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drapeaux.jpgPour les salaires et retraites: MOBILISATION - le 15/01/2008 » 20:25 par Marc
Pour les salaires et les retraites,
Le 24 janvier 2008, mobilisons nous !
 

Le 24 janvier 2008, les fonctionnaires et les enseignants seront appelés à la grève pour leur salaire et la protection sociale à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU, de l’Union Syndicale Solidaires, de l’UNSA et de la CFTC. Ce mouvement est repris aussi dans le privé.

En ce début 2008, pour les cheminots comme pour tous les salariés, les questions des retraites et des salaires sont les préoccupations majeures. SUD Rail et Solidaires entendent agir pour que des mobilisations sociales les plus larges aient lieues pour gagner une autre répartition des richesses en faveur des salariés du public et du privé.

Retraites : non aux 41 ans, 37,5 pour tous !

Le gouvernement a profité de la fin de l’année pour annoncer que les futurs décrets sur la réforme de notre régime de retraite intégreraient le passage aux 41 ans pour 2016. Face à la réprobation syndicale, la référence explicite aux 41 ans, ne serait plus actée dans le décret. Alors que la réforme de 2003 n’a rien réglé quant au financement à venir des retraites, c’est encore aux salariés qu’on demande de faire des efforts. Dans le même temps, les cadeaux fiscaux aux entreprises se comptent par dizaine de milliards, cherchez l’erreur … La seule solution réaliste, c’est le retour aux 37,5 pour tous, une telle mesure ne coûterait que 6 à 7 milliards d’euros supplémentaire par an. 

Tout augmente sauf les salaires !

Le prix du gaz vient d’augmenter de 4%, des franchises médicales de 50€ pour les malades se mettent en place, des produits alimentaires augmentent de plus de 10%,…. Sarkozy a bien compris que pour augmenter son pouvoir d’achat, il n’y avait qu’une solution : augmenter son salaire, ….de plus de 200% ! Depuis 20 ans, les entreprises ont récupéré 10% de plus sur la richesse produite par les salariés. Soit l’équivalent de 180 milliards d’euros par an, soit l’équivalent de 300€ net par mois pour tous. Il est temps de lutter pour récupérer ce qui nous a été volé !

250€ d’augmentation pour tous les cheminots! 

Même avec les grèves de fin d’année, la SNCF devrait enregistrer, en 2007, un bénéfice record de l’ordre 600 à 800 millions d’euros. La direction entend l’utiliser, en partie, à l’achat d’autres entreprises ferroviaires à l’étranger. Pour SUD Rail, la finalité de la SNCF n’est pas de faire des bénéfices. Les cheminots doivent avoir un juste retour, par des augmentations générales de salaire. Pour compenser les pertes de pouvoir d’achat de ces 20 dernières années, il faudrait augmenter les salaires des cheminots de 250€. C’est aussi une réponse à l’écart de salaires avec le secteur privé, que la direction justifiait, jusqu’à présent, par le départ en retraite à 50 ans et 55 ans…
 

Nous réclamons aussi que le salaire minimum ne soit pas inférieur à 1350€.

 

Le 24 janvier 2008 : public,privé, tous ensemble : engageons la mobilisation !

 Ces dernières semaines des grèves sur les salaires ont eu lieu dans le secteur privé et la fin de l’année 2007 a été marquée par des grèves dans la fonction publique sur l’emploi et les salaires et dans le secteur public sur les retraites.

Le 24 janvier 2008, doit être l’occasion de marquer ensemble notre volonté de défendre notre pouvoir d’achat en revendiquant l’augmentation des salaires et des pensions et en défendant notre régime de protection sociale. Pour SUD Rail, les augmentations de salaires et la défense des retraites concernent les salariés du public et du privé. C’est tous ensemble qu’il faut lutter. La mobilisation doit pouvoir converger autour de la date du 24 janvier.

Pour gagner, il faudra une mobilisation générale et durable des salariés du public et du privé, tel doit être l’objectif su syndicalisme, c’est en tout cas celui de SUD Rail et de Solidaires.

