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Le 1 er Juillet le RH 963 ne doit pas être validé par les Fédérations - le 28/06/2013 » 10:10 par Marc
VISITE MÉDICALE D'APTITUDE:
Le 1er Juillet
, le RH 963 ne doit pas être validé par les Fédérations!
 SUD_Rail1.gif a toujours combattu avec les cheminots,
le principe même de ce référentiel, et ne le validera pas…

…Les autres fédérations doivent en faire de même.
 
Dès le mois d'avril, SUD-Rail tirait la sonnette d'alarme sur les effets néfastes du projet de RH 963: ici.gif
VMA.jpg

 
Ce référentiel, mettant en place les dispositions de la visite d’aptitude et fixant des critères d’aptitudes largement supérieurs aux obligations légales de l’entreprise, sera soumis à l’approbation le 01 Juillet des Fédérations syndicales (SUD-Rail, CGT, CFDT, UNSA).
 
Pour SUD-Rail ce référentiel est loin d’être acceptable.
Ce texte imposé actuellement par la direction demeure rétrograde et dangereux pour les cheminots.
 
La Direction SNCF a fait le choix de répondre aux demandes de Bruxelles en imposant des critères très élevés à la quasi-totalité des cheminots SNCF.
 

Nous l’avions dénoncé, rien n’a évolué !  
 
Les organisations syndicales sont à nouveau convoquées ce 1 er  Juillet après de multiples rebondissements  puisque  le  30  Avril,  la Direction  avait  annulé  la  réunion  qu’elle voulait déjà conclusive (sous la pression de la seule Fédération  SUD-Rail).
 
•  Ce  référentiel  place  au  même  niveau que  pour  les  Agents  de  conduite  les critères    d’aptitude    pour    tous    les
cheminots devant passer cette visite.
•  La  direction  n’a  aucune  obligation  lui imposant ce niveau d’exigence.
•  Au  contraire  depuis  2010  sauf  pour  les agents  de  conduite,  elle  peut  décider des   critères   d’aptitude   pour   les   19 métiers concernés par la VMA.
 
SUD-Rail   depuis   le   début   dénonce   et demande   le   retrait   du   RH   963   en   se refusant une négociation comme les autres OS, basée que sur des modalités pratiques (ouverture   d’un   centre   supplémentaire, prise en charge des déplacements,…)


TABLE RONDE DU 1 er  JUILLET, 
La responsabilité des organisations syndicales  est engagée.
SUD-Rail appelle toutes les fédérations à rejeter ce référentiel.
 
Ce référentiel est dangereux pour les cheminots à court et long termes.
Il présente de réels risques en matière d’utilisation et servira de régulateur social
en permettant de mettre hors de l’entreprise et pour raisons de santé des cheminots.

Encore_plus_loin_RH963.jpg

 

Négociations salariales du 14 juin 2013 : austérité générale ! - le 17/06/2013 » 11:29 par Marc

Négociations salariales du 14 juin 2013 : austérité générale !

Nos revendications sont légitimes

La grille salariale date de plus de 20 ans ; il y a quelques années déjà, la direction avait pris l’engagement d’ouvrir des discussions sur sa refonte. La Fédération SUD-Rail, l’ensemble des fédérations syndicales ont des propositions en ce sens, mais la direction ne veut pas négocier !
 
Ce n’est pas la prime annuelle d’1 € par jour attribuée au premier trimestre qui permet de répondre aux revendications salariales. A ce sujet, nous redisons que c’est une manipulation de langage de la part de la direction, que  d’appeler cette  prime  « dividende  salarial »  puisque  l’entreprise  publique  SNCF ne verse pas  de  « dividende »  (il  en  est  de  même  pour  la  somme  que  la  direction  reverse  annuellement  à  l’Etat depuis 5 ans).

 
Au-delà de la mauvaise situation d’ensemble, due aux accords salariaux entérinant les pertes de pouvoir d’achat, il y a des situations d’urgence parmi le personnel de la SNCF. Des cheminots et des cheminotes vivent aujourd’hui dans la pauvreté, beaucoup sont mal logé-es ou sans-logis.  

 
Au titre de mesures d’urgence, la Fédération SUD-Rail demande :

  • L’attribution d’une augmentation en somme uniforme ; 300 € pour tous et toutes.
  • La revalorisation générale des salaires, avec un salaire minimum à 1700 € nets mensuels.
  • L’intégration  de  la  prime  de  travail  et  de  l’indemnité  de  résidence  dans  le  traitement,  en  les alignant sur les taux le plus élevés.
  • Un véritable treizième mois pour tous.
  • Une négociation sur le montant des Eléments Variables de Solde et non la seule communication des taux  annuels  aux  fédérations  syndicales.  L’alignement  du  montant  des  allocations  de  déplacement pour les agents d’Exécution et les Maîtrises sur celui des Cadres doit être réalisé sans attendre 2015 !

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Ces revendications correspondent à un plus juste paiement du travail des cheminotes et des cheminots.

