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Nouvelles

jpg/100_000small.jpgLe cap de cent mille visiteurs - le 27/01/2010 » 17:52 par Marc
Moins de 5 ans après sa mise en ligne,

http://www.sudrailnormandie.fr franchit le seuil des cent mille visiteurs.
Cela fait une moyenne de 55 visiteurs / jour que nous remercions.

columbo.jpgCommuniqué de presse - le 13/01/2010 » 17:23 par Marc

Budget 2010 de la SNCF. . . 
Merci les Echos !






A  une  semaine  de  la  présentation  du  budget  prévisionnel  2010  de  la  SNCF,  au  comité  central d’entreprise le 19 janvier et au conseil d’administration le 20 janvier, les élus  des cheminots ont eu  la  surprise de noter une nouvelle méthode de communication de  la SNCF, puisqu'ils ont eu  connaissance du contenu de ce budget par le journal les Echos.
C'est  donc  par  la  presse  que  les  Cheminot‐e‐s  du  fret  auront  appris  que  2 600  postes  seront  supprimés  dans  leur  branche  d'activité  ;  sans  doute  les  premiers  effets  du  plan  de  relance  gouvernemental pour un nouveau Fret d'avenir !
Pour  la  fédération des  syndicats  SUD‐Rail,  la  casse de  l’outil de production  Fret  (fermeture de  triages  et  abandon  des  dessertes)  et  ses  conséquences  sur  les  effectifs  sont  plus  que  jamais  politiquement et socialement  inadmissibles.
L’augmentation  du  chiffre  d’affaires  de  23%  n'est  malheureusement  pas  le  signe  d'un  développement de l'activité de service public mais un jeu d'écriture résultant de la consolidation  comptable des résultats  de Keolis et d’Eurostar. 
Les péages versés à RFF (réseau ferré de France) augmentent de 16,4 % par rapport au montant  payés  par  les  entreprises  ferroviaires  en  2009.  Le montant  des  péages   inscrit  dans  la  loi  de  finances  2010  s’élève  ainsi  à  3 milliards  350 millions  €  (contre  2 130 Mds  en  2004)  soit  une  augmentation de 60 % en 5 ans. L'Etat aura donc sur la même période, diminué de 219 millions €   le montant des subventions versées à RFF pour  l’entretien et  la régénération de  l’infrastructure  ferroviaire.  
Cette augmentation des péages de plus de 15% en un an  illustre la politique de désengagement  du  ferroviaire   par  l’Etat  et  ce  en  dépit  des  belles  promesses  faites  dans  le  cadre  du  grenelle  l’environnement et de la préparation de la calamiteuse rencontre de Copenhague.
Le TGV est directement  impacté par  l'explosion de  la  facture énergétique – conséquence de  la  libéralisation du marché de l’électricité ‐ qui s'ajoute à celle des péages et c'est bien aux usagers  qu'in fine la note sera présentée. 
Nota  : La direction n’a pas dit au Journal  les Echos si elle comptait verser un dividende à  l’Etat‐ actionnaire comme pour l’année 2009.

Euro_pt.gifCommuniqué de la fédération SUD-Rail du 10/01/2010 - le 11/01/2010 » 15:57 par Marc

"J'achète un permanent Rue de la paix"

En juillet la direction de la SNCF convoquait les organisations syndicales pour une table ronde sur le droit syndical.
 
La fédération des syndicats SUD-Rail ne nie pas la nécessité de discuter du droit syndical dans l’entreprise, de la liberté d’exercice de ce droit, bien au contraire.  Cependant, cela devrait viser en premier lieu tous les militants syndicaux ignorés dans ce projet d’accord : celles et ceux qui ne sont pas permanents, et qui sont confrontés quotidiennement à des pressions (dont les formes peuvent être diverses, mais touchent les agents de tous collèges), qui voient trop souvent leur déroulement de carrière considérablement ralenti ou bloqué L’autre urgence en matière de droit syndical, est de développer la démocratie et le rôle de contre-pouvoir des représentant-e-s du personnel, notamment en cessant les parodies que sont trop souvent les réunions de DP, de CE, et aussi de CHSCT.
 
Voilà ce dont la fédération SUD-Rail souhaitait débattre.
Mais cela aurait des effets sur la politique menée par la direction de l’entreprise…
 
La lecture des textes préparatoires nous confirme que la direction propose des mesures  qui concernent uniquement les permanents dégagés à plein temps ou presque (au moins 80 %).
 