A l’évidence, ce n’est pas dans cette voie que s’engage la direction SNCF. Elle vient d’annoncer que l’enveloppe consacrée à la Gratification Individuelle de Résultat (GIR) serait doublée et même triplée pour les DPX, DU et les DET à la qualification H. Pour SUD Rail, l’individualisation des salaires contribue à diviser les cheminots alors que tous contribuent au bon fonctionnement du service public. 


jpg/pas_pas_hiv.jpgL'arnaque!!! - le 08/01/2008 » 18:34 par Marc
Le gouvernement impose sa réforme

Les 4 points clefs qui forment le corps de la réforme sont maintenus : l’allongement de la durée du travail, la décote, l’indexation sur les prix, le double statut. Sur ces quatre points, un seul a bougé. La double peine que représente la décote a été divisée par 2 :
- Au départ, le 10 octobre, le gouvernement annonçait une baisse des pensions par la décote pouvant aller jusqu’à 25% : il retirait 5% pour chaque année séparant l’âge de départ (55 ou 50 ans)
de l’âge pivot (60 ou 55 ans pour les agents de conduite).
- Désormais, depuis le 6 novembre, il « limite » la baisse à 12,5% : il retire toujours 5% par année manquante, mais seulement pendant 2,5 ans en abaissant les âges pivot à 57,5 ans (et 52,5 pour les agents de conduite). Cet âge pivot devrait passer à 58,5 ans en 2008 (53,5 pour les ADC), soit une décote de 17,5%!
La raison en est simple : la SNCF et le gouvernement ont pris la mesure des risques d’embrasement de la SNCF. Les mesures initiales envoyaient plus de la moitié des cheminots (tous ceux qui étaient en-dessous de la position 15 !) au minimum de pension, avec son lot d’expulsions, de mises à la rue. Le gouvernement prenait le risque d’un conflit où la majorité des cheminots n’avaient plus rien à perdre.
Avec l’appel à la grève reconductible, le gouvernement a fait un recul le 6 novembre sur la décote. C’est le résultat, par anticipation, de la grève reconductible. Ensuite, avec la garantie donnée par plusieurs organisations syndicales de ne pas éterniser le conflit et de reprendre rapidement, il ne reculera plus sur aucun de ces trois points.
Pour SUD-Rail, c’est à cause des tergiversations et des hésitations dans la lutte  que la réforme modifie profondément notre régime. Les négociations à froid qui ont suivi n’ont apporté que
bien peu de choses par rapport au « réajustement » du gouvernement le 6 novembre. Le 10 octobre un cheminot perdait en moyenne 30% de sa pension. Le 6 novembre, 18%. Et après l’application des mesures, « seulement » 14%.

[Lire le Tract]

UST.jpgCommunique - le 08/01/2008 » 17:47 par Marc
Communiqué de Presse de l'UNION SOLIDAIRES TRANSPORTS 

Décrets d'application de la loi sur le service minimum.

Consultation des organisations syndicales.

 

Dans la république glamour Sarkozyste, l'administration ne s'embarrasse pas avec les dispositions légales en matière de dialogue social.
Les conditions d'envois, pour le moins précipitées et aléatoires, des convocations et des projets de décrets aux fédérations syndicales composantes de l'Union Solidaires Transport n'auguraient rien de bon.
L'avancement in extrémis de l'heure de réunion non plus … mais le summum de cette mascarade était encore à venir !
Ce matin à 10h15, nous avons appris du représentant du ministère des transports que l'avancement horaire de la réunion était dû au fait que les projets de décrets étaient soumis à l'approbation du Conseil d'état dès cet après midi.

Dans ces conditions, quel espace reste t'il pour le dialogue social ?

Pire, le représentant du ministère ne nous a même pas autorisé à poursuivre la lecture de la déclaration de notre organisation, estimant que les critiques que nous formulions sur la loi et sur ces déclinaisons dans les "accords" d'entreprise n'avaient pas à être formulées dans une instance chargée de recueillir uniquement les avis des organisations syndicales sur la loi dîtes de service minimum.