Leur financement est possible ; il faut cesser de consacrer de moins en moins d’argent au personnel qui fait tourner l’entreprise. En 2012, les salaires des cheminot-es représentaient 44,7% du chiffre d’affaires de la SNCF ; en 2000, c’était encore 51,3% et en 1980, 78,5%. Les cheminot-es se font donc voler une part de plus en plus grande de la richesse qu’ils et elles produisent par leur travail. Il faut mettre un terme à ces injustices !

Des propositions inacceptables !

A l’issue de la réunion du 14 juin, la direction soumet à la signature des Fédérations syndicales un projet d’accord qui ne prévoit que les mesures suivantes :
  • Augmentation générale de 0,5% au 1 er  juillet 2013. Et c’est tout pour l’année 2013 !
  • Gratification de vacances portée à 300 €, à compter de 2013.
  • Allocations  de  déplacement :  Le  taux  des  allocations  applicables  aux  agents  d’exécution  et  de maîtrise  sera  augmenté  de  4%  au  1 er   octobre  2013.  L’alignement  avec  le  taux  des  allocations applicables aux cadres sera effectif au 1 er  juillet 2014. 
La Fédération SUD-Rail ne signera pas un tel accord salarial !
Comment un syndicat pourrait-il cautionner ce refus de prendre en considération la situation salariale des cheminot-es et les pertes de pouvoir d’achat accumulées depuis des années ?


La direction ne tient pas compte du message des grévistes du 13 juin

Cette réunion de « négociation » salariale se tenait au lendemain d’une grève nationale particulièrement suivie. Une grève nationale à l’appel des quatre fédérations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT, motivée  par  la  volonté  des   cheminots  et  des  cheminotes  d’obtenir  une  réforme  de  l’organisation  du système ferroviaire qui permette d’améliorer le service public ferroviaire, dans l’intérêt des usagers et des cheminot-es de toutes les entreprises du secteur dont, bien entendu, la SNCF.
 
Nous voulons améliorer le service public ferroviaire

Ce  n’est  pas  la  voie  que  suit  le  gouvernement  qui  semble  s’en  tenir  aux  rapports  Bianco  et  Auxiette. Ceux-ci, dans la suite de bien d’autres rapports, proposent d’organiser la privatisation de l’ensemble du secteur,  de  mettre  en  place  une  fausse  réintégration  Infrastructure/Exploitation,  en  renforçant  le Gestionnaire de l’Infrastructure et en affaiblissant ce qui est jusqu’à aujourd’hui la SNCF. Ces rapports ne remettent pas du tout en cause la désorganisation de l’entreprise orchestrée depuis des années par la direction de l’entreprise. La fuite en avant dans la gestion par activités continue ; pourtant, avec les organisations syndicales, de très nombreux cheminots et cheminotes de tous grades constatent et disent que nous allons droit dans le mur !
 
C’est pour changer cette orientation que les cheminots et les cheminotes étaient massivement en grève le 13  juin.  La  situation  au  sein  de  l’entreprise  est  aussi  au  cœur  de  cette  grève,  et  de  bien  des  grèves, débrayages,   rassemblements  et  autres  actions  organisées  quotidiennement  dans  les  services.  Les conditions de travail de nombre de cheminots et cheminotes sont déplorables, dangereuses mêmes pour beaucoup.  Cela  conduit  à  des  situations  de  profonde  détresse,  de  nombreux  arrêts  de  travail  pour maladie et aussi, malheureusement, des suicides.
 
La direction SNCF ne négocie pas pendant la grève … Et ni avant … Et ni après !

Lors  de  cette  réunion  consacrée  aux  salaires,  nous  n’avons  pas  été  plus  loin  dans  l’énumération  des nombreux  motifs  d’inquiétude  mais  aussi  de  révolte,  des  salarié-es  de  la  SNCF ;  mais  il  convenait  de resituer le cadre dans lequel se tenait cette séance dont l’expérience montre qu’elle n’a de « négociation » que le nom ! Pourtant, les salaires sont aussi un sujet de fort mécontentement dans l’entreprise !
 
S’il  y  avait  des  « négociations »  salariales,  nous  ne  serions  pas  dans  cette  succession  de  propositions patronales  non  signées  par  les  fédérations  syndicales  ou  signées  par  des  fédérations  représentant  une minorité  de  cheminots  et  cheminotes.  S’il  y  avait  des  « négociations »  salariales,  nous  n’alignerions pas les pertes de pouvoir d’achat, année après année.
 
Il est possible, aisément, d’augmenter les salaires

Pourtant, il y a des possibilités de remédier à cette situation ; les revendications salariales des cheminots et des cheminotes pourraient être prises en compte. Les moyens existent. Ils sont, d’une manière générale au  sein  de  la  société :  il  suffit  de  cesser  de  redistribuer  de  moins  en  moins  à  celles  et  ceux  qui produisent les richesses, et de plus en plus à celles et ceux qui les exploitent.
 