De plus, au mépris de la volonté des organisations syndicales la direction a décidé seule de verser une somme comprise entre 50 € pour les non cadres et presque 2000 € pour les cadres permanents syndicaux.
 
Comme nous l'avions déjà écrit à deux reprises la fédération SUD-Rail et ses militants concernés refusent de toucher cette prime et demandent à la SNCF de revenir sur cette décision inique et insultante.


oeil.gifCOLLECTIF DES TRANSPORTS FERROVIAIRES DE HAUTE NORMANDIE - le 11/01/2010 » 15:46 par Marc
Estimant les usagers "maltraités et mal informés", non satisfait des explications fournies par la direction de la SNCF, le "COLLECTIF DES TRANSPORTS FERROVIAIRES DE HAUTE NORMANDIE" s'est tourné vers SUD-Rail pour connaitre la réalité sur les nombreux problèmes d'exploitation.

pdf.gif[Lire le tract du collectif]

communique de presse du 27 12 09 - le 28/12/2009 » 10:23 par sudrailnormandie
Sotteville les Rouen, le 27/12/2009.
 
Communiqué de presse SUD-Rail Normandie
 

Depuis plusieurs jours la direction communique à tout va. C’est dans l’air du temps après le battage médiatique lié aux incidents dus aux intempéries. Ce qui est nouveau, c’est d’anticiper par des communiqués auprès des médias pour annoncer des perturbations à venir ou d’afficher dans les gares pour prévenir les usagers d’un risque de mouvement social.

Il n’y a pas eu de mouvement social en Basse-Normandie ni en Haute-Normandie lors des périodes de fête, ni même de préavis concernant la conduite. C’est pourtant ce qui a été véhiculé depuis le 23 décembre dans beaucoup de gares auprès des usagers, mettant le personnel d’accueil dans des situations difficiles. Ceci n’est pas admissible alors que le feu de l’actualité entretenu par des médias en quête de sensationnel  était déjà propice aux débordements habituels.

 Alors pourquoi reprocher une communication en amont ? Il ne s’agit pas de réprouver cette anticipation, mais encore faut-il communiquer sur la réalité des faits. Dans Ouest-France du 24/12, sur la radio France Bleu comme sur le site de l’AFP, il est fait référence aux intempéries pour justifier de la suppression d’un certain nombre de trains.   

Or, si les trains annoncés comme supprimés l’ont effectivement été, les motifs indiqués relèvent de la plus grossière communication. Il n’y avait pas de grève concernant ces circulations, les infrastructures ont permis le passage d’autres trains les 24 et 25/12 et il y avait des machines pour assurer le service. Là où le bât blesse, c’est qu’il n’y avait pas de conducteurs à mettre sur les locomotives. Les trains énumérés dans cette belle communication l’ont été pour motif T3, c'est-à-dire pour défaut d’agent de conduite.

Comme en diverses occasions où notre sentiment nous laissait à penser que des motifs tels qu’un conflit pouvait masquer l’impossibilité pour la SNCF d’honorer ses engagements (ARMADA par exemple), les intempéries tombent à pic.

Les effectifs sont sous tension, dixit notre direction. Vu la situation catastrophique des congés non pris, le refus systématique de tout congé hors du protocole sur la période des fêtes, ça n’est pas de tension dont il faut parler, mais de rupture ! Preuve en est, ces trains supprimés.

 Pour assurer un service public de qualité, il faut des moyens humains.
 Des embauches et des formations, voici ce dont a besoin la SNCF aujourd’hui.

La section eek Rail de l’ET Normandie.

poing.gifLa lutte continue - le 11/12/2009 » 11:55 par Marc
CGT, CFDT, UNSA retirent leurs préavis de grève…
La lutte continue !

