouveau ministre des transports nous parle de développement durable, la SNCF annonce de nouvelles fermetures de triages (il ne devrait en rester que 3) et l’abandon des trafics les moins rentables. Pour SUD-Rail, il devient urgent de changer de politique des transports, il faut rompre avec le modèle concurrentiel.

Ces mobilisations sont le signe que, malgré les menaces de remise en cause du droit de grève et du régime de retraite, les cheminots n’entendent pas se laisser faire. Dans le contexte politique que nous connaissons, c’est un premier avertissement pour la direction de la SNCF et le nouveau gouvernement. Ils devront en tenir compte.


sudSNCF_anim.gifSotteville, les TA en grève - le 12/06/2007 » 22:30 par Marc
Sotteville: les TA en grève
Les TA de sotteville sont en grève reconductible depuis dimanche 10 juin au soir sur les roulements, la rémunération, les formations, le respect du RH077...[lire le préavis]

eekMardi, 2ème jour de grève: 100% de grévistes !!
eekMercredi, 3ème jour de grève: l'AG de 10h00 des TA reconduit le mouvement.Une AG de TB s'est tenue à 14h00 et a voté le soutien aux TA. Devant le refus de négociationsmad, un appel à la grève chez les TB est lancé en solidarité avec les TA. Une délégation sera reçue demain (mercredi) à la région.
eek Jeudi, 4ème jour de grève: 90% de grévistes chez les TA, 60% chez les TB. L'AG commune a reconduit le mouvement. Une délégation a été reçue par le directeur de région qui l'a écoutée mais n'a rien avancé. Le Directeur qui sortait d'un entretien téléphonique avec pepy, annonce que Marembeau fera une déclaration lundi concernant le frêt (filialisation?biggrin) Prochaine AG: demain vendredi 10h00
eekVendredi, 5ème jour de grève: 82% de grévistes chez les TA, en baisse chez les TB (certainement du à l'effet week end puisque les jours de repos sont décomptés en grève si l'agent n'a pas signalé sa reprise préalablement). L'AG commune a reconduit le mouvement.
Prochaine AG : lundi 10h00
eek Mardi, 9ème jour de grève: Fin du conflit à 19h00
[lire le relevé de décisions de fin de conflit](membres inscrits seulement)


L' ECT de Rouen avait déposé un préavis de grève UNITAIRE reconductible à compter du 21 juin, principalement les roulements. Ce préavis a été levé à l'issue de la rencontre du 15 juin avec la direction.
rolleyesça aurait pu péter!!!rolleyes


Nous venons de passer les 20 000 visites, merci pour votre fidélité.

jpg/Icone_nouvelles/La_greve.jpgDroit de grève : non négociable - le 07/06/2007 » 19:12 par Marc

Le droit de grève n'est pas négociable !

La fédération SUD-Rail réaffirme son opposition à toute remise en cause du droit de grève, donc à l’instauration d’un service minimum obligatoire dans les transports. L’union syndicale Solidaires, dont SUD-Rail est membre, organise les salariés du secteur privé et du secteur public, donc beaucoup d’usagers des transports. Le syndicalisme interprofessionnel a toute légitimité à donner le point de vue des usagers. Nous ne sommes pas les seuls. Les associations d’usagers des transports aussi, bien entendu.
OUI! le service offert aux usagers est améliorable !

Dans le domaine ferroviaire, les usagers veulent un service public de qualité : des trains en nombre suffisant, des trains à l’heure, des trains pas supprimés, des trains propres, du personnel formé pour les accueillir, les renseigner, les acheminer en toute sécurité.

Cheminots et usagers veulent un service maximum !