Les  moyens  existent  aussi  au  sein  de  la  SNCF.  Pour  citer  des  exemples  à  des  échelles  différentes  qui montrent que bien des choses seraient possibles en faisant d’autres choix :

  • On  pourrait  économiser  les  papiers  adressés  à  chaque  cheminot  et  cheminote  pour  tenter  de  les convaincre qu’ils et elles coûtent beaucoup à l’entreprise, donc au service public, donc à la collectivité.
  • On  pourrait  répartir  les  augmentations  de  salaires  autrement  et  faire  en  sorte  que  ce  ne  soit  pas l’austérité, la perte de pouvoir d’achat pour la quasi-totalité d’entre eux et elles, tandis que les 10 plus hautes rémunérations de l’entreprise ont augmenté de 125% en 10 ans.
  • On pourrait cesser le Monopoly planétaire auquel joue la direction SNCF en rachetant des entreprises, en prenant des parts dans d’autres, notamment pour affaiblir les entreprises publiques dans divers pays.

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La  fédération  SUD-Rail  propose  aux  autres  organisations  syndicales  de  poursuivre  dans  l’unité  le
mouvement enclenché par la forte grève du 13 juin. Ensemble, nous pouvons imposer d’autres choix !
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pdf.gif [Lire / Télécharger le tract]

greve_avert.gifEn grève le13 juin - le 01/06/2013 » 07:38 par Marc

Projet de réforme du ferroviaire, la SNCF et les cheminots à un tournant de leurs existences !
 
Deux rapports, deux visions libérales.
 
Guillaume Pepy a préparé avec zèle, la SNCF à l’ouverture à la concurrence voulue par Bruxelles. Séparation d’activités, éclatement de l’entreprise, il a morcelé, divisé, fermé des pans entiers de la SNCF, laissant le champ  libre à la concurrence dans le FRET, avec les résultats que l’on connait. Aujourd’hui avec l’accord et le soutien du gouvernement, puisque les rapports Bianco et Auxiette ne reviennent pas sur la gestion par activités, il compte maintenant nous « préparer »  à l’arrivée de la concurrence dans le transport de voyageurs.
 
3 Epics, c’est la mort de l’entreprise intégrée !
 
Très loin des revendications SUD-Rail, le projet annoncé éclaterait la SNCF en 3 entreprises distinctes au lieu de les réunifier. Pour préparer « l’ouverture à la concurrence », la SNCF deviendrait un simple transporteur, les cheminots de l’infra quitteraient la maison mère et rejoindraient l’entreprise (GIU) nouvellement formée qui regrouperait RFF/DCF et Infra. Le tout étant chapeauté par une autre entreprise (PPU), en charge des décisions stratégiques, du financement et du management des 2 autres !
 
Dans ce schéma, pas de place pour le service public, le statut et pour les cheminots !
 

eclatement.jpg SUD-Rail est opposé à cette organisation qui n’est autre qu’un nouveau recul et accélérerait la désintégration de la SNCF.

Nous affirmerons notre opposition à cette structuration qui ne répond absolument pas aux besoins du public et du service public.

La réforme du ferroviaire telle qu’annoncée ne servira, ni l’entreprise historique, ni le système ferroviaire.

SUD-Rail le dit depuis 1997, date de création de RFF, rien n’obligeait d’agir ainsi. Dans le rapport Bianco, il est préconisé un rapprochement des parties. SUD-Rail ne peut valider une préconisation qui dans les faits ne règle rien, amplifie la séparation et continue le travail d’éclatement de l’entreprise auquel Pepy œuvre depuis des années.

Cette réforme ne résoudrait en rien les problèmes de financement du ferroviaire, et nos dirigeants, en demandant déjà l’abandon par l’état de différents frais comme le versement des dividendes, taxes et impôts pour un montant de 500 Millions d’euros en font eux aussi le constat.

Pas encore crée, il manquerait encore 1milliard d’€ pour rendre ce système viable, sans honte, nos dirigeants annoncent qu’une partie pourrait se faire … sur la productivité des cheminots, on croit rêver !!


 

SUD-Rail confirme sa volonté de lutter contre l’éclatement
de l’entreprise publique SNCF et appelle les cheminots à la

rolleyesgrève le 13 JUIN 2013rolleyes
pour signifier leur attachement à une
entreprise de service public unifiée et intégrée !

greve_avert.gifGrève le 13 juin - le 29/05/2013 » 12:25 par Marc

Les fédérations syndicales de cheminots
SUD-Rail, CGT, UNSA, CFDT,déposent un
préavis de grève pour le 13 juin 2013.

 

Ce dernier couvre la période de travail du mercredi 12 juin 2013 à 19h00 au vendredi 14 juin à 8h00. Il concerne l'ensemble du personnel de la SNCF.


Alors que le contexte actuel marqué du sceau de l'austérité frappe durement les salariés, les cheminots connaissent des attaques sans précédent sur leurs conditions sociales et ce au moment où le Gouvernement envisage une réforme du système ferroviaire, dont les premières recommandations contenues dans les rapports de Mrs BIANCO et AUXIETTE suscitent d'ores et déjà colère et inquiétude.