Confronté à une telle mascarade de dialogue social, notre délégation a décidé de quitter sur le champ cette réunion.


Solidaire.gifCommuniqué - le 07/01/2008 » 12:12 par Marc
  Pas de trêve des confiseurs
pour les mauvais coups !


            Le gouvernement vient de rendre public les projets de décret concernant les régimes spéciaux de retraites. Sans surprise, ceux-ci alignent les régimes spéciaux sur le régime de la fonction publique avec un passage à 40 annuités de cotisation. Mais le gouvernement fait encore plus fort. Il indique que la durée de cotisation va être encore augmentée pour passer à 41 annuités en application de la loi de 2003. Or la loi de 2003 ne prévoit aucu ne automaticité en la matière puisqu’un rendez-vous est fixé en 2008 pour en discuter, cette discussion devant théoriquement porter aussi sur les autres éléments constitutifs du système de retraite.

Le gouvernement a donc décidé d’anticiper ce rendez-vous et de vider la négociation de  tout contenu en décidant le passage à 41 ans de cotisation pour les régimes spéciaux, et ce alors même que la question des retraites fait partie de « l’agenda social » du président de la République. Ce comportement, par lequel le gouvernement ne respecte même pas son propre calendrier, est la preuve du mépris profond dans lequel il tient les organisations syndicales. Profiter de la période des fêtes pour essayer de prendre en catimini ce type de décision montre l’importance que le gouvernement accorde au dialogue social.
Il démontre ainsi que derrière la remise en cause des régimes  spéciaux, c’étaient les retraites de tous les salariés, du privé comme du public, qui étaient visées.

 Face à ce type de comportement inadmissible, l’heure n’est plus aux actions, entreprise par entreprise ou secteur par secteur. Il faut construire les conditions d’une réaction d’ensemble des salariés et permettre la convergence des mobilisations en cours. Pour l’Union syndicale Solidaires, il y a urgence à dépasser les divisions actuelles pour être capable de bloquer une offensive antisociale sans précédent.

Communique 28/12 - le 27/12/2007 » 13:07 par Marc
Communiqué commun
des fédérations de cheminots
SUD-Rail - Force Ouvrière
  

Nos fédérations SUD-Rail et Force Ouvrière ont pris connaissance du projet de décret réformant le régime de retraites des cheminots. Vu l’urgence, nous avons proposé une interfédérale aujourd’hui à toutes les fédérations de cheminots. Certaines y ont participé, d’autres nous ont annoncé leur non participation, plusieurs n’ont pas daigné répondre.

 Pourtant le texte du projet de décret va au-delà des mesures annoncées et combattues par les cheminots, notamment les 4 points clefs de la contre-réforme, à savoir l’allongement de la durée de cotisation à 40 ans, la décote, l’indexation sur les prix et le double statut, puisqu'il impose l'allongement automatique de la durée de cotisation à 41 années.
 Alors que le sujet des régimes spéciaux n'est pas clos, que la loi de 2003 prévoyait un rendez vous des organisations syndicales en 2008, le gouvernement indique déjà qu'à priori l'ensemble des salariés du public et du privé se verront infliger un nouvel allongement de la durée de cotisation à 41 ans et 4 trimestres de décotes supplémentaires.

Les méthodes du gouvernement relèvent de la provocation.

Pour nos fédérations, financer et pérenniser les retraites sur la base de 37,5 années de cotisation pour tous les salariés est économiquement possible, comme le Conseil d’Orientation des Retraites l’a précisé à maintes reprises. C'est un choix politique, une conception de société moins inégalitaire et plus solidaire.

C'est une autre conception de la société qui nous est actuellement imposée : une société libérale où les salariés sont systématiquement des laissés-pour-compte.

Nos fédérations FO et SUD-Rail, conscientes de la nécessité absolue de reconstruire l'unité syndicale pour combattre ce recul social se sont réunies pour analyser la situation et réfléchir à l'organisation d'une riposte des cheminots.