Le gouvernement se moque éperdument des besoins des usagers. S’il met en avant le « service minimum », c’est pour s’attaquer au droit de grève et tenter de casser les secteurs professionnels qui résistent pour ensuite mieux s’en prendre aux salariés dans leur ensemble. Le patronat, la droite, les financiers qui nous gouvernent ne font aucune différence entre nous : lorsque Balladur s’en est pris aux seules retraites du privé en 93, c’était pour que Juppé s’attaque à celles de la fonction publique en 95, et que Fillon isolent les régimes spéciaux en 2003, dans l’espoir d’en finir avec les cheminots en 2007/2008… Et lorsque Sarkozy fait semblant d’encenser les travailleurs/ses pour dénoncer les chômeurs, c’est pour ensuite généraliser la précarité à tout le monde salarié.

La fédération SUD-Rail s’inscrit dans la démarche des huit fédérations syndicales de la SNCF qui, ensemble, se sont engagées à réagir immédiatement et durement en cas de remise en cause du droit de grève.

La fédération SUD-Rail appelle à un travail commun usagers et cheminots pour que les pouvoirs publics soient obligés de répondre aux vrais besoins de la population en matière de transport collectif.


SudRailCligno_Pt.gifConseil syndical - le 31/05/2007 » 09:01 par Marc
eek AG du syndicat le vendredi 29 juin 2007, tous nos adhérents sont invités.

Idrac_casquette.jpgVisite de Mme IDRAC à Sotteville - le 18/05/2007 » 09:25 par Marc
Mardi 22 mai :
La présidente IDRAC biggrin
en visite à sotteville.
La rencontre aura lieu de 10h45 à 11h45 dans les locaux de l'EVEN Rouen Sud à deux pas de la gare de sotteville.
Soyons nombreux à l'accueillir
golden_rac.jpg

Ci-après la déclaration que nous ferons à Madame IDRAC lors de cette rencontre du 22 mai 2007

La Direction SNCF et le gouvernement ont déployé beaucoup d’efforts allant jusqu’à la désinformation, pour nous persuader que la transformation de la CPR en organisme de droit privé était inéluctable et resterait indolore pour les cheminot(e)s.

Nous pensons qu’une telle décision n’est pas une simple mesure technique : c’est une vraie mesure politique. C’est la première étape de la remise en cause de notre régime spécial.

Madame la Présidente,
Le syndicat SUD Rail Normandie, par cette déclaration, a décidé de vous poser 3 questions sur des sujets locaux et régionaux. Nous attendons des réponses claires et précises.
La situation du Fret SNCF est alarmante dans notre région à plus d’un titre.
Sur Le Havre le projet de transférer la charge de travail réalisée actuellement par Fret SNCF (avec des cheminots au Statut soumis au RH077) à la filiale Naviland Cargo (avec des cheminots soumis à la Convention Collective Nationale du Transport Routier) est un projet dangereux. Sans le reconnaître, la direction SNCF procède ainsi à une filialisation pure et simple d’une partie du Fret SNCF. Nous condamnons et nous nous opposons à cette stratégie qui vise notamment à supprimer le RH077 et le dictionnaire des filières.
Quant au triage de Sotteville, dont la charge de travail a déjà été réduite comme une peau de chagrin, nous sommes très inquiets sur son avenir. Certains, notamment dans l’encadrement, parlent d’une fermeture de la butte au 1er octobre. Pouvez-vous nous dire quel est l’avenir et la pérennité du triage de Sotteville ?

Concernant les Instances Représentatives du Personnel, les tentatives d’entrave et les passages en force se multiplient sur notre région, notamment sur l’Etablissement Traction de Normandie :

- non respect de l’Article R.236-8 du Code du Travail : convocation tardive des membres des CHSCT de l’ETN (ex : le 13 mars 2007), non transmission de documents avec l’ordre du jour.

- non respect de l’Article L.236-2-1 du Code du Travail : refus de déclencher un CHSCT à la suite d’un accident ayant pu entraîner des conséquences graves survenu le 26 octobre 2006 sur Sotteville. Deux membres du CHSCT de l’ETN (UP Sotteville) ont été obligés de faire une demande écrite afin qu’il se tienne plus d’un mois après.

- non respect de l’Article L.432-1 du Code du Travail : non consultation du CER sur le projet en cours de délocalisation des CRML de Sotteville.