Ouverture à la concurrence, éclatement du système, absence de financement et maintien de la dette, productivité sur le dos des cheminots, menace sur les trains d'équilibre du territoire, aucune perspective de relance du transport de marchandise par rail... sont autant de préconisations qui viennent percuter l'intérêt du service public SNCF et des cheminots.

Il appartient donc au Gouvernement et aux parlementaires de prendre en compte nos propositions afin de construire un projet de loi répondant aux besoins de la Nation et des usagers à partir d'une entreprise ferroviaire publique intégrée, la SNCF, seule capable de répondre aux enjeux de sécurité, d'aménagement du territoire et d'égalité de traitement.

Il convient donc que la Direction de la SNCF ne s'affranchisse pas du débat démocratique et qu'elle n'engage pas la réforme avant la réforme.

La Direction de la SNCF doit, à contrario de ses choix actuels, s'engager à réaliser les recrutements au cadre permanent en respectant les dispositions du statut et du dictionnaire des filiales.
De ce point de vue, la Direction de la SNCF doit revoir sa politique d'emploi et mettre un terme aux suppressions d'emploi au moment où le CA de la SNCF vient d'être informé d'une révision budgétaire prévoyant, entre autres, la suppression de 750 emplois supplémentaires en 2013 !


Dans ce cadre, les fédérations exigent satisfaction sur les revendications suivantes :

  • Le respect des dispositions statutaires et réglementaires trop souvent bafouées, notamment en matière de recrutements hors statut, d'utilisation abusive d'emplois précaires, de mutations et lors des exercices de notations;
  • L'emploi et les recrutements au cadre permanent avec une réévaluation à la hausse des effectifs de l'EPIC pour l'année 2013;
  • Les salaires, avec une augmentation générale dans le cadre des négociations prévues en juin et une revalorisation des pensions de retraite;
  • Un moratoire sur l'ensemble des réorganisations et restructurations qui impactent les différents services et métiers de l'entreprise;
  • Une autre prise en compte de la sûreté et de la sécurité des agents par une ré-humanisation des gares et des trains;
  • Une perspective lisible de la relance du fret par une révision de la stratégie lancée par les plans Véron et Marembaud qui s'accélère aujourd'hui. Le rapport de la commission économique du CCE, dans le cadre de la procédure de droit d'alerte, doit servir de base de réflexions à une réorientation totale de la politique menée dans cette activité;
  • Un retour à une production mutualisée par la fin du pilotage par activité et la création d'établissements multi activités articulés autour des métiers dans les territoires;
  • Le maintien de la gestion des Prestations Familiales au sein des services compétents de la SNCF.

Les fédérations syndicales de cheminots SUD-Rail, CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT restent disponibles pour engager des discussions sur l'ensemble des revendications exprimées dans le préavis.

POUR UNE VRAIE REFORME FERROVIAIRE! - le 28/05/2013 » 18:28 par Marc
POUR  UNE  VRAIE  REFORME  FERROVIAIRE !


Les rapports sur le transport ferroviaire se suivent et se ressemblent : Grignon, Dutheillet de Lamothe, Lepaon/Gevaux, Auxiette, Bianco, aucun ne part des besoins de la collectivité en matière de service public ferroviaire, pour déterminer les moyens et l'organisation à mettre en œuvre. Tous répondent aux revendications libérales, pour privatiser les profits et collectiviser les pertes.


Les deux derniers rapports, ceux de MM, Bianco et Auxiette, ont été rendus publics en avril dans le but de servir de « recommandations » pour la future loi sur le ferroviaire, débattue en 2013 et 2014, pour une application au 1er janvier 2015.


Si ces deux rapports contiennent des constats et certaines propositions de « bon sens »: la logique d'ensemble est une menace pour le système ferroviaire et pour celles et ceux y qui travaillent.
Encore_plus_loin.jpg


Système ferroviaire:
Sous couvert de réunification, l'éclatement se poursuit


Ou_va_Sncf.jpg Le rapport Bianco refuse les changements fondamentaux et nécessaires pour le système ferroviaire, à commencer par une réintégration réelle entre Infrastructure et Exploitation, La « réintégration » qui est recommandée ne propose pas d'intégrer l'Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC) RFF au sein de l'EPIC SNCF, ce qui serait tout à fait compatible avec les actuelles directives européennes, qui n'imposent qu'une séparation comptable entre le gestionnaire de l'Infrastructure (GI) et celle de l'entreprise ferroviaire (EF) et non pas une séparation institutionnelle.