Des préavis de grève étaient déposés par toutes les fédérations syndicales à compter du 12 décembre au soir, d’une part pour les dépôts, d’autre part pour les Etablissements Commerciaux Trains. Les fédérations CGT, UNSA, CFDT ont annoncé qu’elles levaient leurs préavis et ne couvraient donc plus, ni les agents de conduite, ni les contrôleurs/ses, qui se mettraient en grève.
Préavis levé parce que les revendications sont satisfaites ?
Si c’était le cas, nous serions les premiers à nous réjouir de la situation. Mais nous sommes loin de ça!
  • Concernant la Traction, la direction n’a pris aucun engagement sérieux sur les revendications essentielles que sont l’unicité de la filière, le refus de l’hyperspécialisation, l’arrêt des transferts de charge de TBvers CRTT et CRLO+ et d’autre part vers les filiales, l’avenir des sites ferroviaires menacés, le maintien desemplois de sédentaires, un nombre de mise en stage suffisant pour combler le sous-effectif notamment en Ile De France…
  • Concernant les Trains, la direction ne renonce nullement à ses établissements et mono-activité, ni à la spécialisationdes roulements et des résidences, ne prend aucune mesurevis-à-vis du « management » de plus en plus répressif,s’engage à maintenir les CPST … pour un trimestre, etannonce des « emplois » 2010 en mélangeant trèsvolontairement les embauches (non quantifiées) et lesreconversions imposées à des collègues.
Passer d’un appel de 4 fédérations, à un appel de SUD-Rail seulement?

Un cadre unitaire, le travail de terrain mené par les équipes syndicales (pas seulement de SUD-Rail) depuis plusieurs semaines, la sensibilisation des cheminot-e-s à ces sujets de fond, tout cela permettait un mouvement fort. Les fédérations CGT, UNSA, CFDT en ont décidé autrement…
La fédération SUD-Rail ne retire pas ses préavis, car des mouvements sont décidés (souvent unitairement) dans plusieurs régions. Nous considérons qu’il revient aux cheminot-e-s de décider de leurs actions, sans que les fédérations leur ôtent la possibilité d’agir en retirant leurs préavis !
Nous regrettons très fortement le choix des autres fédérations, mais il nous faut en tenir compte. Les appels nationaux à la grève étaient, à l’origine, unitaires ; aboutir au retrait de 3 des 4  fédérations n’est pas neutre, pour la mobilisation des agents, et c’est bien normal.

 
Encore une occasion manquée … mais préparons dès maintenant la suite !
Nous étions des millions à manifester le 29 janvier puis le 19 mars ; l’union syndicale Solidaires, qui rassemble notamment les syndicats SUD, avait proposé d’utiliser le rapport de forces créé ensemble, pour franchir un cap en appelant à un mouvement de grève générale, permettant de gagner sur les revendications exprimées par tous. La CGT avait choisi de rejoindre CFDT et UNSA qui ne voulaient pas d’une telle grève.
 
Aujourd’hui, à la SNCF, la CGT privilégie aussi l’alliance avec CFDT et UNSA qui refusent la grève. Encore une occasion manquée, car même si l’unité dans l’action des 4 fédérations est toujours préférable, nous savons aussi qu’un appel unitaire CGT/SUD-Rail aurait pesé….
 
La fédération des syndicats SUD-Rail soutient les cheminot-e-s en lutte : les agents de conduite ou le personnel des ECT qui le décideraient à partir du 12, plus largement celles et ceux des sites ferroviaires menacés (Chalindrey, Somain, Miramas, Thouars, …), mais aussi des Centraux Sous Station (Chambéry en grève depuis plus de 3 semaines !), ou encore des établissements Exploitation (Orléanais/Berry, Saint Lazare, Bretagne, Nantes…) dont les mouvements durent aussi depuis des jours avec une direction qui joue le pourrissement.
 
Nous avons proposé une rencontre interfédérale le 15 décembr
e, pour préparer la suite, ensemble.
La direction présentera au prochain Comité Central d’Entreprise (prévu le 19 janvier) un budget qui validera toutesses orientations, néfastes pour les cheminot-e-s et le service public ferroviaire : accélération des transferts aux filiales, suppressions d’emplois, démantèlement de l’entreprise, dégradation des conditions de travail, austérité salariale, flexibilité, ….

Nous avons un mois pour préparer un mouvement de grève, tous services, reconductible en assemblées générales, fort, unitaire !

[Télécharger ce tract]

[Télécharger le tract ASCT]

cadeau.gifLoi ART: un nouveau pas vers le démantellement - le 09/12/2009 » 14:24 par Marc
La loi relative à l’organisation et à la régulation des transports ferroviaires va accélérer l’éclatement du  système ferroviaire et le démantèlement de la SNCF.

