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Gilles SAVARY est diplômé d’Études approfondies en sciences économiques de l’Université de Bordeaux. Professeur associé d’économie à Sciences Po Bordeaux (1992-1999), il y assure encore un enseignement sur les politiques européennes.
Il a commencé sa carrière publique en participant à la mise en place de la décentralisation aux Cabinets de la Région Aquitaine (1982-1985), du Conseil Général du Tarn et Garonne (1985-1987) et du Conseil Général de la Gironde (1988-1992) dont il fut le Directeur de Cabinet, après avoir été Conseiller Technique du Cabinet du Secrétaire d’État chargé des collectivités territoriales (1988).
Chef de l’opposition municipale à Bordeaux et Conseiller à la Communauté Urbaine de Bordeaux de 1995 à 2004, Gilles SAVARY a été vice-Président du Conseil Régional d’Aquitaine (1998-1999) puis Député Européen, Vice-président de la commission des transports de 1999 à 2009.
Conseiller Général de Talence et vice-Président du conseil Général de la Gironde depuis 2004, Gilles SAVARY exerce par ailleurs une activité importante dans le domaine des transports. Consultant spécialisé en politique des transports, il a été nommé par la Commission et le Parlement Européens, Coordonnateur Européen d’un des 30 grands projets du réseau transeuropéen de transport pour 3 ans (2010-2013).
Chargé du développement d’une ligne ferroviaire de 4 200 kilomètres, de Dresde à Constanza et au Pirée entre 7 Etats-membres, il est le premier français occupant cette fonction.
Il est également éditorialiste du magazine « Ville et Transports ».
Il est Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
« Le remarquable savoir-faire ferroviaire de notre pays éprouve des difficultés notoires à faire face aux nouveaux enjeux auxquels il est confronté : concurrence triomphante de la route, exigences accrus de qualité de service, crise des finances publiques, ouverture européenne et par conséquent apparition d’une concurrence intramodale, émergence de nouveaux compétiteurs ferroviaires etc... Il est temps que notre système ferroviaire et les pouvoirs publics prennent la mesure de ces nouveaux enjeux pour redonner au rail français la place et les ambitions qu’il ne doit pas sacrifier à la nostalgie d’un passé révolu. Si ces Assises ferroviaires peuvent y participer concrètement et collectivement, je serais heureux d’y avoir apporté ma petite pierre. »
Membres :Antoine HERTH, Député de Haute-Savoie - Louis NÈGRE, Sénateur des Alpes-Maritimes - Dominique RIQUET, Député européen de la Région Nord-Ouest - Mireille SCHURCH, Sénatrice de l’Allier - Association des Régions de France - Georges DI LALLO, COFHUAT - Jean LENOIR, FNAUT - Dominique AUVERLOT, CAS - Alain BONNAFOUS, Universitaire
Experts et observateurs : RFF, SNCF, AFRA
Rapporteurs : Jean-Michel CRANDAL - Michel MASSONI - Pascal MIGNEREY
Les chemins de fer français laissent apparaître certaines limites :
L’ouverture à la concurrence conduit à repenser le système parce que :
Objectifs des travaux :
Repères :
1,1 milliards de voyageurs ont été transportés en 2009 en France dont :
Que pouvons nous attendre d’une ouverture du marché ferroviaire du point de vue des autorités publiques, des entrants potentiels, des clients, de la SNCF, de RFF ? Dans quelles conditions de régulation ?
Quelle place pour la SNCF et les nouveaux entrants dans un système ouvert pour les voyageurs ? Quelles fonctions peut continuer à assurer l’opérateur historique dans un système national ouvert ?
Quels sont les modèles d’ouverture possibles pour les services régionaux de voyageurs, les trains d’équilibre du territoire et les trains à grande vitesse ? Existe-t-il une spécificité « Ile de France » ? En fonction de quels critères la France devrait-elle se positionner ? Selon quel calendrier ?
Selon les modèles envisagés, quel cadre social applicable à la SNCF et aux nouveaux entrants ? Par quel(s) processus doit-il être élaboré/ négocié ? Quel est le devenir du personnel en cas de transfert de service d’un opérateur vers un autre ?Véronique MORALI est Inspecteur des finances (1986-1990), ancienne élève de l’ENA (1984), diplômée de l’Ecole supérieure de commerce de Paris (1983), diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (1980).