En guise de « réintégration », les rapports Bianco et Auxiette recommandent la mise en place de... trois EPIC ! Un « Établissement de tête » coiffant un EPIC SNCF « transporteur » et un autre EPIC appelé GIU (Gestionnaire de l'Infra Unifié) comprenant RFF, la Direction de l'Infra et  la    DCF  (Direction des Circulations  Ferroviaires).   Les compétences
élargies confiées à ce GIU, tandis que « l’Etablissement ­Mère » aura des fonctions « limitativement définies par la loi :», ne permettent pas de parler de réintégration de la gestion de l'infrastructure au sein d'une entreprise publique unifiée.Cette organisation accentuerait l'éclatement entre un Gestionnaire d'Infrastructure renforcé au détriment d'une Entreprise Ferroviaire publique affaiblie. Il y aurait bien alors des « murs » entre les 50 000 cheminot-e-s du GIU et les 100 000 cheminot-e-s de la SNCF.

Avec les préconisations des rapports Bianco et Auxiette est-on assuré qu'il y aura  demain dans ce GIU et dans l'EPIC SNCF :
  • la même politique salariale ? NON
  •  une gestion commune des métiers ? NON
  •  la même réglementation du travail ? NON
 
La position de SUD-Rail n'a pas varié depuis 1997: nous revendiquons la réintégration complète de la gestion de l'infrastructure dans la SNCF, sous forme d'une direction de l'Infra dans un seul EPIC.




Statut, réglementation du travail :
Améliorons les droits des travailleurs du rail

 
Alors que le gouvernement a indiqué son intention de mettre en place une « convention collective » pour un secteur ferroviaire qui reste à définir, les droits sociaux des travailleurs/ses du rail sont peu évoqués dans le rapport Bianco, lequel renvoie vers des négociations aux contours bien incertains. Pour SUD-Rail, le statut des cheminot-es ne saurait être remis en cause. Avec la réglementation du travail qui existe dans l'entreprise historique SNCF, ils doivent constituer un socle minimal - ils doivent être améliorés - pour cette future convention collective. Nous refusons un « point d'équilibre » entre la réglementation de l'opérateur historique et celle des organisateurs du dumping social (entreprises de transport ferroviaire privées ou sous-traitantes), car ce serait précisément donner droit au dumping social. SUD-Rail combat la privatisation du trafic régional voyageurs; rien n'y oblige, pas mêmes les directives européennes, et ce serait négatif pour les usagers et pour les cheminot-es. Pour SUD-Rail, dans une convention collective applicable à l'ensemble du secteur ferroviaire, ce sont les règles sociales de l'opérateur historique qui doivent être généralisées ; à l'exemple de ce qui s'est fait dans l'énergie, où le statut national des agents d'EDF-GDF est devenu la convention collective du secteur.
Cette future convention collective nationale du secteur ferroviaire doit concerner le transport ferroviaire fret et voyageurs, le nettoyage, la restauration et la maintenance ferroviaires, les services en gare, la prévention/sécurité dans les installations ferroviaires, les CE et CCE SNCF, les filiales SNCF… Un périmètre large permet d'éviter le recours systématisé à la sous-traitance auquel procède G. Pépy.

 
Avec les préconisations des rapports Bianco et Auxiette :
  • Les cheminot-es sont-ils protégé-es du dumping social ? NON
  •  La sécurité ferroviaire est-elle une priorité ? NON
 
 
Entreprise publique :
La casse de la SNCF est validée

 
La logique d'ensemble de ces rapports est dangereuse, notamment parce qu'elle valide l'éclatement interne de la SNCF mis en œuvre depuis des années. Le rapport Bianco fait silence sur l'organisation de la SNCF par branches et activités, avec des moyens humains et matériels dédiés, des rapports marchands entre les services, les filialisations... Ce point est essentiel, ne pas le traiter revient à cautionner la politique de casse menée depuis des années, qui va à l'encontre de la satisfaction des besoins du service public ferroviaire et dégradent les conditions de travail des cheminot-es.

Avec les préconisations des rapports Blanco et Auxiette est-on assuré
qu'il y aura demain dans l'entreprise publique SNCF :
  • de réels « parcours professionnels » entre branches ? NON
  • une procédure d'embauche unique et au statut ? NON
  • une formation commune ? NON
 
 
L'entreprise publique SNCF doit être renforcée par cette loi ferroviaire, et obtenir les moyens humains et matériels pour fonctionner correctement, sur la base de la mutualisation des ressources et des compétences, et non pas « découpée » en branches et activités.
 
 
 
Régionalisation :
Refusons la logique de privatisation

 
Entre_les_lignes.jpg Au prétexte de placer les décisions concernant les TER « au plus près » et de respecter la « transparence » vis-à-vis des Conseils régionaux qui sont Autorités Organisatrices (AO), la régionalisation est porteuse d'une logique de fragmentation du système ferroviaire national. Selon les régions, les modalités d'organisation du service public ferroviaire, de l'entretien des Infrastructures, les conditions sociales... sont différentes, par la volonté des AO de réduire les « coûts », dans le cadre de rapports purement marchands qu'elles ont avec te système ferroviaire public.
Cette recherche systématique de rentabilité est responsable de la casse des métiers, par la polyvalence et les mobilités imposées, par les suppressions d'effectifs, les filialisations, les privatisations.
Pour stopper ce processus, la logique d'organisation des TER doit être celle du service public unifié, de la péréquation, et non celle de la recherche exclusive du « moins-disant » économique et social.
La régionalisation ne doit pas faire le lit des privatisations et du dumping social par le biais des appels d'offre pour les conventions TER.
Les rapports Bianco et Auxiette défendent-ils :
  • la pérennité de l'entreprise publique dans les transports régionaux ? NON
  • un même service public dans toutes les régions ? NON
  • le droit au transport pour tous et toutes, sur l'ensemble du territoire ? NON
 