Cautionnez-vous ces agissements ou, comme nous, êtes-vous attachée au respect du Code du Travail ? En conséquence allez-vous demander au directeur de région d’organiser la consultation du CER sur le projet de délocalisation des CRML de Sotteville ?

Depuis plusieurs années le domaine Matériel subit les projets destructeurs de la direction. L’EIMM de Quatre Mares n’est pas en reste. Depuis 3 ans les heures supplémentaires sont en augmentation : 6000 heures en moyenne par an ; générant pour les agents de l’établissement une inquiétude quant à leur avenir : menace de passage en 2x8, détérioration des conditions de travail, manque de personnel, etc … La direction profite du bas niveau des salaires à Quatre Mares pour instituer les heures supplémentaires, servir la productivité, la flexibilité.

La direction a - t - elle l’intention de remédier à cette situation avec l’embauche de cheminots au Statut et non avec des CDD ou des intérimaires?


muguet2.jpgManifestons le 1er Mai - le 30/04/2007 » 12:13 par Marc

Pour un avenir de progrès social. Pour l'emploi, les salaires, les retraites. Pour la paix entre les peuples.

Manifestons le  1er mai

Les manifestations du 1er mai vont revêtir cette année une importance particulière.

Les organisations syndicales se félicitent du fort taux de participation au premier tour de l'élection présidentielle, néanmoins, leurs inquiétudes demeurent sur l'avenir des acquis sociaux et des droits des salariés.

Elles appellent l'ensemble des salariés  à poursuivre leurs actions dans l'unité en participant massivement aux manifestations du 1er mai afin de faire entendre leurs revendications, que ce soit en matière d'emploi, de salaire, ou de protection sociale.

  • EMPLOI: travailler plus pour gagner plus? Ce slogan présent dans la campagne électorale peut paraître alléchant aux nombreux salariés qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. Ce serait oublier un peu vite que l'employeur et lui seul décide de l'affectation des heures supplémentaires. La volonté patronale d'accroître le temps de travail, d'intensifier les cadences et de réduire la masse salariale, permettant ainsi d'augmenter les profits des actionnaires.
  • SALAIRE: Les salaires et le pouvoir d'achat sont la première préoccupation des Français. Les inégalités se creusent. La précarité de la vie s'étend à des couches de salariés qui se croyaient jusque-là à l'abri. Plus de 15% de salariés sont smicards, soit près de 3 millions d'individus.
  • RETRAITE: Le sujet a été peu abordé dans la campagne électorale. Pourtant, la retraite reste l'une des préoccupations majeures des Français, d'autant que la réforme Fillon n'a rien réglé et dès 2008, le dossier reviendra en discussions. Sachant que sur la pénibilité, le MEDEF reste campé sur ses positions en attendant la prochaine réunion le 05 juin 2007.

Les 100 milliards de profits réalisés par les entreprises côtées en bourse doivent répondre au besoin de financement des salaires, de notre protection sociale, et de créations d'emplois.

RASSEMBLEMENTS DANS LE DÉPARTEMENT

  • DIEPPE:                                 11h00 Place Louis Vitet
  • ELBEUF:                                10h30 Place de la Mairie
  • LE HAVRE:                            10h00 Cercle Franklin
  • LE TRAIT:                              11h00 Place de la Mairie
  • LE TRÉPORT:                        11h00 Forum de la plage
  • LILLEBONNE/GRAVENCHON:  10h30 Halettes (face mairie ND Gravenchon)
  • ROUEN:                                  10h30 Cours Clémenceau


Apres le conseil d'administartion - le 10/04/2007 » 12:49 par Marc

La Caisse de Prévoyance et de Retraite doit rester à la SNCF

casse_CP.jpg.jpg

La direction a pris la décision de « sortir » notre Caisse de Prévoyance et de Retraites de la SNCF.