 Il est temps de redonner confiance aux cheminots et à l'ensemble des salariés pour qu’ils s’opposent à l'application de ce décret. Non seulement il entérine les points de la réforme refusés par les cheminots pendant la grève d'octobre et de novembre, mais c’est également une anticipation de l'allongement de la durée de cotisation à 41 ans.

A ce titre nous regrettons l'absence des autres fédérations syndicales dans ce moment important.

 Nos fédérations SUD-Rail et FO, persuadées que le bon sens doit et peut reprendre le dessus proposent à toutes les fédérations de cheminots, sans exclusive, de se retrouver en une nouvelle interfédérale le 08 janvier 2008 afin d’envisager une action commune contre la promulgation de ce décret de régressions sociales.

Communiqué presse 12/12 - le 12/12/2007 » 21:26 par Marc
Communiqué de Presse 12/12/2007 à 21h00

Les cheminots sont très attachés à l’unité syndicale et savent que dans cette période   c’est   une   absolue   nécessité   pour   gagner   sur   les   quatre   points fondamentaux de  la contre-réforme  imposée par   le gouvernement :   si  nous perdons sur l’allongement des cotisations, sur la décote, sur l’indexation sur les   prix,   sur   le double   statut  entre actuels  et   futurs  embauchés,   tout   le
monde perdra sur  les 41 ans,  ou plus,  de cotisation ce qui  entrainera une nouvelle baisse des pensions pour l'ensemble des salariés.
La fédération SUD-Rail regrette que l'interfédérale de ce jour n'ait réuni que les fédérations de cheminots FO et SUD-Rail.
La direction a annoncé aujourd’hui   la  suppression  de  la  table  ronde du  18 décembre  (conclusive avant-hier, point d'étape hier). François Fillon a,  par contre, déjà fait part à la presse de son intention de publier les décrets dans les   tout   premiers   jours   de   janvier   sans   attendre   la   fin   des   réunions   de négociations repoussées à février 2008.
 
Ces deux annonces changent la donne et imposent au gouvernement de nous donner   une   réponse   quant   à   cette   date   de   promulgation,   au   plus   tard   le vendredi 14 décembre, date de la dernière table ronde de la série définie le 21 novembre.

La publication des décrets signifie la fin de négociations pouvant porter sur les questions de fond.  Le gouvernement provoquera-t-il au point de publier  les décrets   dans   les   prochains   jours,   pour   bien   montrer   que   la   suite   des « négociations » ne saurait porter sur le fond ? Cela nous obligeraient à en
appeler très rapidement à une mobilisation des cheminots dans l’unité syndicale la plus large possible.

envol-retraite.jpg4ème table ronde - le 11/12/2007 » 19:36 par Marc
Quatrième table ronde : toujours dans le strict cadre de la contre-réforme …

Quatrième table ronde, quatrième occasion pour SUD-Rail de rappeler que nos revendications sont celles qui ont motivé la grève à l'issue de laquelle cette série de réunions a été décidée:
 
    • Maintien de la durée de cotisations à 37,5 annuités. 
    • Pas de décote.
    • Pensions de retraites indexées sur les salaires. 
    • Pas de double statut pénalisant les jeunes et futur-e-s cheminot-e-s.
Nous ne pensons pas que le rapport de force doit le même pendant la grève et une fois la grève arrêtée.

 



Ce n'est pas l'ordre du jour  de la séance d'aujourd'hui qui nous laisse espérer une réponse aux problèmes de fond.  
SUD-Rail participera à la prochaine réunion interfédérale, prévue le 12, dans l'esprit de ce qui est proposé, à savoir un mouvement reconductible le plus unitaire possible, à l'issue de la table ronde conclusive, si nous en restons au blocage gouvernemental sur l'allongement de la durée de cotisations, la décote, la désindexation des pensions, le double statut. 

Sur l'ordre du jour de cette séance, SUD-Rail demande notamment l'application du principe d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, sans remettre en cause ce qui existe déjà.