 
 
Dette du ferroviaire:
L’Etat doit être responsable

 
Pour SUD-Rail, il ne s'agit pas d'une dette du système ferroviaire, mais d'un coût pour la collectivité d'un service utile à tous. Elle doit être logiquement considérée comme une dette publique puisqu'elle existe, pour l'essentiel, du fait de charges d'infrastructures qui sont de la responsabilité des pouvoirs publics (l'autre partie de la dette est due aux prêts pour la rembourser...). Cette dette d'environ 35 Mds doit donc être reprise par l'État, progressivement et sur longue période s'il le faut. C'est ce que prévoyait la première directive européenne de libéralisation ferroviaire avant toute ouverture à la concurrence, ce qui a été fait par d'autres États, mais pas en France. Cela doit être fait pour que ce ne soit pas la productivité (déjà très élevée) des cheminot-es - les suppressions de postes -  qui paie la « dette », au mépris de la sécurité ferroviaire.
  • Le rapport Blanco propose-t-il une solution pour la dette du système ferroviaire public ? NON
Il est clair que ces rapports ne doivent pas faire la loi ! Ne laissons pas les transports ferroviaires dans les griffes du libéralisme, notre quotidien en serait fortement dégradé. Pour imposer des négociations qui portent sur le maintien et le développement du service public ferroviaire, une mobilisation est nécessaire, dans l'unité syndicale, en lien avec les usagers.

enfumage.jpg Cheminots,

travailleurs du rail,

usagers,

citoyens...

mobilisons-nous !
POUR  UNE  VRAIE  REFORME  FERROVIAIRE !

 

SNCF Voyages sort la tronçonneuse... - le 13/05/2013 » 17:40 par Marc
Nouveau référentiel Voyageurs :Evol_Metiers.jpg


La direction SNCF Voyages sort la tronçonneuse !
 

 
Depuis début 2012, les organisations syndicales s’opposent à la direction SNCF Voyages  au sujet de « l’évolution des métiers en contact à la clientèle ». Les intentions de la direction sont de supprimer massivement des postes de ventes, pour renforcer encore Internet dans les canaux de distribution, et aussi de développer la polyvalence et la mobilité pour les métiers commerciaux.
 
Face à l’opposition persistante des organisations syndicales signifiée lors des réunions de la Commission Professionnelle Centrale (CPC) Voyageurs ou lors de Groupes de travail, la direction a changé de stratégie et opte désormais pour le passage en force.
 
Ainsi, lors de la dernière CPC, la direction a présenté un nouveau référentiel intitulé « Evolution de la vente dans le réseau physique SNCF Voyages Gares et Boutiques ». La SNCF Voyages fait un pas supplémentaire dans ... [Lire la suite / Télécharger le tract]

Mesures d'austérité 2013 - le 07/05/2013 » 20:29 par Marc


Suppression d’emplois, congés, E.V.S., formation… la direction nous attaque.

Construisons l’action pour la faire reculer et pour gagner !
 


Lors du Conseil d’Administration SNCF du 25 avril, la direction a annoncé des mesures qui s’attaquent gravement à nos conditions de travail, à notre rémunération, à la qualité du service proposé aux usagers.

 

Encore moins d’effectifs
 
 
La direction SNCF veut aller encore au-delà
et limiter les recrutements pour arriver à un
effectif inférieur de 750 emplois par rapport
au budget initial, pourtant déjà désastreux.
La fédération SUD-Rail avait voté contre le budget 2013 qui,
par une nouvelle diminution du nombre de cheminot-es,
portait à plus de 8 000 le nombre d’emplois détruits en 5 ans.


     rolleyes Ce sont autant de jeunes qui resteront au chômage !

     rolleyes C’est encore moins de personnel pour toujours plus de travail !


Nos congés à disposition de la direction

La direction veut imposer aux cheminot-es de prendre plus de congés en périodes creuses !

Travaillant déjà chaque jour de l’année, de jour comme
de nuit, il faudrait que les cheminot-es prennent leurs
congés à des dates différentes de leurs proches,
leurs conjoint-es, leurs enfants !

 
 

        rolleyes  La direction ferait mieux d’appliquer sa propre réglementation : chaque année, nous sommes des milliers à ne   pas avoir notre nombre de repos réglementaires et nous travaillons plus que prévu dans le RH 0077 ! 

rolleyes La direction accumule les procès perdus contre la fédération SUD-Rail et les cheminot-es qui dénoncent la non-attribution du nombre de repos doubles prévus annuellement par ce même RH 0077.