C’est une phase nouvelle dans la remise en cause de notre régime spécial, déjà attaqué de toutes parts. Il s’agit d’une liquidation par étapes, comme cela se pratique déjà dans d’autres régimes spéciaux :

d’abord l’autonomie de la caisse, puis l’alignement progressif sur le régime général, puis fin de la caisse et transfert complet au régime général. Une caisse autonome sera plus facile à rapprocher du régime général, qu’un organisme partie intégrante de la SNCF

Accepter l’autonomie de la CPR, c’est envoyer un signal positif à ceux qui veulent remettre en cause notre régime de retraite. Direction SNCF et ministère prétendent qu’une gestion autonome ne changera rien pour les cheminots actifs et retraités. Ils présentent cela comme une simple mesure technique.

Pour SUD-Rail, c’est évidemment faux. L’objectif est bien de préparer la remise en cause des régimes spéciaux.

Nous ne pensons pas que des normes comptables dictées par des organismes financiers soient un horizon indépassable, surtout pour une entreprise de service public.

Pour SUD-Rail, il faut refuser ce chantage à la faillite de la SNCF et expliquer l’absurdité des normes comptables qui voient les cotisations comme une charge alors qu’elles sont du salaire, résultat de la richesse produite.

Ainsi, du jour au lendemain, par un simple changement de règle comptable la SNCF devrait provisionner 111 milliards d’€ alors que rien n’aura changé dans les recettes et dépenses

réelles de la SNCF. Par un jeu d’écriture comptable, dont le montant initial était évalué à « seulement » 8 milliards, SNCF et gouvernement ont trouvé le prétexte pour sortir notre caisse de prévoyance et retraite de la SNCF.

En 1996, on nous avait fait le coup de la dette du système ferroviaire et le chantage à sa possible

faillite pour nous imposer la séparation de la SNCF avec la création de RFF. Or, nous savons tous que le désendettement du système ferroviaire n’a pas eu lieu et que RFF permet de faire entrer la concurrence. Au contraire, avec l’augmentation des péages ce sont les cheminots et les usagers qui payent pour une dette qui n’est pas la leur.


Accepter d’alléger fictivement les comptes de la SNCF, sous prétexte de normes IFRS, revient à accepter la création de RFF qui a repris une partie de la dette de la SNCF. Une bonne partie de celles et ceux qui, il y a 10 ans, voyaient en RFF «un bon moyen de désendetter la SNCF » a compris ensuite ce qu’était cette machine de casse du service public ferroviaire.

Faut-il vraiment recommencer l’expérience

avec notre Caisse de Prévoyance et Retraites ?

Le gouvernement ne doit pas signer les décrets mettant fin à la CPR service intégré de la SNCF !

Pour maintenir la pression, nous appelons à poursuivre la signature des pétitions déjà engagées avant ce rassemblement du 11 Avril :

PÉTITION: NON A L'AUTONOMIE DE LA Caisse De Prévoyance, LA CPR DOIT RESTER A LA SNCF

Une nouvelle fois, nous proposons à toutes les fédérations
une démarche commune


Les organisations syndicales doivent tenir compte de l’avis des cheminot-e-s.

Agissons pour garder notre CPR au sein de la SNCF !

Le 11 avril, SUD-Rail organisait deux rassemblements : à Paris, devant la direction générale où se tenait le Conseil d’Administration SNCF et à Marseille, au siège de la Caisse de Prévoyance et Retraite :

Marseille : l’intersyndicale du personnel de la C.P.R. (SUD-Rail, UNSA, FO, CFDT, CFTC) a ainsi pris la parole, et réaffirmé notamment que :

- La CPR doit rester un service de la SNCF,

- Il faut refuser l’autonomisation de la CPR qui appartient à tous les cheminot-e-s.

Paris : entre 400 et 500 cheminot-e-s se sont rassemblés devant le siège de la direction SNCF. Ils ont pu entendre les prises de paroles d’une collègue de Sud Energie expliquant comment le même type de réforme appliqué à EDF s’est concrètement traduit par des conséquences néfastes pour les agents malgré les propos rassurants lors de la mise en place.