Faut-il plus de réunions pour ne pas répondre aux revendications des cheminot-e-s ?
Comme lors de chaque table ronde, mais cette fois-ci avec encore plus d'insistance, les fédérations CGT, UNSA, CFTC, CGC ont réclamé des réunions supplémentaires en janvier. La CGT a demandé que les réunions des 14 et 18 décembre soient reportées.
 
A SUD-Rail, notre souci n'est pas de savoir si les réunions se terminent avant les vacances de fin d'année ou après. Notre préoccupation est que le gouvernement ne se contente pas "d'évoquer" les principes de la contre-réforme mais qu'il accepte de revenir dessus. Chacun-e  a compris que ce n'est pas le cas.
 
Faut-il différer la date où ce sera définitivement "officiel" ?
Faut-il, comme vient de le faire la CGT à la RATP déposer un préavis, puis annuler l’appel à la grève parce que le calendrier des réunions est allongé ?


Motion 11/12 - le 11/12/2007 » 18:06 par Marc
Retraites : le compte n’y est pas !
 

Après presque trois semaines de tables rondes et de groupes de travail, force est de constater que sur les points clefs de la contre-réforme des régimes spéciaux, rien n’a avancé.

  1. l’allongement de la durée de cotisations,
  2. la décote
  3. l’indexation sur les prix,
  4. la création d’un double statut

Sur ces 4 points fondamentaux, nous en sommes au même niveau qu’avant le début de la grève reconductible du 14 novembre.

Les compensations obtenues lors des réunions l'ont été grâce à la mobilisation des cheminots. Ces mesures sont très insuffisantes,  trop souvent assujetties à des calendriers d’application et concernent les cheminots qui seront, bon gré, mal gré, obligés de prolonger leur service.

Le 14 novembre, la direction prétend discuter des pénibilités, alors qu'elle nie au quotidien les contraintes de nos métiers en impose aux cheminots un allongement de la durée de cotisation retraite.

Pour la fédération SUD-rail, les choses ne peuvent rester en l’état.

Nous nous sommes engagés à participer à ces réunions pour défendre les revendications issues des Assemblées Générales des cheminots et leur rendre compte de l’état des discussions. Nous l’avons fait et continuons à le faire.

Il est urgent de reconstruire l'unité et de permettre aux cheminots de reprendre l'initiative.

Nous relançons les fédérations syndicales pour qu'elles participent à l'interfédérale du 12 décembre.

A cet effet la fédération SUD-Rail proposera lors de l’interfédérale du 12 décembre à toutes les fédérations de cheminots le dépôt d’un préavis de grève reconductible en assemblée générale à partir du 18 décembre 00h00, jour de la dernière table ronde avant publication des décrets modifiant profondément le régime de retraite des cheminots.

Les cheminots doivent pouvoir se réunir en Assemblée Générale pour discuter et réagir aux décisions de la direction suite aux différentes tables rondes. Lors de ces Assemblées Générales, les cheminots feront le bilan et décideront des suites qu’ils souhaitent pour appuyer leurs revendications.

Pour la fédération SUD-Rail, la réussite de ces Assemblées Générales, comme la satisfaction de nos revendications exprimées lors du conflit d’octobre et de novembre, nécessite l’unité la plus large des organisations syndicales.

Cette unité doit être guidée par l’objectif que nous nous sommes fixés tous ensemble depuis le début : le refus de cette réforme injuste, illégitime et destructrice de notre pouvoir d’achat. Pour SUD-Rail, d'autres solutions que celle de l'allongement de la durée de cotisation des salariés sont possibles

duree_cotis.jpg3ème table ronde - le 11/12/2007 » 11:12 par Marc

Allongement de la durée de cotisation "évoqué" : recul social aussi confirmé !

 

 
Troisième table ronde, donc pour la troisième fois nous rappelons que la délégation fédérale SUD-Rail participe sur la base des revendications qui étaient au centre de la grève, les revendications définies et confirmées dans les Assemblées Générales :

  • Maintien de la durée de cotisations à 37,5 annuités.
  • Pas de décote.
  • Pensions de retraites indexées sur les salaires.
  • Pas de double statut pénalisant les jeunes et futurs cheminot-e-s.