Entrepreneur, elle dirige Fimalac Développement – en charge de la diversification du groupe Fimalac - et Terra Femina. Celle-ci intervient dans le domaine du management et la conduite du changement dans les entreprises. A ce titre, Terra Femina participe aux projets managériaux d’entreprises telles qu’Orange, GDF Suez, SNCF ou Casino. Elle est par ailleurs : administrateur et vice chairman de FITCH GROUP, comprenant Fitch Rating, 3e agence mondiale de notation et Algorithmics, spécialisé dans la mesure du risque ; Présidente de l’association FORCE FEMMES (Association loi 1901 ayant pour but de faciliter l’emploi et la réinsertion des femmes au chômage notamment de plus de 45 ans) et Présidente du Women’s Forum for the Economy & Society ; Membre du conseil de surveillance de la Compagnie Edmond de Rothschild (depuis mai 2009) ; Administrateur de Coca Cola Entreprise Inc -Atlanta (depuis déc. 2009) ; Présidente du Women Corporate Directors Paris, réseau de femmes membres de conseils d’administration (depuis déc. 2009), et Administrateur de Publicis (depuis mai 2010).
Elle est également Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier de la Légion d’honneur.
« Je suis très heureuse de participer aux travaux de ces assises du ferroviaire car nous sommes tous concernés dans notre vie quotidienne par les enjeux de qualité et de sécurité du transport ferroviaire et attentifs à l’impact de l’ouverture à la concurrence. J’espère que ces travaux conduiront à des décisions concrètes pour faire évoluer les relations entre les acteurs du ferroviaire »
Membres : Maxime BONO, Député de Charente-Maritime - Daniel DUBOIS, Sénateur de la Somme - Francis GRIGNON, Sénateur du Bas-Rhin - Association des Régions de France - Denis HUGNEAU (EPSF) - Philippe MANGEARD (CEO) - Matthias FINGER (EPFL) - Yves CROZET, Universitaire.
Experts et observateurs : RFF, SNCF, AFRA
Rapporteurs : Marie-Anne BACOT - Fabien BALDERELLI - Tanguy STEHELIN
Un partage singulier des fonctions entre RFF et SNCF :
Une répartition complexe en matière de gares :
Une décentralisation, au bilan contrasté :
Repères :
Les acteurs du ferroviaire aujourd’hui
Indépendamment des questions d’ouverture à la concurrence, faut-il envisager une nouvelle étape de décentralisation régionale ?
Quel modèle pour la gestion des gares et des autres infrastructures de service, notamment les facilités essentielles ? Comment ouvrir des installations de service aux opérateurs tiers ?
Plus largement, quel modèle de répartition des compétences entre Etat / collectivités / GI / entreprises ferroviaires permet un fonctionnement à la fois efficient et sécurisé du système ferroviaire ?
Nicolas BAVEREZ est avocat à la Cour d’appel de Paris, Associé du Cabinet Gibson, Dunn & Crutcher LLP, ancien Conseiller Référendaire à la Cour des Comptes, trésorier de Plan International France (association de parrainage d’enfants de pays en voie de développement) et du Défi de l’Atlantique (association pour la construction et le développement de l’hydroptère – hydrofoil à voiles).
Il est également membre du comité directeur de l’Institut Montaigne, membre du comité de direction de la revue "Commentaire" et membre du conseil d’administration de l’Université Lyon III.
Nicolas BAVEREZ est ancien élève de l’Ecole normale supérieure (rue d’Ulm - 1980/1984), Docteur ès lettres (histoire – 1986), Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1982), Agrégé de sciences sociales (1983) et Ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (promotion "Michel de Montaigne" – 1988).
Il est l’auteur de nombreuses publications : « Après le Déluge : essai sur la grande crise de la mondialisation », Perrin 2009 – « En route vers l’inconnu », Perrin 2008 – « Que faire ? Agenda 2007 », Perrin, 2006 – « Nouveau Monde, Vieille France », Perrin, 2006 – « Raymond Aron : penser la liberté, penser la démocratie », Gallimard, Quarto, 2005 – « Le chômage à qui la faute ? » (en coll. Avec J.B. de Foucault et A. Minc, sous la direction de A. Jouziaux), Les Editions de l’Atelier, 2005.