Des dizaines de milliers de cheminot-e-s ont affirmé leur opposition à ce projet en signant la pétition qui a été remise ce jour à la direction SNCF.


Conseil d’administration : le choix a été fait de sortir la CPR de la SNCF, en la transformant en un organisme de sécurité sociale plutot que de constituer une caisse autonome en Etablissement Public d’Etat, comme cela fut évoqué.

Nous avons aussi remarqué que la poursuite de discussions avait permis de multiplier par trois le nombre de sièges d’administrateurs CPR attribués aux organisations syndicales, soit disant en fonction de l’audience électorale. UNSA, CFDT, CFTC qui n’en n’avaient pas à ce titre dans le projet initial en gagnent chacun 1, SUD-Rail qui en avait 1 en garde 1, la CGT qui en avait 2 en aura 5.

Vote des administrateurs représentant les salarié-e-s au conseil d’administration du 11 avril 2007 :

  • SUD-Rail : contre
  • UNSA : contre
  • CGT : refus de se prononcer…

sudSNCF_anim.gifPétition: NON à l'autonomie de la CPR - le 08/03/2007 » 22:03 par Marc


alarme.jpg

Grève et rassemblement national devant le
Conseil d’Administration de la SNCF,
le mercredi 11 avril, à partir de 10 heures
(siège de la SNCF, gare Montparnasse).

eekCommuniqué de presse du 29 mars 2007 - 11h00

Grève et rassemblement national le 11 avril.

Réunis en Conseil Fédéral les 28 et 29 mars, les syndicats SUD-Rail réaffirment leur totale opposition au projet d’externalisation, hors de la SNCF, de la Caisse de Prévoyance et Retraite des cheminots.

Unanimement, les syndicats SUD-Rail appellent les cheminots à résister, à imposer le retrait de ce projet qui prépare une attaque en règle contre notre régime de protection sociale.

Le refus de la casse de la Caisse de Prévoyance et Retraite de la SNCF mérite une action forte, nationale et unitaire.

La fédération SUD-Rail appelle à un rassemblement national devant la direction SNCF, le 11 avril, jour où le Conseil d’Administration statuera sur cet important dossier.

La fédération SUD-Rail propose à toutes les fédérations syndicales d’organiser cette manifestation ensemble.

La fédération SUD-Rail propose à toutes les fédérations syndicales le dépôt d’un préavis de grève national pour le 11 avril.
La fédération SUD-Rail note avec encouragement que le front syndical du refus de la casse de la CPR s’élargit : la fédération UNSA s’est positionnée ainsi ; des collectifs CGT font de même, des milliers de cheminots signent la pétition nationale proposée par SUD-Rail.

eekCommuniqué de presse du 27 mars 2007 : Comité Central d’Entreprise : SUD-Rail refuse la casse de la CPR.

eekCommuniqué de presse du 23 mars 2007 : SUD-Rail contre la casse du régime de Prévoyance et de Retraites des cheminots.

eekCommuniqué de presse du 20 mars 2007 : La Caisse de Prévoyance et de Retraite des cheminots doit rester au sein de la SNCF !

PÉTITION: NON A L'AUTONOMIE DE LA Caisse De Prévoyance, LA CPR DOIT RESTER A LA SNCF

Les nouvelles normes comptables IFRS sont absurdes et dangereuses.

Sous l’effet du libéralisme mondialisé, les financiers décident des règles du jeu. Depuis quelques années, ils veulent mettre en place des normes comptables identiques dans toutes les entreprises pour pouvoir mieux jongler dans les achats de diverses sociétés. Les entreprises publiques comme la SNCF veulent participer au grand jeu de monopoly, acheter des entreprises étrangères et emprunter sur les marchés financiers. Elles sont donc contraintes, dans le cadre de ces règles, d’appliquer les normes comptables internationales.