La précédente réunion a confirmé ce que nous craignions lorsque la grève a été arrêtée. Sans la pression directe des dizaines de milliers de cheminot-e-s en grève, le gouvernement confirme la mise en œuvre de sa contre-réforme, la direction de l’entreprise est chargée de proposer des mesures de diversion ; certaines reprennent, partiellement, des revendications rejetées jusque là.
Mais ces mesures sont bien insuffisantes : la plupart font l’objet de calendrier d’application bien trop étalé dans le temps, ne concernent que celles et ceux qui prolongeront leur activité au-delà de 55 ans (50 ans pour les ADC), et s’inscrivent clairement dans la contre-réforme gouvernementale, celle rejetée par une très grande majorité de cheminot-e-s.


L’action demeure nécessaire, SUD-Rail le disait le 21 novembre.


D’autres le disent aujourd’hui ; nous souhaitons que le caractère unitaire qui a permis le mouvement de novembre soit retrouvé. Cette nouvelle étape ne peut se faire que sous une forme permettant l’expression démocratique des cheminot-e-s, à travers des Assemblées Générales qui décident du mouvement, des revendications et devraient pouvoir contrôler les négociations.
Concernant l’ordre du jour :
La question de la durée de cotisations est un point essentiel. Nous attendons la manière dont les représentant-e-s du gouvernement vont « évoquer » ce sujet …
Sur l’apprentissage, nous reviendrons sur la proposition scandaleuse de la dernière réunion obligeant les ex-apprentis et ex-élèves à faire du rab’ pour obtenir un minimum de reconnaissance de leur temps d’apprentissage.
Pour les pensions de réversion, le minimum de pension, la procédure de réforme, nous rappellerons nos revendications.



Allongement de la durée de cotisations : le gouvernement ne bouge pas d'un iota !
Comme pour la décote et la désindexation le 4 décembre, rien, strictement rien, ne change par rapport à ce qui était prévu avant la grève. Le sujet a été "évoqué", nous avons rappelé avec force les revendications des grévistes … mais il n'y a plus la grève pour peser sur les négociations : alors gouvernement et direction ne bougent pas ! 
Le représentant du gouvernement nous a raconté pour la énième fois ses histoires de démographie, d’équité, etc. Nous avons rappelé que l’allongement de la durée de cotisations n’a rien à voir avec tout ça : pour le gouvernement, le seul objectif est de baisser très fortement le niveau des pensions de retraite. 
Le bilan de la contre-réforme imposée aux salarié-e-s du secteur privé en 1993 est clair : l’âge de départ moyen est en réalité resté à 57 ans et demi. Il n’y a pas d’allongement de la durée d’a, et les pertes de pouvoir d’achat sont énormes pou le retraité-e-s. 


Adaptation des règles du régime général.
 
Condition d’âge.
La condition d’âge minimum de 18 ans pour accéder au Statut est supprimée.
SUD-Rail prend acte de cette mesure mais il faut l’appliquer avec effet rétroactif, pour régler positivement la situation des anciens agents mineurs, ce que refuse la direction.
 
Apprentis.
A compter du 1er  juillet 2008, les apprentis verront leurs années d’apprentissage rachetées par l’entreprise et validées dans le régime spécial des cheminote-s. Cette mesure ne s’applique qu’aux futurs apprentis, la direction, refuse de faire de même pour les anciens apprentis.  
 
Pension de réversion.
Le taux de réversion du minimum de pension passera à 54% au 1er  juillet 2010. SUD-Rail demande que cetaux soit porté à 80% et dès maintenant : rappelons qu’il s’agit de personnes touchant à peine 700 euros par mois.  
 
Pension de réforme.
Les modalités de calcul et d’attribution de la pension de réforme seront légèrement modifiées. Les pensions de réforme ne subiront pas de décote et aucune durée de service ne sera exigée pour la percevoir. La commission de réforme devient une étape obligatoire.
SUD-Rail a exprimé ses craintes de voir la réforme devenir un outil d’ajustement de la politique de l’emploi …
 
Nous avons aussi demandé que le médecin du travail soit systématiquement présent lors des commissions de réforme, que les contre expertises réalisées à la demande de l’agent soient systématiquement intégrées au dossier. La direction a refusé.