 
La loi du 8 décembre 2009 relative à "l’organisation et à la régulation des transports ferroviaires et
portant diverses dispositions relatives aux transports" ( JO du 9 décembre 2009)   porte un nouveau
coup de boutoir au système ferroviaire intégré.
Cette loi modifie en profondeur la loi d’orientation des transports intérieurs de 1982. 
  • L’exigence d’une comptabilité séparée pour la gestion des gares à compter du 1er janvier 2011 « lorsqu’elle est gérée par la SNCF » est sans équivoque sur le devenir ( cession ou filialisation)  de la branche " gares et connexions" déjà mise à l’index par l’autorité de la concurrence le 4 novembre 2009.
  • La création d’un « service gestionnaire des trafics et des circulations » au sein de la SNCF doté d’un budget propre avec un directeur nommé et destitué par décret du premier ministre est une organisation inédite au sein de l’EPIC SNCF ! Au sein de ce service, une commission présidée par un juge judicaire rendra un avis sur la compatibilité d’une demande de retour d’un agent de ce service  au sein d’un autre service de la SNCF.
  • Des entreprises privées pourront avoir la qualité de "gestionnaire d’infrastructure". C’est la voie ouverte à la privatisation de l’infrastructure ferroviaire.
  • Enfin, le réseau est ouvert à la concurrence pour les services internationaux de voyageurs à compter du 13 décembre 2009. Les conséquences seront désastreuses pour les conditions de travail des cheminots européens mais également pour la sécurité de l’exploitation ferroviaire.   
 
Cette  loi de libéralisation et de casse du service public ferroviaire crée une autorité de
régulation réduite à la dimension ultra-minimaliste de “gardien de la concurrence libre et non
faussée” sur le réseau, pour le seul profit du gestionnaire des infrastructures ferroviaires (RFF).
Ce dernier continue à n’être soumis à quasiment aucune contrainte en ce qui concerne les
conséquences de ses décisions sur le service ferroviaire final rendu aux usagers – c’est-à-dire le
transport –, contrairement à ce qui a été prévu, au moins partiellement, pour la C.R.E dans le
secteur l’énergie ou pour l’A.R.C.E.P. dans celui des télécoms. »
 
Nul doute que l’autorité de régulation des activités ferroviaires veillera «  à ce que les conditions
d’accès au réseau ferroviaire n’entravent pas le développement de la concurrence  »…quand un  régulateur est mis en place, c’est bien pour démanteler l’entreprise qui était  en situation de   monopole. Etrangement, cette nouvelle autorité de la concurrence ferroviaire n’a aucune prérogative pour lutter contre le dumping social dans le secteur ferroviaire !   
 
La fédération des syndicats SUD-Rail demande la réintégration de RFF au sein de la SNCF et l’arrêt du démantèlement du service public ferroviaire



columbo.jpgCour des comptes: TER - le 27/11/2009 » 11:47 par Marc
Le service public des TER dans le collimateur de la cour des comptes.
 
Une fois de plus la Cour des Comptes s'attaque au service public avec partialité niant les efforts des cheminots et des autorités organisatrices. Sans surprise, le parti pris est très libéral, la mise en concurrence encensée, l'inefficience de l'entreprise publique SNCF pointée.  
 
Ainsi, selon cette Cour, il faudrait abandonner une partie du réseau ferré, supprimer des dessertes ferroviaires et jeter sur les routes quelques milliers d'autocars. On ne peut que relever le caractère curieux de cette vision passéiste et rétrograde totalement déconnecté des impératifs de développement durable et de sécurité des transports.  
 
•  Les trafics ferroviaires régionaux seraient coupables de ne pas supporter pas la totalité de leurs coûts d'infrastructure via les péages.  
 
Oui et alors ! La Cour des comptes, pourtant si soucieuse de concurrence équitable, n'a jamais envisagé de faire payer au mode routier la totalité de ses coûts d'infrastructure.
 
•  Les régions auraient engagées des dépenses en infrastructure allant bien au-delà des compensations engagées par l'Etat.  
 
Oui et alors ! Ces régions avaient-elles un autre choix, face à un réseau dont l'état s'est au fil des ans dégradé faute d'entretien (voir le rapport de l'école polytechnique de Lausanne) du à une politique des transports du tout routier et du tout TGV et de l'éclatement toujours plus grand du système ferroviaire avec la création de RFF dont, rappelons le, l'inefficacité avait fait l'objet d'un autre rapport de la Cour des Comptes.