Des scandales financiers en Amérique ont accéléré un changement dans la comptabilité : il faut provisionner dans les comptes toutes les dépenses prévisibles, y compris les pensions qui seront versées à chaque salarié jusqu’à sa mort!

Cela remet en cause le principe de notre système de retraite par répartition, qui verse les pensions grâce aux cotisations sociales du moment.

C’est comme si on demandait aux parents de mettre sur leur compte bancaire la totalité des dépenses que leur coûteront leurs enfants jusqu'à l’age de 25 ans !

Demain, une nouvelle norme imposera t'elle à l'entreprise de provisionner nos salaires?

C’est totalement absurde !

La SNCF a calculé la somme à provisionner pour les retraites : 8 milliards d’euros. Comme cela paraissait possible sans modifier grand chose, les comptables ont recommencé leurs calculs jusqu'à trouver 111 milliards d’euros!

Ainsi, du jour au lendemain, par un simple changement de règle comptable la SNCF devrait provisionner 111 milliards d’€ alors que rien n’aura changé dans les recettes et dépenses réelles de la SNCF.
Par un jeu d’écriture comptable, variant de 8 à 111 milliards, SNCF et gouvernement ont trouvé le prétexte pour sortir notre caisse de prévoyance et retraite de la SNCF.

SUD-Rail dénonce et refuse cette logique absurde et libérale.


La direction a pris la décision de « sortir » notre Caisse de Prévoyance et de Retraites de la SNCF. C’est un prélude à la mise à mort de notre régime spécial déjà attaqué de toutes parts.

Il s’agit d’une liquidation par étapes, comme cela se pratique déjà dans d’autres régimes spéciaux, par exemple à La Poste : d’abord l’autonomie de la caisse, puis l’alignement progressif sur le régime général, puis fin de la caisse et transfert complet au régime général.

La SNCF a déjà entériné cet abandon de la CPR puisque lors des dernières négociations salariales du 1er mars 2007, pour la première fois elle a refusé de discuter d’une quelconque revalorisation des pensions. La direction sépare dès maintenant les actifs des retraités !

Nous, cheminots, cheminotes, ne sommes pas dupes.

Nous refusons l’autonomie de la CPR et exigeons, avec l’ensemble des salariés de la CPR, fortement mobilisés, le maintien de la CPR au sein de la SNCF.

Ensemble, préparons une mobilisation pour défendre nos retraites

Euro_pt.gifNégociations salariales 01/03/2007 - le 01/03/2007 » 23:14 par Marc
Négociations salariales,
très loin du compte!!!

Malgré le contexte social très chargé dans lequel s'ouvraient ces négociations salariales du 1er mars 2007, les réponses de la direction sont loin d'être à la hauteur des revendications des cheminots, soit :

Mesures d’augmentation générale :biggrin

  • 0,4% au 1er février 2007
  • 0,3% au 1er mai 2007
Une nouvelle réunion salaire se tiendra en septembre pour tenir compte de l’inflation.
  • Pour les bas salaires, des revalorisations de prime devraient juste permettre de ne pas être en dessous du SMIC
SUD-Rail avait pourtant demandé de réelles négociations salariales tenant enfin compte de la perte du pouvoir d’achat subie par les cheminots.
En effet, depuis 25 ans, les diverses mesures d’austérité, de modération salariale et la hausse des prélèvements sociaux ont conduit à avoir aujourd’hui des travailleurs pauvres dans notre entreprise.
En cela, les cheminots ne se différencient guère du reste de la société.

Il est à noter que, pour la première fois, la direction a séparé la négociation sur les retraites des négociations salariales proprement dites en la renvoyant fin mars.
winkSUD-Rail condamne cette décision qui préfigure l’autonomisation programmée de notre caisse de retraites

Pour SUD-Rail, seule la mobilisation unitaire des cheminots, comme ils l’ont montré le 08 février 2007 en manifestant dans les rues de Paris, peut contraindre la direction à revoir sa copie sans attendre d’hypothétiques lendemains qui chantent.