 



jpg/haut_mains.jpg!!! - le 07/12/2007 » 01:45 par Marc
Ah, c’est sûr que sous la pression de la grève, les négociations se passeraient autrement !
 
Ce constat, beaucoup de grévistes le faisaient lors des Assemblées Générales en novembre ; c’est aussi ce que disait SUD-Rail : pourquoi, à partir du mardi 20 novembre avoir appelé à arrêter une grève reconduite depuis 8 jours, avec des chiffres de grévistes plus forts qu’en 1995 ?
 
D’autres fédérations syndicales ont eu une approche différente : le gouvernement et la direction exigeaient des signes tangibles de reprise en échange d’un calendrier de réunions.
 
Les réunions programmées jusqu’au 18 décembre ne sont pas sous la pression et le contrôle direct des grévistes ; du coup, le gouvernement ne bouge pas d’un iota. La direction de l’entreprise est utilisée comme « roue de secours », sommée de faire des propositions salariales dans le cadre de l’allongement de la durée de cotisations.
 
Car le problème est bien là : comme annoncé le 21 novembre, les principes de la contre-réforme du gouvernement ont été « évoqués ». Mais les cheminot-e-s n’ont pas fait grève pour que ces sujets soient seulement « évoqués » !
 
Lors de chaque réunion, nous  rappelons que la délégation fédérale SUD-Rail est présente sur la base du mandat que nous avons porté durant toute la grève, mandat confirmé par les Assemblées Générales de grévistes :
  • Maintien de la durée de cotisations à 37,5 annuités.
  •  Pas de décote.
  •  Pensions de retraites indexées sur les salaires.
  • Pas de double statut pénalisant les jeunes et futur-e-s cheminot-e-s

 


 

Une partie des grévistes exclu-e-s de la réunion interfédérale!

Ce 6 décembre, la CGT a invité les fédérations syndicales à une rencontre pour faire le bilan des premières réunions et envisager un mouvement de grève. Toutes les fédérations parties prenantes de la grève ? Non : SUD-Rail n’était pas invité.

Des contacts avec des camarades moins sectaires que d’autres, nous ont permis de connaître l’heure, puis le lieu (inhabituel) ; parce que l’unité est primordiale, nous avons prévenu de notre présence.

La CGT nous a indiqué et a confirmé à la presse que SUD-Rail n'était pas invité du fait d’avoir déposé des préavis de grève nationaux afin d'informer les agents des négociations en cours.

La délégation SUD-Rail a rappelé son engagement de rendre compte des discussions aux cheminot-e-s, puis, la CGT nous redemandant de sortir avec l’acquiescement silencieux de UNSA, CFTC, FO, CGC, nous avons du quitter la réunion.


 

 

Nous apprenons qu’à l’issue d’une longue réunion, des fédérations ont convenu d’un appel à une grève de 24 heures,  dont la date sera arrêtée lors d’une nouvelle rencontre interfédérale … à laquelle nous ne sommes toujours pas conviés. 

Pour la fédération des syndicats  SUD-Rail, il y a bien évidemment besoin d’une pression directe des cheminot-e-s sur les négociations. C’est d’ailleurs pour cela qu’il ne fallait pas quitter, voire casser la grève il y a deux semaines ! 

Pour la fédération SUD-Rail, c’est aux cheminot-e-s, en Assemblées Générales de décider de la reconduction ou non, de la forme, et aussi de contrôler les revendications : de nombreuses A.G. l’ont fait en novembre en remettant clairement en avant le refus de la contre-réforme et de ses conséquences (allongement de la durée de cotisations, décote, désindexation, double statut).

 


 

Un nouvel appel à la grève, selon nous, doit se faire avec un préavis reconductible, l’organisation d’Assemblées Générales, et sur les revendications des grévistes. L’unité doit pouvoir se faire sur ces bases simples ... non ?