La chasse aux Eléments Variables de Solde

 

La direction décide de réduire les Eléments Variables de Solde (E.V.S.).

Ce sont les mêmes qui ont imposé la généralisation
du travail de nuit, notamment à l’Infra mais aussi
dans des établissements Matériel qui auparavant
fonctionnaient en journée !


 
      rolleyes Dans tous les métiers, la direction se lance dans une chasse aux E.V.S., et remet en cause des indemnités.
 
          rolleyes Les E.V.S. correspondent au paiement de sujétions. Il est hors de question de réduire cette indemnisation. Au contraire, il faut mieux rémunérer et compenser en temps toutes les pénibilités liées à nos métier



Les formations bradées
 

A peine celles-ci terminées, la direction SNCF annonce la suppression de toutes les actions de formation qui « ne présentent pas un caractère de nécessité absolue ».

 

Les  négociations du dernier accord formation
ont été longues et difficiles
.



 

rolleyes C’est un affront vis-à-vis de tous les cheminot-es chargé-es de faire vivre cet accord, de toutes celles et
tous ceux qui quotidiennement travaillent pour la formation des cheminot-es.


rolleyes Supprimer les formations aura d’importantes conséquences négatives sur la qualité du service rendu,
sur la maîtrise par chacun-e de son travail, sur l’indispensable transmission des connaissances.


_______________________________________________________________________________________________________
Pour une réforme du système ferroviaire utile aux usagers et aux cheminot-es,
pour bloquer les mesures d’austérité décidées par la direction SNCF,
pour nos revendications,

nous construisons une action nationale unitaire forte, en juin !
_________________________________________________________________________________________________________


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La lettre éco n°36 est parue - le 07/05/2013 » 19:56 par Marc

  • La lettre économique N°38 de mai 2013 est parue! smile

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communique.pngCommuniqué de presse 02 mai 2013 - le 04/05/2013 » 14:38 par Marc


Communiqué de presse des Fédérations Syndicales des Cheminots
CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT

 
 
Nos Fédérations Syndicales des Cheminots se sont réunies le mardi 30 avril 2013. L’objet de cette rencontre  consistait  à  échanger  sur les discussions qui  vont  s’ouvrir  avec  le Gouvernement  sur la réforme  du  système  ferroviaire.  Dans  ce  cadre,  nos  Fédérations  ont  partagé  leurs  analyses  des rapports  Bianco  et  Auxiette,  rapports  qui  sont  censés  servir  de  base  au  Gouvernement  pour  un projet de loi portant réforme du système ferroviaire.  
 
Nos organisations syndicales constatent que les préconisations contenues dans ces rapports ne sont pas de nature à régler les dysfonctionnements actuels vécus par les usagers, les chargeurs et les cheminots. C’est pourquoi, ils ne doivent pas servir de base à la future loi.
 
Il en est ainsi :  

rolleyes   De la proposition de trois EPIC indépendants (GIU/RFF, SNCF Transporteur et PPU) ;  
rolleyes   De la généralisation de l’ouverture à la concurrence au voyageur en 2019 ;
rolleyes   De  la  poursuite  de  la  fragmentation  du  système  ferroviaire  national  avec  « l’hyper-régionalisation » comme indiqué dans le rapport de Jacques Auxiette ;  
rolleyes   D’une  absence  totale  de  réponse  au  traitement  de  la  dette et  du  financement  du système ;
rolleyes   D’aucune perspective lisible sur la relance du Fret ferroviaire ;  
rolleyes   De  la  poursuite  des  gains  de  productivité  et  de  la  verticalisation  de  la  SNCF  qui  se traduirait par une détérioration accrue de l’organisation de la production, de la qualité et de la sécurité du transport ferré, ainsi que les conditions sociales  et de travail  des cheminots.
 
Nos  Fédérations  Syndicales  de  Cheminots  CGT  –  UNSA  –  SUD-Rail  –  CFDT  réclament  au Gouvernement  une  réunification  du  système  dans  le  cadre  d’une  entreprise  intégrée  SNCF.
Nos  organisations  exigent  que  l’Etat  fasse  des  propositions  concrètes  pour  assumer  la  dette dont  il  est  responsable.  Seules  ces  orientations  permettront  d’améliorer  la  structuration, l’organisation du système ferroviaire de la SNCF, dans l’intérêt des usagers, des populations et des cheminots.
 
Enfin,  elles  exigent  que  la  Direction  de  la  SNCF  stoppe  sa  politique  de  démantèlement  du service public et de casse des conditions sociales des cheminots.
 
Contrairement aux annonces d’austérité faites au Conseil d’Administration, nos organisations syndicales  revendiquent  une  revalorisation  rapide  des  salaires,  une  révision  à  la  hausse  des effectifs,  un  moratoire  sur  les  restructurations  et  réorganisations  envisagées  dans  tous  les services de la SNCF et à RFF.
 