•  L'ouverture à la concurrence serait un  facteur d'amélioration des conditions d'exploitation des TER.  
 
Non et c'est une certitude ! Faut il être dogmatique à ce point pour ne pas se rendre compte de l'échec cuisant de la politique d'ouverture à la concurrence du Fret ferroviaire, ouvert depuis mars 2006 et dont la part de marché dans les transports de marchandises n'a jamais été historiquement aussi faible, tous opérateurs confondus.  
 
•  Le bilan écologique des trafics régionaux pourrait être amélioré.
 
Oui certainement ! Par la mise en œuvre, par l'état, d'une politique très incitative à l'usage du transport collectif ferroviaire et par le lancement rapide d'un grand plan d'investissement pour l'électrification du réseau ferroviaire secondaire.
 
Pour la fédération SUD-Rail, ce rapport de comptables est caricatural, il s'inscrit dans une campagne de dénigrement de la RATP et de la SNCF menées par ceux qui trépignent d'impatience pour  accélérer l'ouverture à la concurrence des trafics ferroviaires urbains et régionaux.  


Reconnaissance de la pénibilité au commercial voyayeurs - le 24/11/2009 » 11:24 par Marc
Reconnaissance de la pénibilité au commercial Voyageurs 
 
Les mesures du 17 novembre 2009…
Et après ?
 Le 17 novembre, à l’appel des fédérations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT, des centaines de cheminots de la filière commerciale voyageurs ont participé au rassemblement unitaire à l’occasion de la CPC Voyageurs (Commission Professionnelle Centrale).  Les cheminots présents à ce rassemblement mais aussi celles et ceux qui participent massivement aux actions dans de nombreux établissements (EEV Orléanais, EEX Paris St Lazare, EEV Paris Lyon, EEV Marseille St Charles …) portent des revendications et une exigence communes : il est temps que la direction prenne en compte la pénibilité de notre travail !
 

A l’occasion de ce rassemblement, la direction a répondu sur quelques points…

Augmentation de la prime de travail :

 Tout en refusant l’attribution du code prime 3 (prime de travail des agents du transport…), la direction supprime l’ICOD (indemnité de connaissance des outils de distribution) attribuée jusqu’à présent aux seuls vendeurs. Cette somme de 20.98 euros sera intégrée dans la prime de travail de tous les vendeurs et agents d’escale.
 
L’intégration dans la prime de travail comptera pour le calcul de la retraite et pour le calcul de la prime de réserve. En résumé, la prime de travail est augmentée de 20 euros pour 80% des agents commerciaux.
 

Les agents qui travaillent dans les back offices (Caisses principales, BCC, …) et les agents « Transilien » ne sont pas concernés par cette mesure.  SUD-Rail a condamné ce nouveau saucissonnage de la filière commerciale voyageurs et demande dans un premier temps l’attribution de cette mesure aux 17500 agents de la filière.

Prise en compte de la pénibilité :

 

Bien avant le 17 novembre, la direction avait annoncé une nouvelle réunion le 3 décembre pour enfin discuter des métiers à pénibilité potentielle, ce qu’elle refusait depuis des mois. La direction s’engage à boucler ces discussions en 3 mois. Elle refuse de s’engager sur la prise en compte de ces métiers comme des métiers à pénibilité « avérée » qui permet d’obtenir les compensations correspondantes comme dans d’autres filières.

 

Sur le management :

 

La direction ne s’engage sur rien en considérant que le management par objectif est une méthode incontournable pour l’entreprise. La direction répète en boucle que le système ne dérive pas  globalement. SUD-Rail a demandé que la première mesure qu’il faudrait mettre en œuvre, c’est la suppression immédiate de la GIPEC  (Gratification Individuelle de Performance Commerciale) des vendeurs et la transformer en augmentation moyenne des salaires pour tous.

Pour le reste et en particulier pour ce qui est de la restructuration des établissements exploitation, de l’arrêt des suppressions d’emplois, de la création des EIC, de la mise en place de Gares et connexions début 2010, aucune annonce, aucune avancée, … La direction va poursuivre la politique d’éclatement de l’entreprise publique SNCF.