« Le transport ferroviaire connaît un nouvel essor dans le monde en raison de la croissance démographique et de l’urbanisation, de la mobilité des hommes et des marchandises, des contraintes écologiques enfin. Or dans le même temps, le système ferroviaire français, qui avait innové dans le domaine de la grande vitesse, se trouve confronté à de profonds déséquilibres : épuisement du modèle TGV, dégradation du service dans les grandes agglomérations, déclin du fret, vieillissement des infrastructures, montée des contributions publiques, endettement des acteurs. Il est donc nécessaire de le repenser tant pour lui assurer un développement soutenable que pour améliorer la qualité de la vie des Français et la compétitivité de la nation. J’ai la conviction que les Assises du Ferroviaire offrent une occasion exceptionnelle pour ouvrir cette réflexion et présenter des choix d’évolution clairs à nos concitoyens. »
Experts et observateurs : RFF, SNCF, AFRA
Rapporteurs : Jean-Philippe DURANTHON - Antoine SEILLAN - Alexis VUILLEMIN
Les clients du transport ferroviaire sont de plus en plus exigeants :
La situation économique du secteur ferroviaire est préoccupante :
Repères :
Évolution des dépenses d’investissement :
Source RFF – rapport d’activité et de développement durable 2010
Part du billet de train prise en charge par le voyageur :
Bruno ANGLES est Président France de Macquarie. A ce titre, il est notamment Administrateur d’Autoroutes Paris-Rhin-Rhône et de l’Aéroport de Bruxelles. Il est également Président du Conseil d’administration d’Arlanda Express (lien ferroviaire à grande vitesse entre l’aéroport et le centre ville de Stockholm).
Il est par ailleurs membre du Conseil de surveillance de la Société Saft et de Assystem.
Bruno Angles était précédemment Senior Partner de Mercer Delta (2006-2007) après avoir été Directeur Général de Vinci Energies (2004-2005).
Auparavant, il a occupé divers postes chez McKinsey & Company de 1996 à 2004 dont il est devenu Directeur associé en 2000. Il a également été Directeur Général de la Société du Tunnel du Mont Blanc (SMTB) (1994-1996), Conseiller technique au Cabinet de Bernard Bosson (1993-1994) et Chef du Service des Grands Travaux de la Direction départementale de l’équipement (DDE) d’Ile et Vilaine (1990-1993).
Bruno Angles est ancien élève de l’Ecole Polytechnique, Ingénieur des Ponts et Chaussées et diplômé du Collège des Ingénieurs. Il a été Président de l’Association des Ingénieurs des Ponts et Chaussées (2003-2005) et est Président de la Fondation de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées depuis 2006.
Bruno Angles est Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur.
« J’ai accepté avec enthousiasme la proposition de Nathalie Kosciusko-Morizet de présider la commission relative à la filière ferroviaire française. Dans un environnement en pleine évolution, en France comme à l’international, je suis convaincu qu’une compréhension fine des évolutions des marchés, des attentes des clients et de l’évolution du paysage concurrentiel doit être la base de nos travaux. L’analyse d’autres filières industrielles et celle de l’organisation d’autres grands pays ferroviaires sera également importante pour dégager des propositions concrètes »
Membres : Yannick PATERNOTTE, Député du Val d’Oise - Martial SADDIER, Député de Haute-Savoie - Raymond VALL, Sénateur du Gers - Emmanuel DURET, Cour des Comptes - Laurent GIOVACHINI, CS SI - Yves FARGUES, GEFCO - Olivier PASTRE, Universitaire - Christian STOFFAES, Universitaire
Experts et observatoires : RFF, SNCF, AFRA
Rapporteurs : Bruno CHEVALIER - Clément LUBIN - Jean PANHALEUX
La filière ferroviaire implique de nombreux acteurs :
Elle recouvre des métiers différents :
Elle fait face à une concurrence accrue à trois niveaux :
La filière ferroviaire souhaite une plus grande visibilité sur son marché domestique.
Le réseau de PME ferroviaires françaises est moins fort qu’en Allemagne.
Dans un contexte où les marchés évoluent, la compréhension des attentes des clients est centrale.
Repères :
L’industrie ferroviaire représente :
Sources : Rapport Bocquet - Ministère de l’Economie
Quelles leçons et implications peut-on tirer d’une analyse stratégique des marchés ferroviaires en France et à l’étranger, d’une analyse des filières françaises dans d’autres domaines industriels et d’un examen des filières ferroviaires d’autres pays ?
Sur cette base, quels sont les deux ou trois scenarios contrastés que l’on peut imaginer pour la filière ferroviaire française ? Comment se caractérisent-ils en termes de R&D, de stratégie industrielle, de compétitivité et de productivité, d’approche commerciale pour les contrats internationaux, d’impact en matière d’emploi, d’impact en matière d’environnement et de bouclage financier ?
Quel scénario privilégier ? Quelles orientations retenir ? Quelles recommandations d’actions à mener pour renforcer la compétitivité de la filière ?