Dans  le  cas  où  le  Gouvernement  et  la  Direction  de  la  SNCF refuseraient d’entendre ces exigences légitimes, les Fédérations Syndicales  des  Cheminots  CGT  –  UNSA  –  SUD-Rail  –  CFDT appelleront les cheminots à se mobiliser et à agir.
 
En  ce  sens,  nos  Fédérations  se  réuniront  à  la  mi-mai  afin  de décider de la construction d’une action tous services et unitaire en juin 2013.
Paris le 02 mai 2013

Rapport Bianco - le 23/04/2013 » 10:50 par Marc

Rapport_Bianco.jpg


Le rapport Bianco refuse les changements

fondamentaux pourtant nécessaires.


SUD-Rail continue à défendre le service
public ferroviaire !


Grigon, Dutheillet de Lamothe, Lepaon/Gevaux, Auxiette, Bianco, les rapports sur le transport ferroviaire se  succèdent.  Tous  ont  un  point  commun :  ils  ne  partent  pas  des  besoins  de  la  collectivité  en  matière  de service public ferroviaire pour déterminer les moyens et l’organisation à mettre en œuvre. Ils ne cherchent qu’à répondre aux revendications des libéraux qui veulent privatiser les profits et collectiviser les pertes, et malheureusement le rapport Bianco s’inscrit dans cette tradition.  


 
rolleyes Le  rapport  Bianco  ne  propose  pas  de  réintégrer  la  gestion  de  l’infrastructure  dans  la SNCF,  sous  forme  d’une  direction  de  l’Infra  dans  un  seul  EPIC  SNCF.  Cette  solution,  la plus  juste  en  termes  d’efficacité  organisationnelle,  sociale,  économique,  est  compatible  avec  les actuelles  directives  européennes  qui  n’imposent  qu’une  séparation  comptable  entre  gestionnaire d’infrastructure  (GI)  et  entreprise  ferroviaire  (EF).  L’organisation  proposée  accentue  l’éclatement entre un Gestionnaire d’Infrastructure renforcé et une Entreprise Ferroviaire publique affaiblie.   
 
rolleyes Le rapport Bianco valide la verticalisation de la SNCF (organisation par branche/activité, dédicace  dogmatique  des  moyens  humains  et  matériels,  rapports  marchands  entre  les  services, casse  de  l’entreprise  intégrée)  qui  va  à  l’encontre  de  la  satisfaction  des  besoins  du  service  public ferroviaire et dégrade les conditions de travail et de vie des cheminots.  
 
rolleyes Le rapport Bianco se satisfait de la fragmentation du système ferroviaire national que va   engendrer   inévitablement   la   régionalisation   telle   que   voulue   par   les   Autorités organisatrices et la direction SNCF. Le projet de loi dit « décentralisation » est également lourd de menaces pour l’avenir du service public ferroviaire.
 
rolleyes Le  rapport  Bianco  ne  résout  pas  le  problème  de  « la  dette »  du  système  ferroviaire public. Pour SUD-Rail, il s’agit non d’une dette mais du coût pour la collectivité d’un service utile à tous.  Elle  doit  être  logiquement  considérée  comme  une  dette  publique  et  donc  reprise  par  l’État, progressivement et sur longue période s’il le faut. La seule idée émise dans le rapport est d’accroître encore la productivité (déjà très élevée) des cheminot-es, au mépris de la sécurité !
 
rolleyes Le rapport Bianco ne  garantit pas les mêmes droits sociaux à tous les travailleurs/ses du rail. Pour SUD-Rail, le statut des cheminot-es ne saurait être remis en cause et la réglementation du travail qui existe dans l’entreprise historique SNCF doit constituer un socle a minima et doit être également améliorée. Nous refusons un « point d’équilibre » entre la règlementation de l’opérateur historique et celle des organisateurs du dumping social (entreprises de transport ferroviaire privées ou sous-traitantes), car ce serait précisément donner droit au dumping social.
 
Pour  conclure,  la  fédération  SUD-Rail  souhaite  que  ce  rapport  rejoigne  les  publications  précédentes,  aux oubliettes  de  l’histoire  ferroviaire.  Bien  entendu,  des  constats  dressés  par  Jean-Louis  Bianco  sont  réels, certaines  propositions  sont  de  bon  sens  ;  mais  les  arbitrages  gouvernementaux  pèsent  lourdement  et  négativement.  La  logique  d’ensemble  est  dangereuse,  et  le  manque  de  volonté  politique  pour  assurer  un service public ferroviaire dans l’intérêt des cheminot-es et de la population est criant !  
 
La  fédération  SUD-Rail  propose  aux  autres  organisations  syndicales,  et  aux  associations  d’usagers,  de construire  le  rapport  de  force  obligeant  le  gouvernement  à  répondre  aux  besoins  sociaux  et  à  l’intérêt général, … donc à emprunter une voie autre que celle du rapport Bianco.
pdf.gif[Télécharger le rapport Bianco]