 
Les cheminotes et cheminots ne peuvent se satisfaire de ces quelques annonces bien maigres, il faut amplifier la mobilisation dans tous les établissements si nous voulons pouvoir obtenir une réelle amélioration de nos conditions de travail et de vie.

OUI, les métiers des agents des ventes et de l’escale sont pénibles, il s’agit maintenant de les compenser à leur juste niveau.

OUI, le management qui est pratiqué est une menace pour la santé et la vie des salariés, et il n’est pas utile d’attendre les situations tragiques que connaît France Télécom pour réagir


greve_avert.gifSoutenons les grèves - le 10/11/2009 » 15:48 par Marc
Soutenons les grèves, agissons ensemble !
24 novembre : grève nationale à La Poste !

Après la grève des postier-e-s du 22 septembre, et le succès du référendum populaire du 3 octobre, la lutte se poursuit.
Elle est d’autant plus nécessaire que le gouvernement poursuit son plan : après le passage au Sénat début novembre, le projet de loi sera soumis à l’Assemblée Nationale mi-décembre. C’est maintenant qu’il faut agir, pour arrêter la privatisation !

Les fédérations CGT, SUD PTT, FO, CFDT, CFTC appellent les postier-e-s à la grève le 24 novembre.
Le 24 novembre, les postier-e-s seront en grève pour améliorer le service public postal, défendre leurs emplois, refuser que la précarité gagne encore du terrain... Pour mieux remplir ses missions de service public, La Poste a besoin de moyens supplémentaires, et surtout pas d’être privatisée c'est-à-dire livrée aux appétits d’actionnaires avides de profits immédiats, donc de fermeture de bureaux, de suppressions d’emplois, etc.
SUD PTT, FO et CFTC se prononcent pour un mouvement de grève reconductible en Assemblées Générales.
Ces fédérations appuient ainsi les initiatives unitaires prises dans plusieurs régions et secteurs d’activité.

24 novembre : grève nationale dans l’Education Nationale !
Les prévisions de budget 2010 laissent présager un état d’asphyxie pour l’Éducation Nationale : plus de 10 000 postes supprimés, qui s’ajoutent  aux 30 000 déjà supprimés ces deux dernières années ! Le gouvernement poursuit sa politique de casse généralisée des services publics en  démolissant la santé, l’éducation, la poste, le fret ferroviaire, la fonction publique... Il prend une part active à la montée du chômage, aux côtés des entreprises privées qui licencient après avoir touché les « aides publiques pour l’emploi » !

SUD Éducation, FSU, CGT appellent l’ensemble des personnels à la grève, le 24 novembre.
Le 24, les enseignant-e-s seront en grève pour l’augmentation des recrutements aux concours, une meilleure formation durant toute la carrière, la revalorisations des salaires, la défense des statuts et la titularisation des précaires... contre le recours massif aux heures supplémentaires, les  classes surchargées, la disparition des Réseaux d’Aide Spécialisées aux Elèves en Difficulté, les suppressions d’heures de cours.
SUD Education appelle à tenir des Assemblées Générales afin d’organiser collectivement la suite du mouvement

24 novembre : grève nationale dans des banques !
Dans les banques, les récentes négociations salariales ont montré une nouvelle fois que les patrons ont leur propre conception de la répartition des richesses : les aides publiques, les « parachutes dorés » et les bonus pour eux, et pas grand-chose pour les salarié-e-s ! Plusieurs intersyndicales  (Société Générale, HSBC, ...) appellent à la grève le 24 novembre. SUD Banques est partie prenante du mouv
smile Le 24 novembre : élargir le mouvement ?

En agissant ensemble, on est plus fort. C’est ainsi que SUD-Rail a proposé aux autres fédérations syndicales (sans succès actuellement, mais la situation peut évoluer) que les cheminot-e-s renforcent la grève déjà décidée dans d’autres secteurs.
De nouveaux secteurs professionnels en lutte, c’est la meilleure solidarité qui puisse exister pour les grévistes déjà dans l’action. Comme par  exemple les milliers de travailleurs/ses Sans-papiers en grève depuis un mois...
Agir ensemble, coordonner les luttes, c’est aussi la demande exprimée depuis des mois par de nombreuses équipes syndicales du secteur privé,  confrontées aux patrons qui, eux, agissent de concert ! Pourquoi pas, à partir du 24 novembre ?